L’écume d’une déclaration CIV

L’écume d’une déclaration CIV

Nos jugements se dissipaient comme des songes, pareil à une brume du matin dévoilant le paysage, pour qui le paysage était une vérité dans le réel et que la brume semblait la distance pour tenir la réalité éloigné, si nous ne pouvions pas lever sur les jugements un regard libre, car le pire cauchemar semblait frapper aux portes pour chercher à convaincre, et de ne trouver que portes et volets fermés, alors l’affreux silence de notre infortune à vouloir changer les choses en découvrant que le monde est si vaste, qu’essayer de le comprendre, et s’apercevoir qu’il y a des choses qui ne sont pas faites pour être comprise mais juste ressenties, parce que deux cœurs qui s’écoutent valent mieux que deux intelligences qui veulent avoir raison, ceux-là qui répondent au défi, l’affronte, ils pensent naïvement pouvoir unir volonté et conscience, hors la volonté ne se jette pas à terre, et la conscience comme l’agneau aime à rester innocent, l’un est objet de jalousie et l’autre objet de ruse, dès lors, il appartenait à leur insu de frayer un chemin dans le désordre, car il y a des sillons ou de pauvres diables croient que le royaume des cieux fondé sur l’injustice, peut s’opposer à l’injustice, c’était le venin glacé d’un mal qui cherchait à diviser le mal pour que la vie fasse le bien, car la naissance apporte fécondité, parce que l’évolution est un sentiment qui délivre vers ailleurs, mais être emporté avec son soleil vers un autre astre invisible, c’était peut-être se surprendre à dire des choses stupides, car l’autre terrain était de repousser les jugements pour gagner en liberté, de faire d’une pierre trois coups, et repousser les limites que le cadre imposait, ce cadre véreux qui cherchait toujours à condamner et punir à la place d’aider, ce cadre qui cherchait à rendre esclave en corrompant, et il y avait du taf car beaucoup d’homme de désordres cherchaient à brouiller les pistes, alors chercher le respect quand devant les souffrances, les éclats de rire éclataient, et que livide et sans éclats face à des passions sans saveurs, chercher le calme dans la lutte pour rester homme de vérité, homme du peuple et homme de conscience, parce que la liberté n’était pas qu’une chose aseptisé, lisse, pleine de fraternité, à se servir de la bonté des autres au prix d’un vide jusqu’à mourir pour ce vide, c’était aussi accorder des libertés aux autres, et aussi lâcher du lest pour que les autres grandissent, ainsi si la liberté était de faire un état sans chef, pour que les coups de vents puissent faire les lois, le pouvoir et les finances, il fallait compter que sur les parts de gâteau, quand les jalousies sont féroces, en général ce ne sont pas les faibles qui se disputent les parts, et qui dit dispute dit rarement que cela se passe sans embrouilles, alors allez au front pour des types qui se cachent quand il y a combat, et qui se servent quand le match est fini, et en bonus finir sans part de gâteau, il fallait être vraiment con pour laisser faire, alors la paupière lourde sur les yeux pour tenir éveillé le poids des consciences, la liberté semblait une volonté liée à des principes d’absence de domination, c’était simplement une capacité à penser par soi-même…    

Parce que les mots écrivent sur la feuille, comme les mots résonnent pareil à l’écho d’une voix qui se répètent dans un lieu clos, alors les mystères n’étaient plus, mais les mots et les pensées restaient pour abstraction, parce que chacun pouvait donner aux mots un sens différent, alors le soleil demandait à la lune que chacun pense à chacune, la lune était là mais le soleil ne la voyait pas, il faut la nuit mais la nuit luit, on pensait trop et on ressentait trop, le jour s’échappait à la nuit et la nuit s’effaçait au jour, alors la tristesse liait étroitement l’insuffisance de trouver un remède, ainsi à chercher un équilibre, tout compte fait, il valait peut-être mieux être en règle avec sa volonté plutôt que sa conscience…

