Immobilier : malgré la crise sanitaire, le marché s’est montré résilient en 2020
Alors que l’année 2020 a été marquée par les confinements successifs, le secteur de l’immobilier qui avait été mis à l’arrêt au printemps dernier a rattrapé son retard à partir de septembre 2020 et les prix ont continué de grimper dans de nombreuses grandes villes, à l’exception de Paris. Voici quelques enseignements qui ressortent de la dernière note de conjoncture des notaires.
1 024 000 transactions réalisées dans l’ancien en 2020
D’après les Notaires de France, au 31 décembre 2020, 1 024 000 transactions dans l’ancien ont été enregistrées, soit une baisse de 4% comparé à 2019.
« Ce qui pourrait apparaître pour une contreperformance doit évidemment être relativisé au regard de la période de quasi-interruption du marché lors du premier confinement du printemps 2020. Ce rythme se confirme d’ailleurs encore, avec un montant cumulé de 1 046 000 transactions à fin février 2021, soit - 2,3% sur un an », indiquent les notaires.
Des prix en hausse en région
En région, dans les grandes villes ou agglomérations, les prix au m² des appartements anciens ont connu une hausse en 2020, comme c’est le cas à Dijon, Saint-Étienne ou encore Strasbourg.
Du côté des maisons anciennes, au 4ème trimestre 2020 on enregistre des hausses de + 13,7% à Saint-Étienne, + 12,4% à Metz, ou encore + 9,2% à Lyon.
Quelles tendances se profilent pour mai 2021 ?
« Les prix des appartements s’orienteraient franchement à la baisse à Bordeaux (- 5% attendus à fin mai 2021), alors que la hausse décélérerait fortement à Rennes, là où elle se maintiendrait dans d’autres villes telles Nantes, Montpellier, Caen, Rouen, Grenoble et Toulouse. Pour les maisons, les prix subiraient un fort ralentissement de la hausse dans les agglomérations de Lyon et du Havre », notent les notaires.
Source : Le Progrès