Chômage structurel des jeunes face au "pacte d'excellence", le si mal nommé.
Alors que l'enseignement flamand caracole dans les sommets du classement Pisa, dans le même pays, avec les mêmes moyens, l'enseignement francophone peine fort à la traîne.
Comment est-ce possible? Il faut sans doute essayer de comprendre qui dans l'enseignement francophone est aux manettes.
Ce n'est certes pas le pouvoir politique, quel que soit le parti au pouvoir, qui fait la loi. Les syndicats de l'enseignement francophone imposent depuis des décennies leurs propres diktats.
Sureffectifs inutiles, comparés à d'autres pays, réduction des horaires et nombreux longs congés de maladie ne sont qu'une partie de l'équation.
Fort heureusement, pour les parents les plus vigilants ou les plus avertis, le problème est résolu par le choix encore possible de l'école. Un cinquième des écoles francophones sont probablement au niveau de l'enseignement flamand. Les résultats du classement Pisa par établissement francophone sont des secrets d'Etat.
Quant aux autres écoles, souvent situées dans les quartiers les plus défavorisés, c'est loin d'être le cas. C'est pourtant là que l'exigence de résultats du travail des enseignants devrait être fortement encouragé et même exigé.
Si les élèves sont nuls, ce n'est pas leur faute. Aussi longtemps que la pression ne sera pas mise sur les enseignants laxistes, chaque classe d'âge annuelle en subira les conséquences malheureuses.
Le chômage endémique des jeunes francophones est la preuve par neuf de l'échec de l'enseignement francophone, et non celui des victimes individuelles d'un système déficient.
La faillite avérée de l'enseignement francophone aura des conséquences néfastes pendant des décennies sur l'économie wallonne et bruxelloise. Nous manquerons de candidats qualifiés dans de très nombreux métiers, et les exclus de l'économie seront un poids grandissant sur toute la population.
Des remèdes à tous les étages doivent être trouvés dans l'urgence. Le nouveau gouvernement wallon doit s'y atteler, la région bruxelloise, si déficiente, aussi.