Kitambaa, un combat pour la dignité.

Kitambaa, un projet impact.

En Afrique et au Sénégal en particulier, un grand nombre de jeunes filles et de femmes, souvent issues de familles pauvres, choisissent de rester à la maison pendant leurs périodes menstruelles faute de moyens pour gérer leurs menstrues. Une période qui continue de faire l’objet de beaucoup de stigmatisation.

Une situation qui a un impact négatif sur l’égalité des sexes en termes d’éducation, d’emploi, d'accès à des opportunités pour les filles et les femmes.

Kitambaa, qui symbolise la dignité en Swahili, a été lancé dans le but de répondre à la problématique de gestion de l’hygiène menstruelle au Sénégal et de son impact dans la vie des femmes en âge de procréer.

Accompagnée par l'incubateur de makesense Africa à travers le projet AFIDBA, Yaye Héléne, la fondatrice du projet redonne ainsi la dignité à des jeunes femmes en mettant à leur disposition un kit composé de serviettes lavables et d’accessoires (sachets opaques) qui répond à leurs besoins hygiéniques.

Partout au Sénégal, elle porte le combat des femmes pour :

• briser les tabous sur les menstrues ;
• changer les normes sociétales ;
• plaider pour l’adoption de politiques publiques qui prennent en charge la santé et l’hygiène menstruelle ;
• concourir au maintien des jeunes filles en milieu scolaire...

En assurant la formation et la transmission d’un nouveau savoir-faire, Kitambaa donne l’opportunité :

• aux filles d'aller à l'école pendant leurs règles, ce qui améliore leurs résultats scolaires ;
• aux femmes de continuer leurs activités économiques et améliorantes par conséquent leurs résultats économiques à long terme ;
• contribue de manière certaine à augmenter le taux d’adhésion des jeunes filles à l’école ainsi que les performances économiques des femmes en âge de procréer.

Nous avons ainsi distribué plus de 2900 kits menstruels et formés 2000 jeunes filles à la gestion de l'hygiène menstruelles. 

Mon objectif, c'est d'augmenter ma capacité de production de serviettes hygiéniques lavables respectant l'environnement, mais également d'étendre mes activités dans la sous-région.

Aujourd'hui encore, la précarité menstruelle et un vrai sujet, selon l’association Speak Up Africa, en 2021, 45 % des jeunes filles ratent les cours pendant leurs règles.

Si le combat t'intéresse, n'hésite pas à contacter Yaye Héléne.

yaye@kitamba-women.com