La France, nouvelle ZAD ?

La France, nouvelle ZAD ?

17 janvier 2018 : pour beaucoup de Français cette date n’a aucune signification. C’est pourtant une date décisive. C’est le jour où le pire signal qui soit a été propagé à travers le pays. Le signal de l’impunité. Cette date, c’est celle de l’annonce par le Premier ministre de l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame des Landes. Celle où l’Etat a abdiqué face à la violence. Où l’Etat a cédé face la tyrannie d’une extrême minorité.

Pourquoi en reparler maintenant ? Parce qu’à mes yeux, le 17 janvier 2018 marque le coup d’envoi, même d’un point de vue symbolique, de ce que l’on subit depuis 2 ans : la violence et le désordre qui font partie du quotidien de la France. 

Notre-Dame des Landes, c’est la faute originelle. Celle qui a replacé la violence au cœur du processus de décision politique, et qui n’a plus cessé de s’exprimer depuis. La violence est subitement apparue comme un moyen – sinon LE moyen – de faire triompher son point de vue, y compris contre l’opinion majoritaire, le droit et les procédures démocratiques. 

Désormais ce n’est plus à l’ampleur d’une mobilisation que l’on reconnaît sa force, et donc sa légitimité, mais au champ de désolation qu’elle laisse derrière elle. Inutile pour cela d’être des millions pour se faire entendre, quelques centaines d’activistes violents suffisent...

Les répliques au séisme Notre-Dame des Landes se propagent à travers le pays. Ici ce sont des projets d’urbanisme entravés, des ports bloqués, des commerçants empêchés de travailler. Là une université saccagée, des intellectuels interdits de tribune.

Partout, c’est l’autorité qui est remise en cause, parfois de façon extrêmement violente. Il a fallu toute la maîtrise et le sang froid de nos forces de l’ordre pour que les choses n’aient pas dégénéré.

La question est : jusqu’à quand ?  

Christelle MORANÇAIS

Daniel Bourianes

sailing consulting - Skipper - Ma liberté de pensée n'appartient qu'à moi

4 ans

Si nos politiques ne pensaient pas à toujours se remplir les poches en touchant des enveloppes des lobbies pour la construction de ci, l'obligation de ça parce qu'ils perdent de l'argent, je crois que cet état de révolte prendrait fin. Mais il est tellement facile de prendre à ceux qui travaillent dur pour un salaire de misère et n'arrivent pas à clôturer leur fin de mois. Je ne suis pas en train de cautionner la violence loin de là mais l'exaspération des personnes mises à genou ne peut finir que dans cet état. Arrêtons de prendre à ceux qui génèrent à la base pour donner aux "pauvres" qui envahissent nos territoires et mettent à mal l'éthique de nos pays et il est certain que les choses redeviendront plus calmes. Interdire aux français de brandir leur drapeau patriote face à la violence terroriste n'est pas vraiment une forme d'intelligence. Alors vous les nantis, posez vous les bonnes questions avant d'évoquer vos pensées "solidaires et sociales". Et comme le disait un haut gradé de l'armée française nous sommes en guerre et nous manquons de moyens. MERCI à nos forces de l'ordre qui doivent subir tout ceci au nom de la raison d'état. Pardon du Pognon. GRAND RESPECT À NOS POLICIERS ET GENDARMES

Yvon LAISE

Accompagner des demandeurs d'emploi à choisir la voie qui les mènera vers l'épanouissement professionnel

4 ans

Tout à fait d'accord avec cette réflexion. Les causes, elles sont, à mon sens, nombreuses. - Quand on vient dire que les fumées Lubryzol ne sont pas toxiques et qu'après on interdit la vente des produits récoltés autour de l'usine. - quand on lance une concertation et qu'on ne tient absolument pas compte des résultats - Quand on soutient un politique en le disant de bonne foi et qu'on le lâche ensuite avec comme excuse "on n'est pas au courant" - Quand on prend une décision à l'encontre d'un référendum ..... etc On se demande qui dirige le pays, peut être les lobbys Et peut être que les lobbys ou le contre pouvoir du peuple, c'est la violence. En tout cas les décisions du gouvernement ne font rien pour arranger les choses.

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