La création d’entreprise est toujours une aventure !
Le dictionnaire Larousse propose plusieurs définitions du mot « aventure ». Concernant notre propos, il me semble pertinent d’exposer et clarifier deux d’entre elles.
La suivante est à écarter résolument :
« Toute entreprise où le risque est considérable et dont la réussite est douteuse. »
Le risque est en effet une composante importante de l’aventure en général, et de l’aventure entrepreneuriale en particulier. La montée d’adrénaline qu’il génère en est même un des carburants essentiel.
Cependant, même (surtout) les aventuriers de l’extrême commencent par calculer les risques et tendent à les réduire au minimum. La part de risque doit donc être considérée pour atteindre un succès qui, lui, sera considérable.
Pour un aventurier, la réussite n’est jamais douteuse. Il est certain du succès de son entreprise. Sinon pourquoi se lancerait-il ?
L’entrepreneur qui doute de la réalisation heureuse de son projet doit impérativement s’abstenir. Comment réussir lorsqu’on est persuadé de l’échec ?
Au contraire, la seconde définition du Larousse, me semble tout à fait adaptée :
« Entreprise comportant des difficultés, une grande part d’inconnu, parfois des aspects extraordinaires, à laquelle participent une ou plusieurs personnes. »
Tout aventurier s’attend au meilleur et à vivre l’extraordinaire (au sens littéral du terme). Il s’agit même de sa motivation essentielle.
Concrétiser de petites ou de grandes ambitions se réalise rarement dans la solitude et le concours des collaborateurs est souvent (toujours) la clé de la réussite. La rencontre de l’autre participant bien évidemment à l’extraordinaire de l’aventure.
Enfin, le créateur d’entreprise ne doit surtout pas ignorer, ou feindre d’ignorer les difficultés de la tâche à accomplir. Et la part d’inconnu n’est pas non plus à sous estimer.
Certes, la majorité des entrepreneurs savent, doivent avoir la conviction « chevillée au corps », que leur idée est excellente, novatrice, que leur produit est révolutionnaire. Pour autant, ce n’est pas parce que cette conviction existe, ni même parce que le concept se révèle réellement brillant que la réussite est assurée.
La vraie question à laquelle le créateur d’entreprise doit impérativement répondre, en toute neutralité et impartialité, pour affronter victorieusement les difficultés tout en balisant la part d’inconnu est la suivante :
« Mon projet est formidable. Maintenant, est-il susceptible de rencontrer son public ? »
Si la réponse est positive, alors le triomphe est quasiment garanti.
Consultant ETL
6 ansUne belle invitation à entreprendre ! Merci M.Bourcier