Je sais que je devrais... et je ne le fais pas !

Je sais que je devrais... et je ne le fais pas !

Cette affirmation vous dit quelque chose? Nous sommes tellement nombreux à procrastiner qu’un professeur de l’université d’Ottawa en a fait l’object de ses recherches!

Ce professeur de l’université d’Ottawa (Dr. Timothy Pychyl) sur la procrastination met en lumière un aspect de notre manière de fonctionner qui peut nous éclairer pour l’activité physique.

Les gens procrastinent (remettent à plus tard ce qu’ils ont à faire incluant l’activité physique) parce qu’ils délèguent à leur moi futur l’action en question.

C'est comme s'il y a un manque de connection entre notre moi maintenant et notre moi dans le futur. C’est comme si ce que nous allons devenir était tellement abstrait que nous ne pouvons pas nous projeter dans l’avenir concrètement. Donc nous déléguons les choses les plus rébarbatives à notre moi futur… ! Notre moi futur aura donc une lourde tâche si nous ne faisons rien pour remédier à la situation.

L'étude révèle que nous utilisons des parties différentes de notre cerveau pour nous percevoir dans l’instant présent et dans le futur. Mais ne désespérez pas car il y a une façon de faire pour contrer tout ça.

Curieusement, la manière la plus efficace de contrer les effets de la procrastination et du fait de déléguer les tâches difficiles à notre moi futur est de se pardonner à soi-même; d’être indulgent.

Le fait de se pardonner de procrastiner aura pour effet de nous faire moins procrastiner devant la tâche la fois suivante où nous y serons confrontés et encore moins la fois d’après et ainsi de suite.

Mais la chose à faire qui est la plus bénéfique est d’arrêter d’attendre d’être prêt pour passer à l’action. Notre état émotionnel (croire qu’on est capable) et notre volonté de faire une tâche rébarbative (faire de l’activité physique) n’ont pas à concorder. Ce qui veut dire que ce n’est pas parce qu’on se sent incompétent que ce n’est pas possible de s’attaquer à la tâche. L’idée est simplement d’ignorer comment vous vous sentez devant une tâche rébarbative et de la faire néanmoins sans vous poser de question.

Donc conlcusions: 1. pardonnez-vous au lieu de vous taper dessus et 2. n’attendez pas d’être prêt pour vous mettre en action. Cessez de tergiverser et allez-y!

Bonne réflexion !

Source: Timothy Pychyl, a psychology professor at Carleton University, in Ottawa: http://www.procrastination.ca/


Eric Martel

Coach Lean / Agile chez Desjardins

8 ans

Merci Manon! Très intéressant!

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