La dégustation des vins de la Rioja avec les vignerons (oenologues).Tasting Rioja wines with winegrowers (winemakers).

La dégustation des vins de la Rioja avec les vignerons (oenologues).Tasting Rioja wines with winegrowers (winemakers).

Mercredi, Hurtado de Amézaga, Telmo Rodríguez, Basilio Izquierdo, María Larrea et Juanjo Santos ont proposé un rendez-vous exclusif avec les Riojas de la Place de Bordeaux.

Ceux qui ont fait le déplacement jusqu'à La Place de Bordeaux proposent une dégustation de proximité et d'exception, centrée sur le vignoble, les communes et les histoires.

Telles des stars du rock sur le point de monter sur scène, cinq grands noms de la Rioja ont attendu devant un public attentif et dévoué avant même le début de la " dégustation de l'année " au Centre culturel de la Rioja. La citation invitait à cela. Les verres, encore vides devant le public, recevraient un joueur de poker d'exception, les cinq Riojas qui se sont rendus place de Bordeaux, le marché le plus select du monde. Tous se sont réunis pour parachever le 135ème anniversaire de Diario LA RIOJA avec la valeur ajoutée d'être racontés par ses protagonistes, les artistes.

Et ce sont des vins qui parlent d'eux-mêmes, mais avec des histoires qui les rendent encore plus grands. Apprenez à connaître les particularités des Tapias, descendants de tant de vignobles du Marqués de Riscal issus des terrasses différentielles de l'Èbre ; l'étrange singularité du Real de Asúa Carromaza, une parcelle privilégiée du CVNE, l'un des temples de l'assemblée ; l'essence de San Vicente de la Sonsierra en triple bouteille à Alma de Contador ; le potentiel de la collaboration DUO, dans laquelle Basilio Izquierdo et Serge Fourton forment un couple de danse de rêve ; ou le personnage pionnier et ambitieux d'YJAR de Granja Nuestra Señora de Remelluri, qui reflète une nouvelle histoire.

Une centaine de chanceux ont été ravis d'une dégustation présentée par Teresa Cobo – directrice de Diario LA RIOJA – et animée par le journaliste Alberto Gil qui a beaucoup donné – également pour parler de la cueillette, de la consommation ou de la valeur des vieilles vignes – mais l'essentiel étaient ces cinq vins dont les prix sont plus élevés à La Place, la Wall Street du vin.

La dégustation de vins et de vignerons au poker, en images Justo Rodriguez " Nous retournons à Bordeaux ", a commencé Francisco Hurtado de Amézaga (Marqués de Riscal), responsable de l'ouverture de la dégustation, se souvenant que la cave Elciego y envoyait déjà des vins à l'époque où la Rioja importait ces maîtres du vin bordelais. Aujourd'hui, il revient avec Tapias, qui provient d'un vignoble principal de la cave, avec des regreffages qui ont maintenu et élargi l'essence qu'il possédait déjàLa dégustation de vins et de vignerons au poker, en images Justo Rodriguez " Nous retournons à Bordeaux ", a commencé Francisco Hurtado de Amézaga (Marqués de Riscal), responsable de l'ouverture de la dégustation, se souvenant que la cave Elciego y envoyait déjà des vins à l'époque où la Rioja importait ces maîtres du vin bordelais. Aujourd'hui, il revient avec Tapias, qui provient d'un vignoble principal de la cave, avec des regreffages qui ont maintenu et élargi l'essence qu'il possédait déjà au XIXe siècle. " C'est une ferme située sur les terrasses de l'Èbre, une zone qui produit des vins avec une structure différente du reste de la ville ", a détaillé Hurtado de Amézaga, révélant que " cela nous fait beaucoup discuter sur le choix de la récolte ". Aujourd'hui, Las Tapias a un moment très propice, où elle acquiert une saveur particulière. Le millésime, le plus vanté de 2021, tout comme les deux vins suivants.

María Larrea, directrice technique du CVNE, a pris le témoignage, soulignant que " la Rioja a une diversité qui nous permet d'élaborer des vins aux profils très différents ". Real de Asúa Carromaza est l'évolution d'une idée, d'un vin né en 1994 en l'honneur de la famille fondatrice et qui a fait un pas de plus en 2019 vers une parcelle de Villalba " avec laquelle nous recherchions un vin précis, qui être l'expression d'un paysage et d'un climat, en préservant son essence, qui nous emmène dans cette garrigue si florale. " " Un vin très Rioja mais différent de ceux que nous élaborons traditionnellement ", a souligné Larrea.