Grands avec les grands, médiocres avec les médiocres, resté fidèle à ses alliés dans le succès, et les délaissés dans le malheur dans un monde saturés de mensonges, le propre du mensonge était son caractère infini, alors transformé le goudron sur la surface impropre, en ignorant les guerres parmi un monde ou la cruauté dépassait ce que l’imagination pouvait assimiler, et ainsi, si le pouvoir se faisait au détriment d’autrui, l’amour pouvait sembler chaud en hiver, hors chercher à comprendre les hurlements dans lesquels chacun se définissaient, la route semblait évidemment fausser, car pour accepter la raison aux ignorants et la connaissance aux sages, il s’agissait de rassembler et non pas de diviser, tout le reste pouvait paraitre vain, mais encore une fois, il valait peut-être mieux se taire que de penser l’ouvrir, ce qui pour l’époque, n’était pas simple tant les gens parlaient pour ne rien dire, et qu’aussi la dimension de l’univers ne pouvait s’associer à de ridicule malentendu, ce qui vous le conviendrait, semblait une bêtise, tant la liberté était le fruit pour lutter contre les certitudes et superstitions trop facile, et qu’en secrétant cette bave, celle d’un terreau nourrissant les fleurs d’un cimetière allaité par la pluie, parce que celui qui était jugé sur le banc des coupables, libérait d’un poids par sa bonne volonté, que ce soit pour une raison économique ou qu’il s’agisse de la faiblesse de ses opposants, il était dérangeant de voir que celui qui alimentait de bois la locomotive, trimait pour les autres et que les autres profitaient de sa force de travail sans redistribuer, en dansant sous la pluie avec la primeur de leur vol sans pudeur et sans honte…

À propos des conséquences que le lourd soit traversé par le léger, pareil à un roseau pliant sous l’effet de la tempête, parce qu’à croire changer sans faire d’effort, et penser que par les désirs, une place au soleil vous attend, c’est se mettre deux fois le doigt dans l’œil, mais non pas un œil, mais les deux, et à croire que porter des lunettes c’était se protéger, c’est même trois fois se fourvoyer, hors croire en une vérité alors que les certitudes n’existent pas, cela semblait le projectile inouï d’un petit songe noyé dans l’univers, hors le propre de la liberté ne pouvait se consumer dans un terrible brasier, ce qui paraissait vain, tant l’aspect effrayant semblait aspiré par les crédulités, qui pensaient que fuir devant les incendies, alors le rêve échappé de la démence semblait le couvercle éternel à ouvrir, pour y puiser un insondable rire se gargarisant devant l’absurdité de l’existence...

Il me semblait depuis quelque temps, voir sur terre une agonie, comme la descente aux enfers d’un pessimisme répandant l’obscur asile d’un néant pour se sentir supérieur, comme si la pureté comme la laine blanche du mouton était le symbole pour dominer les esprits, alors pour diviser et régner, c’était à celui ou celle qui broyait les espoirs en caressant les profondeurs noirs, les apôtres de la nuit roulaient l’œil fauve dans les gouffres d’ombres, et à éteindre les prisons, plonger dans les ténèbres, et faire de midi un carnage, c’était un pouvoir tant le désespoir se respirait parmi la triste réalité, car à chambouler les consciences, les esprits se rangeaient…

Que d’hypocrisies et de médiocres cruautés parmi la morale des hommes, les uns se cachaient, d’autres poignardaient dans le dos, quand ce n’était pas retourné sa veste, faire l’innocent alors que les coupables se trahissaient, il fallait user de petitesses, de stupidités et de ruses pour s’octroyer un peu d’espaces, alors faire de l’intelligence de bas étage, ou encore tenter de reproduire, de fuir ou de mentir, seuls quelques hommes restaient encore enfant, à cultiver dans les souvenirs du passé, l’espoir pour rester positif dans ce monde angoissant…

À vouloir courir après les richesses, et refusé l’humanité au nom des excès pour s’accaparer toujours plus de bien, cela avait pour effet de rendre l’homme inexplicable et étranger au monde qu’il habitait, parce que la cruauté les peignait, hors ces hommes ne demandaient que de l’amour pour être libéré, car il semblait improbable de penser, que le prix d’un homme pouvait avoir moins de valeur que le prix d’une voiture, car si l’inhumanité faisait la valeur de l’homme, alors l’homme s’appauvrissait lui-même…

