France Meta, quelques mots des fondateurs ...

C'est là et maintenant.  

Aucune mention des candidats à l’élection présidentielle et pourtant, comme pour les moteurs de recherche en 1999, le e-commerce en 2004 ou le cloud en 2008, tellement de devenirs pour la France sont en gestation.  

C’est là et maintenant que le web3 est en train de se définir. Chacun y va de sa définition, les livres blancs ne vont pas tarder à fleurir, les interviews sur les plateaux vont se multiplier ... et une impression de flou persistant car ce concept est en cours de fabrication collective. 

Et c’est ici et maintenant que le Metaverse pose ses fondations. Pour cette raison les 2 fondateurs de France Meta, Pierre et Emmanuel, serons à DUBAI le 7 mars pour comprendre, penser et vous représenter sur les lignes fortes qui s’écrivent sous nos pas, à tous.  

Le mot « collectif » est lâché . Les pierres de l’édifice sont en cours d’ajustement. Une d’entre elle s’appelle « métaverses ». Mark Zuckerberg a donné sa définition, une sorte de Second Life ressuscité et dopé par des lunettes 3D. Avec en plus une mise en avant personnelle et « avatardisée ». C’est la démarche normale d’un GAFA qui tente le paramétrage centralisé de cette vague technologique et sociale.  

Nous pensons différemment. Nous ne souhaitons pas laisser à d’autres la primauté.Nos convictions sont « vent debout » contre cette centralisation rampante et quelques lignes de force illustrent un devenir tout autre : « les multiples » métaverses et non pas « les quelques » métaverses : 

1. Chacun aura d’ici un an son métaverse. Cela s’est produit pour le PC quand il s’est appelé Personal Computer au début des années 80. En réaction d’ailleurs à la centralisation de l’informatique, les « mainframes » à l’époque même si le « départemental » avait initié le mouvement. Démarche identique pour les sites internet qui étaient l’apanage des sociétés en 1994 ... puis celui de chacun dans les années 2000 mais avec une récupération sous forme de page personnelle par Facebook et consors.  

2. Chaque collectif aura son metaverse. Que ce soit une famille, un service, une association, une PME, une start-up, une commune ... le métaverse sera un des endroits privilégiés, privés ou pas, pour échanger, partager, converser, construire, ... avec tous les outils déjà à disposition et ceux permis par les blockchains. Et tous ces métaverses seront connectés les uns avec les autres, par des lieux de téléportations si vous êtes fan de Star Trek ou des cabines téléphoniques si Matrix vous habite. 

3. L’ère du consossesseur est là. Le mot n’est pas beau, contraction de Consommateur-Possesseur. Car la blockchain, en gestation et POC depuis 7 ans, permet maintenant de générer des propriétés digitales très facilement. La tokenisation et maintenant les NFTs sont depuis un an la partie la plus visible. Mais la véritable fonctionnalité qui change tout est l’échange de pair à pair (ou P2P), ce transfert de propriété de personne à personne qui est en phase, et même résonne fortement, avec l’économie circulaire, solidaire, de partage, de troc ... si nécessaire par période difficile. 

4. La DAO est permise par cette multiplicité de métaverses. DAO pour « Distributed autonomous organisation » : organisation distribuée ou décentralisée. C’est l’outil démocratique par excellence qui permet de définir localement une constitution et de la mettre en œuvre à l’échelle d’un macro-metaverse ou d’un micro et même nano-metaverse. La démocratie multi-niveaux est en train de s’esquisser là pour permettre d’avoir un vote utile, avec un impact visible, à son niveau et redonner une motivation d’action visible.

Vous sentez bien maintenant, nous espérons, la nature de l’association que nous mettons en place. Ce n’est pas un « think tank » mais bien plus un « act tank ». Et un act tank d’utilité publique car il va proposer des solutions concrètes et répondre aux questions qui ne se posent pas encore en ces termes comme « comment créer son métaverse en 2h ? » ou « quel outil de gouvernance pour 10, 100, 1000 ou plus de membres ? ».  

Nous concevons l’association comme un laboratoire, « eat your own food » qui est vivant, et un lieu d’expérimentation et diffusion de solutions pratiques et concrètes. 

Là ausside multiples points singuliers comme, par exemple : 

1. Il n'y aura pas de bureau si cher au1,2 million d'associations en France (record mondial) pour éviter toute lourdeur et empêcher la vitesse opérationnelle dont on a besoin dans unenvironnement à mutation rapide.  
2. Les expertises et bonnes volontés auront leur part de métaverse ou un autre pour échanger, produire, recommander ... et chacun aura sa salle de téléportation ou de conférence commune avec les autres. 

Nous allons finir par une mauvaise et une bonne nouvelles.  

La mauvaise nouvelle est que l'ensemble {blockchains, NFT, metaverses, DAO, Web3, ...} n'est qu'à 1% de son développement. La bonne nouvelle est qu’il reste 99% à imaginer et construire. 

Ensemble.

Emmanuel Moyrand et Pierre Paperon

Lien pour adhérer et recevoir la newsletter : BBulletin d'adhésion à France Meta pour 2022.

PS : à tous les inquiets de ces mondes virtuels qui pourraient ressembler à autant de paradis artificiels à la suite de ceux de Baudelaire, les fondateurs souhaitent vous rassurer. Cette association a été mise en place depuis une maison et une ferme dans le Berry (pas très loin de George Sand - je vous rassure tout de suite : rien à voir avec la crypto du metaverse), et pour l'édito, il a été écrit un matin après avoir, un peu plus tôt, débité un demi-chevreuil et débité une 1/2 stère de bois. La tête dans les virtuels mais les pieds dans l'herbe fraiche. Un peu gelée mais plus étincelante que n'importe quel pixel.