Pour compléter le trio 2021, Juanjo Santos, directeur technique de Bodegas Contador, a raconté comment ils ont été chargés d'élaborer un vin légèrement plus frais. " Nous sommes arrivés à la conclusion que nous voulions valoriser le terroir, mettre en bouteille l'âme de San Vicente, avec des raisins de trois zones différentes (basse, moyenne et haute) ", a-t-il commenté. Tout cela, en mettant avant tout la philosophie de la cave, " traiter la terre avec le plus grand respect car tout le bien que vous lui faites, il vous le rend à la pelle ". Ainsi est né Alma de Contador, " créé pour Bordeaux mais dédié à la fille de Benjamín Romeo ", un vin récolté à moins de trois kilomètres de la cave et avec une déclaration d'intention sur son étiquette : " Il a une touche classique, avec un l'image de Saint Vincent et l'expression au XIXe siècle. " C'est une ferme située sur les terrasses de l'Èbre, une zone qui produit des vins avec une structure différente du reste de la ville ", a détaillé Hurtado de Amézaga, révélant que " cela nous fait beaucoup discuter sur le choix de la récolte ". Aujourd'hui, Las Tapias a un moment très propice, où elle acquiert une saveur particulière. Le millésime, le plus vanté de 2021, tout comme les deux vins suivants.

María Larrea, directrice technique du CVNE, a pris le témoignage, soulignant que " la Rioja a une diversité qui nous permet d'élaborer des vins aux profils très différents ". Real de Asúa Carromaza est l'évolution d'une idée, d'un vin né en 1994 en l'honneur de la famille fondatrice et qui a fait un pas de plus en 2019 vers une parcelle de Villalba " avec laquelle nous recherchions un vin précis, qui être l'expression d'un paysage et d'un climat, en préservant son essence, qui nous emmène dans cette garrigue si florale. " " Un vin très Rioja mais différent de ceux que nous élaborons traditionnellement ", a souligné Larrea.

Pour compléter le trio 2021, Juanjo Santos, directeur technique de Bodegas Contador, a raconté comment ils ont été chargés d'élaborer un vin légèrement plus frais. " Nous sommes arrivés à la conclusion que nous voulions valoriser le terroir, mettre en bouteille l'âme de San Vicente, avec des raisins de trois zones différentes (basse, moyenne et haute) ", a-t-il commenté. Tout cela, en mettant avant tout la philosophie de la cave, " traiter la terre avec le plus grand respect car tout le bien que vous lui faites, il vous le rend à la pelle ". Ainsi est né Alma de Contador, " créé pour Bordeaux mais dédié à la fille de Benjamín Romeo ", un vin récolté à moins de trois kilomètres de la cave et avec une déclaration d'intention sur son étiquette : " Il a une touche classique, avec un l'image de Saint Vincent et l'expression avec privilège, synonyme d'unique, d'authentique et de vrai, ce qu'Alma est pour nous. "

Basilio Izquierdo a été le prochain à présenter sa création, à cette occasion, un 'rara avis', DUO, une collaboration avec son ami Serge Fourton, après que tous deux aient été inclus dans la liste des 50 œnologues d'exception de l'École de Bordeaux. " Pourquoi tant de vins de créateurs, pourquoi tant de personnalisme ", a raconté Izquierdo ce que lui disait sa fille, idéologue de cette brillante symbiose. Et pour échapper à l'unicité, il s'engage à combiner les cinq variétés indigènes de la Rioja " bien que le Garnacha soit majoritaire ", a-t-il reconnu. Il se souvient en temps de pandémie d'avoir envoyé des échantillons à son confrère français pour éclairer le DUO 2019 dégusté ce mercredi ou comment " on enlève un peu par ici et un par là, avec un compte-gouttes calculant les proportions ".