À l’opposé, il y avait un accroissement de la pauvreté, la précarité grandissait, ce n’est pas que les gens ne voulaient pas travailler, mais les structures manquaient pour les accueillir, même les bénévoles se soumettaient au politique par dépendance de subventions, l’isolement faisait rage, et la misère avançait, la contradiction des gens qui voulaient travailler et des recruteurs qui ne trouvaient pas de salariés, semblait un problème récurrent, le souci, c'est qu’entre les étages cela ne discutaient pas, le lien entre les politiques et le terrain semblait boucher, parfois les recruteurs reprochaient aux anciens leurs âges, les clichés avaient la vie dure, pour beaucoup de recruteurs l’expérience n’était pas une priorité aux profits de l’énergie, ce qui était totalement faux, il y avait aussi le problème de la mobilité, car une personne qui faisait le ménage à la défense, n’avait pas les moyens d’y habiter, alors faire le trajet pour gagner pas grand-chose, au final, c’était un calvaire, sans parler de la pression de serpiller des surfaces grande comme Carrefour en une matinée…

Les rendez-vous à France Travail demandaient du temps ce qui manquait aux demandeurs d’emplois, et comment une famille monoparentale pouvait se libérer pour travailler lorsqu’elle gardait un enfant, pour les sans-papiers c’était très dur, il fallait vivre cinq ans dans le pays avant de bénéficier des prestations sociales, pour ceux qui étaient intégrés, ces gens n’imaginaient même pas avoir la chance de travailler, ils n’imaginaient même pas faire un travail qui leur plaisent, rendez-vous compte, la question était de savoir comment les réinsérer, il y avait bien des séminaires pour les plus malins afin de trouver du travail, mais à l’échelle national c’était une goutte d’eau dans l’océan, et l’océan avait une drôle de couleur et ne parlons pas des odeurs, en somme pour les pauvres ça devenait de plus en plus dur, non pas que le progrès soit une mauvaise chose car chaque époque traversait des difficultés, et qu’il était un peu trop facile de dire qu’il s’agissait que de s’adapter, ce qui gênait, c'était la période pour s’adapter, ce passage qui faisait froid dans le dos, il y avait qu’à voir en ce moment avec les IA ou les voitures électriques, les gens frémissait dans l’attente de l’avenir, nos sociétés en dépendaient mais à quel prix, il y avait de l’argent pour faire les guerres mais pour aider c’était le désert, les ministères avaient coupé les robinets pour les aides au travail, c’était ainsi pour tous les ministères, quelles pouvaient être les risques, les lois se durcissaient, France Travail avait réduit le temps d’indemnisation afin que les demandeurs recherchent activement du travail, c’était la tyrannie des tyrans poussée à son extrême, peut-être qu’à un moment le résultat avait porté ces fruits, mais la conséquence, c'est qu’aujourd’hui, le chômage augmentait…

Comment se faisait-il que l’on tapait sur les plus défavorisés pour tenter de réduire le chômage ?

Œuvré en tentant de créer des ponts pour lutter contre la misère, car le gouffre sans fond effrayait, parce que devant l’abime, les limites paraissaient sans frontières, et à faire trembler l’obscurité, combien d’homme vivant dans la simplicité pouvait être sujet à des maux, et que l’homme sophistiqué, s’il ne savait pas supporter un peu de souffrance, pouvait s’attendre à beaucoup souffrir, car science sans conscience n’était que ruine de l’âme, alors enlever le progrès, les erreurs, les vices et le travail, tout pouvait paraitre bien, car il semblait que ce soit l’abus des facultés qui rendent malheureux, on pouvait être heureux avec pas grand-chose, mais avec le monde qui se construisait ou il y en avait plus que pour le fric, c’était de plus en plus difficile, alors si tout était sans remède, il semblait bon de se raccrocher aux espoirs pour ne pas abandonner, car il ne s’agissait pas d’être frustré et que le monde ne cède pas à nos désirs, mais plutôt d’adapter nos désirs à vivre dans ce monde, autrement dit, la vie n’était pas d’attendre que l’orage passe, mais d’apprendre à danser sous la pluie...

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