La prévoyance des chirurgiens-dentistes : à quoi faut-il faire attention ?

La prévoyance des chirurgiens-dentistes : à quoi faut-il faire attention ?

La prévoyance des chirurgiens-dentistes gérée par leur caisse obligatoire (CARCDSF) procure des garanties à l’encontre de la plupart des différents risques concernés (arrêt de travail, invalidité et décès).

Elle n’en n’est pas moins très insuffisante et nécessite la souscription d’une couverture supplémentaire adaptée.

1- Arrêt de travail : des indemnités journalières à compter du 91ème jour

  • Les chirurgiens-dentistes perçoivent des indemnités journalières : à compter du 91ème jour d’arrêt de travail, et ce dans la limite de 36 mois.
  • Le montant de la prestation est de 93,29 €/jour
  • En cas de rechute dans le délai d’un an, les indemnités journalières sont à nouveau versées à compter du 15ème jour de cette rechute.
  • Au-delà de 36 mois (durée maximum théorique de perception), l’assuré peut demander à la commission d’inaptitude de la CARCDSF la reconnaissance de l’incapacité professionnelle permanente ou de l’inaptitude. Il peut également demander une prolongation du service de l’indemnité journalière pour une nouvelle période maximum de 12 mois.

 

Point de vigilance :

Malgré les garanties offertes par la CARCDSF, des prestations supplémentaires devront être souscrites pour percevoir un revenu décent en cas d’arrêt de travail :

  • Quels revenus percevoir en cas d’arrêt de travail ?
  • A partir de quand la prestation du régime supplémentaire doit elle débuter (ce qu’on appelle le délai de franchise) ?
  • Durant combien de temps la prestation supplémentaire doit elle être versée ?

 

 

2 – Invalidité : des garanties obligatoires très insuffisantes

 

L'invalidité partielle

  • Aucune pension n’est servie en cas d’invalidité partielle. C’est bien évidemment un point majeur d’attention dans le cadre d’une stratégie personnelle de prévoyance.

L'invalidité totale

  • Le montant de la pension annuelle s’élève à 25 502 €.
  • La pension est majorée de 7 464 € pour chaque enfant à charge.

 Conditions d’attribution :

  • l’assuré ne doit pas avoir atteint l'âge minimal de départ en retraite,
  • il doit être dans un état d’invalidité totale et définitive,
  • il doit avoir cessé toute activité et être à  jour de ses cotisations.

Le besoin d'une tierce personne

  • Le fonds d’action sociale peut accorder sur décision du médecin conseil de la caisse une aide pour tierce personne aux invalides ayant besoin d’être assistés pour accomplir les actes ordinaires de la vie.

 

Point de vigilance :

Compte tenu des garanties offertes par la CARCDSF, des prestations supplémentaires devront être souscrites pour percevoir un revenu en cas d’invalidité :

  • Quels revenus percevoir en cas d’invalidité ?
  • Quels capital percevoir en cas d'invalidité? (travaux d'aménagement, voiture adaptée, déménagement, liquidation de l'activité professionnelle,...)

 

 

3 – Décès : des prestations à renforcer

Trois types de garanties sont prévus par la CARCDSF :

Capital décès

  • Un capital décès de 15 550 € est attribué au conjoint survivant ou aux orphelins

La rente conjoint

  • Le conjoint survivant marié depuis au moins 2 ans (sauf si un enfant au moins est issu du mariage) non divorcé et non remarié, a droit à une rente annuelle.
  • Montant de la rente annuelle: 16 545 €/an.

S’il ne remplit pas les conditions pour bénéficier de la rente annuelle ou qu’il préfère renoncer à celle-ci :

  • le conjoint survivant peut percevoir à la place une allocation unique
  • Le montant varie en fonction de l’âge du conjoint survivant.

 La rente orphelin

  • Une rente orphelin est prévue pour un montant de 11 196 € par an et par enfant.
  • Elle est servie jusqu’à l’âge de 18 ans (et 25 ans si l’enfant à charge poursuit ses études et sans limite d’âge s’il est atteint d’une incapacité permanente).

 

Point de vigilance :

Compte tenu des garanties offertes par la CARCDSF, des prestations supplémentaires devront être souscrites. Dès lors que l’assuré assume la charge d’un conjoint ou d’un enfant, la souscription d’un contrat supplémentaire décès est impératif.

  • Quels revenus pour mes enfants? Pour financer leurs études?
  • Quels revenus pour mon conjoint?
  • Quels capital pour couvrir les frais de mon décès? (obsèques, liquidation des charges professionnelles, droits de succession, impôts,...)

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