L'épingle a été placée par le premier arrivé à La Place, qui a montré le chemin, YJAR, vers la Granja de Nuestra Señora de Remelluri. " J'y suis allé parce que c'était l'endroit pour parler d'une manière différente de ce qui se passe dans la Rioja, parce que nous avons du potentiel, des lieux, de l'histoire (...) Bordeaux pourrait être une plateforme ", a déclaré Telmo Rodríguez, qui a commencé sa présentation en déclarant " que c'est une grande nouvelle qu'ils parlent de villes et de parcelles. Les grands vins de la Rioja parlent du lieu où ils sont nés ". Cette règle est suivie par YJAR, qui trouve ses racines dans l'histoire et le caractère de Labastida et de ses environs. Encore un trésor à découvrir pour clôturer une dégustation de belles références, à écouter, apprendre et apprécier. Cinq vins génériques versus la classification classique L'un des détails les plus frappants de la dégustation et des particularités des vins est qu'ils portent une étiquette générique, en dehors de la classification Crianza, Reserva et Gran Reserva, qui semblait jusqu'à récemment obligatoire. " Ce sont les critères de qualité donnés par l'Appellation d'Origine, mais bon, ils sont discutables ". " Il y a vingt ans, cela avait du sens ", a commenté Basilio Izquierdo, tandis que Juanjo Santos a souligné la valeur de ces vins " de leur année " qui vont au-delà de ce critère de vieillissement. María Larrea, pour sa part, a voulu " briser une lance en faveur des Reservas et Grandes Reservas qui sont celles qui ont promu la Rioja, il y a de la place pour tout le monde ".


On Wednesday, Hurtado de Amézaga, Telmo Rodríguez, Basilio Izquierdo, María Larrea and Juanjo Santos offered an exclusive meeting with the Riojas of the Place de Bordeaux.

Those who made the trip to La Place de Bordeaux offer a tasting of proximity and exception, focused on the vineyard, the towns and the stories.

Like rock stars about to go on stage, five great names from La Rioja waited in front of an attentive and devoted audience before the start of the "tasting of the year" at the Cultural Center of La Rioja. The quote invited it. The glasses, still empty in front of the audience, would welcome an exceptional poker player, the five Riojas who went to the Place de Bordeaux, the most select market in the world. All of them came together to complete the 135th anniversary of Diario LA RIOJA with the added value of being narrated by its protagonists, the artists.

And these are wines that speak for themselves, but with stories that make them even greater. Get to know the peculiarities of the Tapias, descendants of so many vineyards of the Marqués de Riscal from the differential terraces of the Ebro; the strange singularity of the Real de Asúa Carromaza, a privileged plot of the CVNE, one of the temples of the assembly; the essence of San Vicente de la Sonsierra in triple bottle in Alma de Contador; the potential of the DUO collaboration, in which Basilio Izquierdo and Serge Fourton form a dream dance couple; or the pioneering and ambitious character of YJAR of Granja Nuestra Señora de Remelluri, which reflects a new story.

A hundred lucky people were delighted with a tasting presented by Teresa Cobo – director of Diario LA RIOJA – and hosted by the journalist Alberto Gil who gave a lot – also to talk about the harvest, consumption or the value of old vines – but the main thing were these five wines whose prices are higher in La Place, the Wall Street of wine.

Wine and winemaker tasting in poker, in images Justo Rodriguez "We return to Bordeaux", began Francisco Hurtado de Amézaga (Marqués de Riscal), responsible for opening the tasting, remembering that the Elciego winery already sent wines there at the time when Rioja imported these masters of Bordeaux wine.

Today he returns with Tapias, which comes from a main vineyard of the winery, with regraftings that have maintained and expanded the essence that it already possessedWine and winemaker tasting in poker, in images Justo Rodriguez "We return to Bordeaux", began Francisco Hurtado de Amézaga (Marqués de Riscal), responsible for opening the tasting, remembering that the Elciego winery already sent wines there at the time when Rioja imported these masters of Bordeaux wine. Today he returns with Tapias, which comes from a main vineyard of the winery, with regraftings that have maintained and expanded the essence that it already had in the 19th century. "It is a farm located on the terraces of the Ebro, an area that produces wines with a different structure from the rest of the city", detailed Hurtado de Amézaga, revealing that "this makes us discuss a lot about the choice of the harvest". Today, Las Tapias has a very favorable moment, where it acquires a special flavor. The vintage, the most vaunted of 2021, as well as the following two wines.

