Félicitations tu as échoué en toute beauté !
On a tendance à l’oublier mais la réussite n’est pas innée. La réussite est bien le fruit d’une succession d’échecs.
En effet, l’échec est tout simplement le résultat d’une ou plusieurs actions qui n’ont pas abouti à l’objectif souhaité. Néanmoins, ces actions nous ont permis de comprendre, de réessayer, d’évoluer, de dépasser certaines idées préconçues… pour arriver finalement à ce que l’on souhaitait.
Sans ces actions ou ces « échecs », nous ne pouvons pas réussir. Combien de fois un enfant tombe avant de réussir à marcher ?
Il faut par contre bien distinguer la différence entre l’« échec du courageux » et l’« échec du looser ».
L’échec du looser se produit lorsque nous échouons à l’avance, quand nous n’essayons même pas car « cela ne marchera pas ! ».
Voici quelques exemples : ne pas honorer son agenda, ne pas suivre ses engagements, ne pas prendre d’actions, changer d’idées, abandonner, trouver des excuses, justifier l’inaction, procrastiner au lieu d’agir, etc.
L’échec du courageux est, à l’inverse, l’échec d’une action qui nous fait avancer dans ce fameux cercle vertueux : Je teste, J’apprends, Je m’améliore, etc.
Voila pourquoi une start-up évolue rapidement. Elle mimique ce cercle vertueux dans son business modèle :
Alors, pourquoi ne voulons-nous pas échouez ?
Pourquoi est-ce si difficile d’avouer que nous échouons ?
Tout d'abord, parce que notre éducation est basée sur le rejet de l'échec. Il est mal et honteux de ne pas réussir. Nous nous sommes construits dans ce modèle et nous nous empêchons aujourd'hui d'essayer. Nous nous limitons nous-même.
De plus, il faut ajouter un second phénomène : nous ne voulons pas ressentir l’inconfort, ce sentiment qui nous met mal à l’aise lorsque nous devons passer à l’action. Nous préférons l’éviter et trouver une bonne excuse pour passer à autre chose… Avouez que cela vous arrive ? Peut-être que vous ne vous en rendez même plus compte !
Mais en échouant de cette façon, vous n’avez pas de retour d’expérience, vous restez limité dans un monde où vous faites bien ce que vous savez bien faire. Mais vous n’évoluez pas.
Il faut vous « déprogrammer » et avoir cette volonté d’échouer régulièrement pour devenir le meilleur de vous-même.