La LEARNING EXPERIENCE (ou « digital learning » : de nouveaux outils pour adapter ses formations)

Cet article fait suite aux articles précédents (probablement dans le tome III de « la révolution numérique de demain ».

La formation et les emplois de demain seront bouleversés par cette révolution numérique qui rompra avec tous les codes actuels, il vaut mieux s’y préparer activement.


▪ La « learning expérience » est une formation ouverte sur le monde numérique environnant : elle est au cœur de ce que l’on attend de nous : elle sera multi-modale, omnicanale, permanente ou discontinue. Elle représentera l’addition de moments, de contenus…. pour construire une expérience complète pour l’apprenant. Penser learning experience, c’est une autre manière de voir et penses les choses (casser la notion de temporalité, de parcours figé…). Personne n’attend le moment de la formation pour apprendre (surtout maintenant grâce à Internet). Nous devrons nous former tout le temps, et seront obligés d’apprendre en permanence ! Former n’a donc plus ni de début ni de fin. Cette formation risque de s’inscrire dans un cycle long : celui de l’éternel retour de l’apprentissage.

 

▪ Les étapes à franchir :

-        l’intérêt, l’envie,

-        le plaisir d’apprendre de nouvelles choses (début d’un cercle vertueux qui permet de partager et d’enrichir, en retour, ses expériences.

Tout ce cycle doit être enchanté, comme le marketing enchante le parcours client (créer des expériences enrichissantes qui savent faire l’alliance entre raison, émotion et interaction).


▪ Intérêt

Les raisons de s’intéresser à la learning experience sont nombreuses :

-        compétitivité er réactivité sur son marché,

-        utilisation des nouvelles technologies numériques,

-        mutations profondes inéluctables (Intelligence Artificielle, transition écologique, ancrage de la responsabilité sociale). Des pans entiers de métiers sont amenés à évoluer et à se transformer (voire disparaître).


▪ Construction de cette learning experience

-        connaître les apprenants,

-        travailler les rencontres.

Il existe une plateforme de diffusion « classique » : LMS  ou « le learning management system ». Pour cela, il faut identifier la solution qui convient le mieux, connaître son prix (utilisateurs actifs ou utilisateurs connectés).


▪ Conclusion

Le digital n’est pas là pour remplacer l’humain, mais l’aider : il constitue une évolution de la formation ! Les deux formations (digitales, présentielles) sont complémentaires. Dans certains cas, un outil digital de formation sera plus efficace (aspects théoriques), dans l’autre une session présentielle (problèmes plus pratiques, dans un dialogue plus fécond entre le formateur et les stagiaires) sera préférable.

Plusieurs outils existent :

-        côté digital : webinaires, classes virtuelles, chats…. : autat de manière de remettre de l’humain et de l’interaction,


-        l’aller-retour digital/monde physique (le physital) est une autre façon de faire des rencontres (séances en présentiel, séances de coaching, simulations…). Et puis, on peut aussi collaborer en ligne (interaction intelligente, au bon moment…..).


La plateforme LMS est compatible avec tout portable. Mais le mobile semble intéressant dans les learning experience s’inscrivant dans le monde réel de l’entreprise, mais bien souvent, il n’est pas accepté comme support pour former les collaborateurs. De plus, la vidéo interactive est un élément important de la learning experience (film d’animation, de motion-design….).



▪ Futur de cette expérience d’apprentissage ?

La réalité virtuelle et la réalité augmentée peuvent des outils fantastiques pour aller beaucoup plus loin dans cette expérience (I.A.). Ils offrent l’immersion, mais ils virtualisent (ils ne sont donc pas pertinents dans l’absolu, mais peuvent être utiles et adaptés à des situations bien précises. A l’inverse, passer par la réalité virtuelle pour former des commerciaux ne sera pas plus humain que l’utilisation d’avatars dans un serious game. Il faut donc se méfier du côté gadget et bien identifier l’utilisation pertinente du virtuel ou de l’augmenté.

Quelques reflexes à avoir :

-        évaluer l’expérience et son efficacité,

-        construire des expériences qui vont se suivre,

-        mise en pratique (formations …..).

 

Article inspiré du livre blanc de thinkovery (contact@thinkovery.com, www.thinkovery.com)

 

Jean-Marie HUET (la révolution numérique de demain).







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