María Larrea, technical director of the CVNE, took the testimony, emphasizing that "Rioja has a diversity that allows us to make wines with very different profiles". Real de Asúa Carromaza is the evolution of an idea, of a wine born in 1994 in honor of the founding family and that took a step further in 2019 towards a plot of Villalba "with which we were looking for a precise wine, which would be the expression of a landscape and a climate, preserving its essence, which takes us to this very floral scrubland." "A very Rioja wine but different from those we traditionally make," Larrea emphasized. To complete the 2021 trio, Juanjo Santos, technical director of Bodegas Contador, recounted how they were tasked with making a slightly fresher wine. "We came to the conclusion that we wanted to enhance the terroir, to bottle the soul of San Vicente, with grapes from three different areas (low, medium and high)," he commented. All this, while putting above all the philosophy of the cellar, "treat the earth with the greatest respect because all the good that you do to it, it returns to you in spades". Thus was born Alma de Contador, "created for Bordeaux but dedicated to the daughter of Benjamín Romeo", a wine harvested less than three kilometers from the winery and with a declaration of intent on its label: "It has a classic touch, with an image of Saint Vincent and the expression in the 19th century. "It is a farm located on the terraces of the Ebro, an area that produces wines with a different structure from the rest of the city," detailed Hurtado de Amézaga, revealing that "this makes us discuss a lot about the choice of the harvest." Today, Las Tapias has a very favorable moment, where it acquires a special flavor. The vintage, the most vaunted of 2021, as well as the following two wines.

María Larrea, technical director of the CVNE, took the testimony, emphasizing that "Rioja has a diversity that allows us to make wines with very different profiles." Real de Asúa Carromaza is the evolution of an idea, of a wine born in 1994 in honor of the founding family and which took a step further in 2019 towards a plot of Villalba "with which we were looking for a precise wine, which would be the expression of a landscape and a climate, preserving its essence, which takes us to this very floral scrubland." "A very Rioja wine but different from those we traditionally make," Larrea emphasized.

To complete the 2021 trio, Juanjo Santos, technical director of Bodegas Contador, recounted how they were tasked with making a slightly fresher wine. "We came to the conclusion that we wanted to enhance the terroir, to bottle the soul of San Vicente, with grapes from three different areas (low, medium and high)", he commented. All this, putting above all the philosophy of the winery, "treat the land with the utmost respect because all the good you do to it, it gives you back in spades". Thus was born Alma de Contador, "created for Bordeaux but dedicated to the daughter of Benjamín Romeo", a wine harvested less than three kilometers from the winery and with a declaration of intent on its label: "It has a classic touch, with an image of Saint Vincent and the expression with privilege, synonymous with unique, authentic and true, which is what Alma is for us."

Basilio Izquierdo was the next to present his creation, on this occasion, a 'rara avis', DUO, a collaboration with his friend Serge Fourton, after both were included in the list of 50 exceptional oenologists of the Bordeaux School. "Why so many designer wines, why so much personalism", Izquierdo recounted what his daughter, ideologist of this brilliant symbiosis, told him. And to escape the uniqueness, he is committed to combining the five native varieties of Rioja "although Garnacha is the majority", he acknowledged. He remembers in times of pandemic sending samples to his French colleague to illuminate the DUO 2019 tasted this Wednesday or how "we take a little here and one there, with a dropper calculating the proportions".

The pin was placed by the first to arrive at La Place, who showed the way, YJAR, to the Granja de Nuestra Señora de Remelluri. "I went because it was the place to talk in a different way about what is happening in Rioja, because we have potential, places, history (...) Bordeaux could be a platform," said Telmo Rodríguez, who began his presentation by stating "that it is great news that they talk about cities and plots. The great wines of Rioja talk about the place where they were born." This rule is followed by YJAR, which has its roots in the history and character of Labastida and its surroundings. Another treasure to discover to close a tasting of beautiful references, to listen to, learn and enjoy. Five generic wines versus the classic classification One of the most striking details of the tasting and the particularities of the wines is that they have a generic label, apart from the Crianza, Reserva and Gran Reserva classification, which until recently seemed mandatory. "These are the quality criteria given by the Designation of Origin, but well, they are debatable." "Twenty years ago it made sense," commented Basilio Izquierdo, while Juanjo Santos highlighted the value of those wines "of their year" that go beyond this aging criterion. María Larrea, for her part, wanted to "break a spear in favor of the Reservas and Grandes Reservas that are the ones that have promoted Rioja, there is room for everyone."




Thibaut Fourton Sommelier Conseil

Email : thibaut.fourton@numericable.fr/thibautfourton8@gmail.com

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Daniel URIBE (.

Responsable Développement National CBI et Fiducie Sureté

2 sem.

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