Expérience de l’imposteur...
Avoir le sentiment que l’on ne mérite pas ses succès est un mécanisme psychologique tout à fait normal. «Merci, mais je n’ai aucun mérite, j’ai surtout eu beaucoup de chance.» Combien de fois avez-vous entendu cette phrase dans la bouche d’un ami que vous complimentiez sur l’un de ses succès? Souvent. Une manifestation du «syndrome de l’imposteur», pensez-vous. Vous vous trompez. Comme l’explique Slate.com, croire que l’on n’est pas légitime à son poste et que ses succès sont dus à tout sauf à son propre mérite n’est pas un syndrome. Ce n’est pas «un ensemble de symptômes causant une détresse intense ou empêchant une personne d’agir normalement», souligne notre consœur américaine L.V. Anderson, qui fait là référence à la définition clinique du syndrome psychologique. Cette difficulté à se valoriser et reconnaître son mérite personnel reste néanmoins une réalité qui fait croire aux personnes touchées qu’elles peuvent à tous moment être démasquées et remerciées. Un test psychologique permet d’ailleurs de savoir à quel point vous êtes touché par le phénomène. Vous n'avez pas confiance en vous? Vous pouvez réussir quand même Le phénomène de l’imposteur a été identifié dans les années 1970 par Pauline Rose Clance et Suzanne Imes, deux professeures de psychologie américaines. Mais le succès rencontré par ce concept a vite répandu l’abus de langage de «syndrome» de l’imposteur. Au point que certains managers le traitent comme une affection à soigner, comme le remarque Slate.com. Pauline Rose Clance, qui a été la première à identifier ce sentiment d’imposture, regrette cette altération. Elle a récemment précisé que, si c’était à refaire, elle parlerait d’«expérience de l’imposteur», afin d’insister sur le fait qu’il s’agit davantage d’un mécanisme psychologique que tout le monde est susceptible de vivre un jour. Elle revient donc aussi sur sa première hypothèse qui n’attribuait le phénomène de l’imposteur qu’aux femmes, reconnaissant aujourd’hui que les hommes sont tout aussi susceptibles de relier leur succès «à des facteurs extérieurs à leurs habilités propres».
Barros Joao
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8 ansLe succès d'un travail d'équipe est le résultat d'un grand nombre de facteurs. Certains sont internes et d'autres sont externes. Cela relève souvent de l'alchimie ou de la grande cuisine. Il faut mettre les meilleurs ingrédients, les remuer doucement et donner du temps pour que la sauce prenne. Les ingrédients principaux sont les membres de l'équipe et il faut en plus qu'ils adhèrent au projet. Ça peut arriver plus ou moins vite. Il faut faire patienter les sponsors surtout s'ils ont une vue très budgétaire du projet. La sauce peut prendre. .. ou pas. Il y a une part de hasard (ou chance). Si elle ne prend pas il faut identifier ce qui gêne et pouvoir continuer à remuer en douceur et détermination. C'est cette incertitude et dépendance aux autres tout en ayant confiance qui fait la beauté de cette construction. Le chef de projet au delà de son rôle de leader, joue aussi un rôle de catalyseur. Le parallèle avec la définition chimique est édifiant. Sans lui la réaction (atteinte des résultats attendus) ne se réalise pas, il se décompose pour participer à la réaction et il se reconstitue â la fin de la réaction. Peu de personnes en ont conscience et peuvent douter de leur contribution clé à cette réussite.