La liste

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Bonjour à tous,

 

Cette semaine, France Fintech publiait son rapport annuel. Un condensé de toutes les données auxquelles l’association a accès, forte de ses 300 membres. Et le contexte n’est pas simple… Selon le bilan dressé par l'association, les levées de fonds ont chuté de près de 70 % cette année, à 919 millions d'euros. Face à un marché encore limité l'an prochain, les fintechs pourraient devenir plus actives sur le front des fusions acquisitions.

 

La brusque remontée des taux, entamée il y a dix-huit mois, a tari les sources de financement disponibles et rendu les investisseurs plus exigeants sur les modèles économiques et la capacité de ces entreprises à devenir rentables. Le phénomène, visible depuis le deuxième semestre 2022, s'est prolongé durant toute l'année 2023. Je partage avec vous le détail du rapport ci-dessous.

 

Rentabilité, on en parlait justement la semaine dernière, c’est une nouvelle génération d’entrepreneurs qui émerge en ce moment, plus résiliants, moins dépendants du capital et surtout tournés vers la construction d’entreprises viables à long terme. Le tout va sans doute demander une adaptation des modèles de financement pur VC, évolution sans conteste bienvenue. Sur le sujet rentabilité versus croissance, vous trouverez ici un article très bien fait (en anglais).

 

Je vous en parlais la semaine dernière, c’est désormais en ligne. L’une des belles participations de notre portefeuille venture ouvre de nouveau une part de son capital sur Anaxago. Avec en ligne de mire prioritaire l’atteinte rapide du seuil de rentabilité de la société qui soutient son modèle très traditionnel par une techno beaucoup plus pointue qu’on ne l’imagine. Une partie de l’opération a été pré-emptée par les investisseurs historiques, mais est dorénavant ouverte à tous sur la plateforme. Détails ici.

 

Je vous en parlais l’autre jour : le géant américain du donut Krispy Kreme a ouvert sa première enseigne au Forum des Halles. Le Monde (normalement, c'est le lien pour offrir un article, si ça ne marche pas, l’article en PDF là) s’est interrogé sur ce que l’explosion des fast-foods dit de la France. Il y a tout ce que j’aime : des infographies, une belle histoire de revanche sociale (la création de l’empire O’Tacos par un plaquiste de banlieue) et des réminiscences de ma propre adolescence, quand aller au McDo de Limoges  pour déjeuner avec les copines le mercredi était le summum du cool (spoiler : je n’y allais pas).

 

Anaxago faisant partie des rares entreprises de taille moyenne (ou de grande taille) à financer les places en crèche pour ses collaborateurs, je suis devenue un peu spécialiste du sujet et surtout ébahie par la méthode de financement (soutenue par l’État) qui me parait très très avantageuse pour les opérateurs de crèche et que je ne sens pas vraiment reflétée dans les salaires des femmes extraordinaires qui s’occupent de nos enfants au quotidien. J’étais donc très contente quand Robin de RealEstech est intervenu sur le sujet. Plus le côté immo bien sur, c’est son prisme et c’est normal. Mais il y partage ses réflexions, toujours très fines sur ces modèles économique et leurs sous jacents immobiliers, tous les deux très exposés politiquement. Des activités avec un énorme risque réputationnel dans une société où l’émotion emporte tout (papier complet plus bas).

 

Enfin, chose promise, chose due, ma liste d’idées cadeaux en vrac en fin d’email. Je vous préviens, c'est vraiment très fouillis, mais normalement tout le monde devrait y trouver son bonheur, ou au moins des idées.


Prenez soin de vous,

Caroline Lamaud Dupont, Co-fondatrice d'Anaxago.


Actualités

Le verdict est tombé. Et il est sans appel. L'année 2023 a bel et bien marqué un coup d'arrêt pour le financement des fintechs.

 

« Cette contraction, reflet d'un attentisme général des investisseurs, est en ligne avec celle enregistrée aux niveaux européen (-68 %) et mondial (-61 %) », commente France FinTech, dans son étude. La France reste le deuxième marché en Europe en montant des fonds levés, derrière le Royaume-Uni (plus de 2 milliards d'euros) et devant l'Allemagne (613 millions).

 

Compte tenu de l'environnement macroéconomique, avec des taux qui se stabilisent mais qui devraient rester élevés, la situation ne devrait guère évoluer dans les prochains mois. Selon l'association professionnelle, les levées resteront probablement à un niveau similaire à 2023, avec une réelle incertitude quant au rôle des investisseurs internationaux, qui ont disparu du paysage depuis un an.

 

« Un certain nombre de VC sont en train de lever de nouveaux fonds, explique Kristen Charvin, déléguée générale de France FinTech. Mais cela va prendre du temps. Et le déploiement de cet argent aussi. Les entrepreneurs le savent ».

