La culture à tous bouts de champs
Jamais on ne sait ce qu’on fabrique. Ceux qui disent le contraire mentent. Ceux qui savent feraient tout au plus œuvre de pouvoir mentir sur ce qui les traverse et finalement inverse. J’aurai passé ce temps à interroger ce qui mine l’individu. J’en suis arrivé à la conclusion que ça ne pouvait être que le cul. Vous sortez, voyagez, rencontrez du monde, tôt ou tard, toujours quelqu’un sera pour vous asséner sa culture. La culture à tous bouts de champs, emblème d’une société qui en son sein abriterait une multitude de sujets. On se réclamerait de telle identité au nom de telle culture. La culture serait-elle l’outil de gouvernance par excellence ? Stratifier la culture aurait pour le coup du sens. Toute discussion relèverait d’une attention déviée portée à cet endroit. Tout ce qui aurait trait à la culture serait supposé de bon ton. Tout ce qui aurait trait au cul serait à bannir des discussions et des prétentions à être. Se faire renaître puis reconnaître par le cul serait insultant. JET16.6©PN