Guerre des droits et d’exclusions dans le monde homosexuel


 

 Le désordre sexuel est en train de franchir en occident une nouvelle étape de son évolution. C’est ce qu’on peut conclure après l’incident qui a divisé les manifestants de la dernière Gay Pride le 7 juillet dernier à Londres, les militantes « féministes » accusant les transgenres de vouloir éradiquer les lesbiennes.

Tout a commencé, rapporte la Revue « Nature Santé évolution », lorsqu’un groupe de femmes lesbiennes « féministes » a réussi à prendre la tête du défilé avec une bannière accusant les activistes « transgenres » de vouloir les « éradiquer les lesbiennes ».

Les femmes veulent le droit de devenir hommes

Les « activistes transgenres » sont les personnes qui revendiquent le droit pour les femmes qui le souhaitent de se déclarer hommes, et vice versa, mais aussi de changer de statut sexuel à volonté (pour devenir bi, indéterminé, neutre, etc. Ils sont accusés de programmer la disparition des lesbiennes, au motif que chaque fois qu’une femme lesbienne change de genre pour devenir homme, le couple anciennement constitué de deux femmes lesbiennes (comme autorisé par « le mariage pour tous » devient un simple couple constitué d’un homme et d’une femme comme les hétéros !

 Les adversaires des militants transgenres estiment qu’ainsi disparaissent deux lesbiennes, puisque la lesbienne qui reste en couple avec une femme devenue homme ne peut plus être authentiquement désignée comme lesbienne ! Les transgenres seraient donc en pleine violation des droits des lesbiennes, en attendant l’avènement d’une loi du « transgenre pour tous », reconnaissant le droit pour la femme de se déclarer officiellement homme.

Naturellement, pour qu’une lesbienne devienne homme, il faut une intervention médicale (traitements hormonaux, chirurgie, etc. que les lesbiennes « féministes » traitent de « mutilants, inutiles, homophobes, dangereux et misogynes… », dénonçant en conséquence « une forme d’abus médical misogyne contre les lesbiennes », comme si ce n’était pas un choix. Entre autres, pour se faire identifier comme homme, la lesbienne doit ingurgiter des hormones mâles et se faire amputer les seins. Sans compter que les hormones pour changer de sexe prises après la puberté, aux dires des spécialistes, peuvent provoquer de graves problèmes de santé, tels que le kyste ovarien, ou la modification irréversible des cordes vocales

Fatalement, toutes ces données appellent le questionnement suivant : pourquoi dans un couple de lesbiennes, ou d’homosexuels prétendument égalitaire et harmonieux, une femme lesbienne voudrait-elle payer un tel prix pou devenir un homme ? Envie d’être bisexuel, ou se pose-t-il un problème de rôle masculin dans un couple de lesbiennes ?, Dans ce cas, sa conjointe ne pouvant plus être authentiquement désignée comme lesbienne, que devient la lesbienne qui reste en couple avec une femme devenue homme ? Au demeurant, dans un couple homosexuel, ne se pose-t-il pas aussi une problématique psychologique de domination/soumission 

Des hommes hétérosexuels deviennent femmes lesbienne

 

 

 


 

Les préoccupations des lesbiennes féministes, (malheureusement pour elles) ne s’arrêtent pas à la crainte de voir leurs conjointes se muer en conjoints. Elles découvrent une multiplication des cas d’hommes hétérosexuels  qui s’identifient désormais comme femmes lesbiennes.

 

Dans le groupe transgenre, dont le principe est que chacun est libre de déclarer l’identité de genre qu’il souhaite, sans aucune restriction, et que rien ne doit interdire à un homme de se déclarer lesbienne, des hommes qui restent hommes, gardent leur sexe d’homme, mais déclarent qu’ils sont des « femmes lesbiennes ». Et du coup, ils revendiquent le droit de prendre comme partenaires sexuelles des femmes lesbiennes !! Ils sont évidemment accusés par les lesbiennes féministes, de « forcer les lesbiennes à accepter le pénis comme un organe sexuelle féminin, et ainsi promeuvent l’accouplement entre des parties génitales mâles et femelles comme une forme de sexualité lesbienne. »

 

Il n’est pas inutile de signaler par ailleurs que sur cette plate forme qui se promène désormais dans le monde pour organiser la Gay Pride en vue de montrer que les Lesbiennes, Gays, Bisexuel, Trans, Indéterminé et autres genres (LGBTI+ ) sont « libres d’être qui ils ont envie d’être et aimer qui ils ont envie d’aimer », il existe un genre dit "Fluide" pour désigner une personne qui passe régulièrement d'un genre à l'autre. Et ce n’est pas la déclaration de Maputo, soit dit en passant, qui condamnera ce genre, puisqu’elle permet à l’être humain « la libre disposition de son corps »

 

Manifestement, les lois occidentales permissives qui ont sorti l’homosexualité de sa sphère privée pour l’inscrire dans le champs des Droits humains, et ensuite légalisé le couple marié des homosexuels, n’avaient pas prévu que leur « nouveau droit » évoluerait de déviances en dégénérescence vers un désordre sexuel généralisé qu’on ne trouve même pas chez les animaux sauvages, et cela avec le concours de la science médicale dont on peut commencer à croire que, sous le diktat des lobbies pharmaceutiques, « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » et de la société humaine.

 

Cette bataille interne qui va fatalement se répercuter sur notre Continent dont certains dirigeants mimétistes considèrent l’homosexualité comme une modernité de vie, tandis que d’autres l’imposent de fait comme moyen d’ascension sociale, se produit alors que les homosexuels plaident partout dans le monde pour avoir le droit d’adopter des enfants, malgré leur déni de la procréation. Une problématique sociétale sur laquelle nous avons déjà ouvert le débat dans un récent ouvrage publié aux Editions universitaires européennes, sous le titre : « Homosexualité :l’ADN humain peut-il corriger le Dieu créateur ? » (ouvrage d’une centaine de pages vendu en ligne sur le lien suivant : www.morebooks.fr)

 

 


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