 

Face à ce nouveau cycle qui débute, les entreprises du secteur tentent de s'adapter. Elles capitalisent sur les fonds amassés lors de la période faste de 2021 et 2022, durant laquelle elles ont parfois levé plus que de besoin. Elles gèrent de façon plus rigoureuse les coûts, cherchant à réduire leur point mort, tout en se focalisant davantage sur la rentabilité que sur la croissance à tous crins.

 

« Le niveau d'activité reste globalement soutenu, avec des chiffres d'affaires en hausse, et une tendance à la numérisation des services financiers qui ne se dément pas », assure Alain Clot, le président de France FinTech, qui observe que les recrutements sont repartis à la hausse en cette fin d'année.

 

L'environnement est également propice à une poursuite de la consolidation dans le secteur. Le nombre de fusions-acquisitions a quelque peu ralenti cette année, avec 23 opérations recensées, contre 36 en 2022. Mais deux tiers de ces transactions sont désormais réalisées par des fintechs entre elles, selon France FinTech.

 

Dans un contexte de marché plus contraint, racheter des concurrents est un moyen d'accélérer son développement, en acquérant de nouvelles technologies, de nouveaux produits ou une nouvelle typologie de clientèle.


📑 En lire plus dans le bilan annuel de France Fintech


Art de vivre

Dans Le casse-tête des cadeaux de Noël : toujours trop, jamais vraiment dans le mile et parfois témoins d'une surconsommation anachronique. C'est tous les ans la même question avec mon mari (qui ne devrait pas tant s'en faire, car un bijou fera bien l'affaire (même si j'admets que , je m'emballe réellement, mais j'adore l'univers de cette maison de joaillerie très récente, à la fois pop et élégant, c'est hyper réussi)). Je me suis donc permise de rédiger cette petite liste pour partager avec vous mes idées de l'année. On y va parce qu'il y a un peu de choses : pour ses parents/grands-parents (ça marche pour tout le monde) une affiche personnalisée de son lieu préféré ! Les Esquisseurs immortalisent toutes les histoires de vos endroits préférés, que ce soit une maison, un jardin, un paysage et même, depuis cette année, des histoires de balade, de voyage, etc. J'en ai commandé pour Noël, mais je ne vous dis pas pour qui. 

Dans la même veine, un dessin familial, par la talentueuse Eugénie. Je suis absolument fan du rendu, et ça peut se faire tous les ans pour voir les évolutions :)

Pour son amoureux/amoureuse : une chemise Je T'aime de Figaret, la broderie est charmante et discrète, les couleurs sont tops et la spéciale de Noël est particulièrement sympa. Et les chemises, ça se porte tous les jours de l'année.

Pour les amoureux d'aventure : un voyage pas comme les autres avec la carte cadeau du Club Chilowé, un billet direct vers plus de 100 aventures hors-du-commun, sans prendre l’avion, toute l’année et partout en France : ski de rando, cascade de glace, bivouac, randos raquette… Sinon un voyage découverte de quelques jours à vélo avec Chemins Voyage, ou pour du tourisme fluvial avec Locaboat (mon rêve dès que mes trois enfants sauront nager). 

Pour un cadeau toutes générations confondues : des places pour aller voir Starmania en famille, à mon avis un super bon moment, ça se joue jusqu'à fin janvier 2024.

Pour votre mère et votre belle-mère au goût très sûr ou votre copine très chic qui a déjà tout : des textiles  rayés sur mesure chez Colours of Arley pour renouveler son intérieur avec gaité et sans tout racheter, une carte cadeau chez Selency LE site de brocante à ne pas louper, n'importe quoi de la collection maison de la double J, ou un bout de la sélection Le Bon Coin pour The Socialite Family (plus de choix en boutique), et en déco, on a aussi le petit nouveau The Oblist, avec ces verres qui me font rêver depuis six mois (le site propose une sélection vintage et une offre de produits neufs).

Ce qui marche aussi super bien : une box de lecture, un livre par mois pendant 12 mois, choisis parmi ceux que vous aimez le plus depuis toujours (ça, c'est très personnel) mais c'est un de mes cadeaux préférés ever. Le meilleur site pour les commander est ici.

Pour les enfants petits : un pyjama tigre, ma belle-sœur m'en a offert un, il y a quelques années (il existe pour adulte) et j'ai fini par craquer pour mes enfants, ils sont splendides. Pour les miens, j'ai aussi prévu ce kit opinel pour enfant et ce petit appareil photo qui convient aux enfants à partir de deux ans. Et sinon, ce jeu de cartes est un immense succès chez nous. Pour les enfants plus grands, j'ai moins d'idée, en revanche pour votre nièce adolescente, faites-moi confiance vraiment et une carte-cadeau ici sera sa meilleure surprise. 

Dans les petites attentions qui font souvent plaisir, j'ai prévu d'offrir des petits pots de poudre des bulgares pour parfumer les yaourts du petit-déjeuner, c'est simple et attentionné. 

Voilà, une liste très personnelle (j'ai sans doute oublié plein de choses), mais qui je l'espère pourra vous inspirer quelques idées !


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