J’aime mon entreprise, mais je n’ai plus de MOTIVATION : que faire ?

J’aime mon entreprise, mais je n’ai plus de MOTIVATION : que faire ?

Le sujet revient constamment. J’aime mon industrie, je travaille depuis 15 ans au même endroit, j’ai vu l’entreprise prendre son envol et j’ai participé à sa croissance, seulement, je ne suis plus motivé par mon travail.

C’est embêtant quand tu as enfin trouvé une entreprise qui te corresponde aussi bien dans tes valeurs que dans sa manière de fonctionner et que tu observes la perte de motivation ou que tu t’ennuies.

Certains de mes clients me disent, si je pouvais juste appuyer quelque part sur le bouton “je veux adorer mon travail”, je le ferais ! C’est malgré eux que cela arrive. Et j’avoue que c’est déroutant, on se sent coincé dans un cul-de-sac sans avoir d’issues. Enfin c’est ce que l’on pense et ressent, car il y a toujours un chemin aussi petit qu’il soit.

Plusieurs raisons peuvent expliquer cette perte de motivation. La principale raison c’est que l’on change.

L’humain change

Le monde, la terre, l’humain sont en perpétuel changement. Tout change. Les aspirations changent. Si par exemple tu as pris tes décisions selon une image que tu t’es faite lorsque tu avais 22 ans, il est très probable qu’à 42 ans, tu aies changé et que ta vision du monde ait elleaussi changé. Et dans ce cas, tu n’as plus les mêmes besoins.

Alors, redéfinis tes besoins. Regarde ce qui est important pour toi aujourd’hui. Il se peut en faisant l’exercice que tu ais l’impression de trahir le – jeune toi – qui voulait plus ou qui avait des rêves plus grands. C’est correct, aujourd’hui, que veux-tu dans ton travail ?

Se redéfinir en tant que femme

Si tu es une femme, il se pourrait que tu aies besoin de refaire ta place dans ta VIE. Je le mets en majuscule, car si tu t’es mise de côté pendant quelques années pour fonder ta famille, tu pourrais t’être perdue en chemin. Qui es-tu ? Qu’aimes-tu ? Tu as changé, c’est sûr, mais tu ne te reconnais plus physiquement et tu n’es plus en contact avec tes besoins puisque tu laissais les besoins des autres passer avant les tiens.

Dans un premier temps, c’est de prendre du recul face à ta vie personnelle, te redéfinir et faire le même exercice dans ta vie professionnelle.

Dans ce e-book gratuit, je te donne un exercice qui va t’aider à faire le premier pas à travers toi.

Le besoin d’utilité

Pendant longtemps, on avait un travail pour pouvoir répondre aux besoins primaires, aux besoins physiologiques comme dit Maslow. C’est-à-dire, avoir un toit sur la tête, se nourrir et se vêtir. Peu importe le travail, on le prenait, car il apportait du pain sur la table. On remarque de plus en plus que ces besoins sont acquis. Attention, je ne dis pas que c’est le cas pour tout le monde, car plusieurs n’ont pas la chance d’avoir cette base. Je parle plus à la personne qui a cela et qui sent une perte de motivation.

Se pourrait-il que ton emploi ne te donne plus satisfaction, car tu ne vois pas ou tu ne vois plus l’impact direct de tes gestes et de tes tâches ? Voudrais-tu te sentir plus utile ? As-tu envie de participer à une vision plus grande que toi ?

Si tu réponds oui à toutes ou à une de ces questions, essaye de définir qu’est-ce que l’utilité pour toi et en quoi penses-tu être utile dans l’entreprise que tu aimes. Imagine-toi, sans limites et surtout sans penser à comment tu le ferais pour convaincre la direction.

Maintenant, tu sais que tu peux aider plus, faire plus, te sentir utile et tu sais comment le mettre en place. Il ne reste plus qu’à confronter ce que tu as imaginé à la réalité et te faire un plan d’action.

Encore une fois, ce ne sont que des pistes, à toi de voir si tu en fais quelque chose.

 

Dans la vie, on a toujours le choix : aimer ou détester, assumer ou s’enfuir,
avouer ou mentir, être soi-même ou faire semblant.
Nelson Mandela

Vouloir moins

Se pourrait-il qu’à un moment dans ta vie, tu voulais plus. Une maison, une voiture, un chalet, un bateau, des voyages, etc. Est-ce possible que tu réalises que ta motivation n’est plus dans l’accumulation de biens matériels et que le travail que tu fais ne correspond plus à ce que tu veux dans ta vie ?

Que penses-tu de commencer à regarder, dans ton entreprise, les autres postes et les débouchés qui correspondent à ton besoin ?

La peur

Zarah : je sais que je ne suis plus bien dans mon travail, mais j’ai peur. J’ai peur de me planter, de ne pas y arriver et de passer à côté de ma vie.

Et si je te répondais : si tu ne faisais rien, n’aurais-tu pas l’impression de te planter, de ne pas y arriver et de passer à côté de ta vie ?

Peu importe le choix que tu feras, c’est le tien. Vérifie quelles conséquences tu veux vivre et accueille l’état de peur.

Est-ce que cet article t’aide à y voir plus clair ?

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Linda Kabombo

Founder and CEO Ici et Ailleurs Magazine|| CEO Amani Advice || Speaker || Co-Founder Talent Boost Invest By IA and Mpelod ONG || Author || Personal Branding Coach || Forbes 30 under 30 (2018) || Founder Usalama Car

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Evelyne bonsoir. Beaucoup de philosophie Jean Philippe

La compagnie est une chose le poste occupé c est autre chose Il est peut être temps de changer de poste au sein de la société Si aucune opportunité en i terne commencer une recherche dans d autres sociétés

Evelyne Justaume

Consultante formatrice chez DOPAMINE CONSEIL

6 ans

C'est comme dans un mariage qui s'use, il n'y a que 3 solutions : la première (plutôt masculine...) : prendre une ou plusieurs "maîtresses", c'est-à dire ici trouver d'autres centres d'intérêt que son travail, pour continuer à se sentir gratifié. Mais c'est consommateur de temps, et le risque (comme avec la maîtresse) c'est de se prendre de passion et de délaisser  à terme son travail...au risque de le perdre ! La deuxième (plutôt féminine...) : souffrir en silence pendant plusieurs mois avant de se résoudre à divorcer (démissionner). Prendre le temps de faire le deuil et se reconnecter à ses motivations (plutôt courageux par ces temps de chômage) et...entamer ensuite une nouvelle histoire, plus passionnante ! La dernière étant le status quo, avec un brin de philosophie...à chacun de choisir.

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