Fautes d’orthographe chez les cadres… Oups, sujet tabou. Dommage.

Qui n’a pas dans son entourage, un collègue très compétent certes, mais fâché avec l'écrit ? Ce post est pour lui…

Oui, les fautes d’orthographe touchent aussi certains cadres : ils n’ont pas seulement des problèmes d’accord ou de grammaire, mais de français en général, et de vocabulaire en particulier. Malgré d’excellentes compétences professionnelles, le travail au quotidien peut être une vraie souffrance : ils rencontrent de permanentes difficultés pour écrire un mail, être synthétique, voire exprimer leurs idées avec clarté et précision.

Alors comment s’en sortent-ils ? Certains inscrivent dans leurs favoris des sites de correcteur d’orthographe, des logiciels de remise à niveau (comme le projet Voltaire) ; d’autres ont recours au bon vieux dictionnaire glissé dans le tiroir du bureau. D’autres encore n’hésitent pas à se faire relire par un collègue, « histoire de voir si le message est clair ». Et puis il y a ceux qui pensent que ce « n’est pas grave tant que je fais bien mon travail, je suis compétent et ça fait des années que cela dure ».
Erreur !

Il en va de la crédibilité. Quel sentiment étrange de lire un mail provenant d’un directeur, manager, voire dirigeant, truffé de fautes car le message n’aura pas été relu. « Pas sérieux ; trop pressé ; pas au point avec le français ; comment lui faire confiance ? etc »… pourront se dire certains lecteurs… Quelle fade image est alors renvoyée ! Et quand le dit-cadre se retrouve en période de recherche d’emploi, les risques sont encore plus grands : en phase de recrutement, la maîtrise du français à l'écrit est devenue un critère incontournable. « Les déficiences en orthographe peuvent handicaper la carrière » constate Christelle Martin-Lacroux, auteure d’un doctorat sur la question*. « La présence de fautes d'orthographe diminue la confiance du lecteur envers l'auteur et affecte la perception qu'il a de ses aptitudes intellectuelles, de son caractère consciencieux. Elles le font même apparaître comme moins amical et sympathique ! » Sans commentaire…

 LA solution

Comment faire alors ? Le souci est qu’on se heurte à un problème d’image de soi : suivre une formation pour acquérir de nouvelles compétences ne remet pas en cause. Mais suivre une formation pour mettre à jour des compétences de base comme la maitrise de la langue peut, selon votre personnalité, porter atteinte à l’estime de soi et vous freiner dans votre projet.

LA solution : l’accompagnement professionnel personnalisé, réellement efficace pour pallier ces déficiences : le but à atteindre n’est pas aussi compliqué qu’on l’imagine. Individuel, adapté à chacun, selon son rythme, le parcours d'ISTEA permet de progresser vite, bien… et discrètement.

En quelques séances, alliant présentiel et à distance, en tenant compte des fautes fréquemment rencontrées, des outils sont proposés. De nouvelles habitudes sont prises, des clés sont trouvées pour écrire sans faute et plus vite. L’estime de soi remonte sur le baromètre du bien-être au travail. Bref, écrire redevient un plaisir.

* Christelle Martin-Lacroux : "Le statut des compétences orthographiques dans le processus de recrutement". 2015