L'armistice 1918 : petite histoire et grande Histoire

L'armistice 1918 : petite histoire et grande Histoire

Le 11 novembre est un jour chômé. Pour beaucoup d'entre nous, il est devenu un jour d'Histoire qui ne raisonne plus beaucoup. Il n'y a presque plus de témoins de ce jour là. Je publie ici une nouvelle écrite par ma grand mère qui avait 6 ans lors de ce jour là et qui, à défaut de nous le raconter, avait écrit ce texte qui permet de voir comment grande et petite histoire se sont mêlées. Pour elle, ce jour de joie, de libération a marqué la fin de la guerre mais surtout le début de la différence. Pour elle, la fin de la guerre n'était pas que synonyme de joie et de paix, c'était surtout le début du deuil à porter plus en secret. Quand la joie de voir cette guerre s'achever domine, comment partager la tristesse de ne pas voir son père rentrer ? Il s'appelait Eugène Tourneur. Je partage cette nouvelle, (en espérant qu'elle me donnerait sa bénédiction) pour garder en mémoire ces héros de nos familles qui sont morts pour la France et dont l'absence a laissé des traces pendant tout le 20e siècle.

Je pense particulièrement à tous ceux qui vivent l'horreur de la guerre, aujourd'hui.


11 novembre 1918 : En ce matin de Novembre, la grande maison parait assoupie, malgré le grand nombre de ses habitants. En contrebas le parc de Blossac descend jusqu’au Clain, et les rumeurs de la ville qui s'étend au nord et à l'est ne parviennent que faiblement jusqu’à cette grand de bâtisse accueillante dont Fanny essaie de se souvenir avec précision.


Néanmoins, cette fameuse matinée, Fanny s'en rappelle avec intensité. Elle a bientôt sept ans, et se sent heureuse dans cette maison pleine d'enfants.


Il y a les plus grands, âgés de huit à douze ans :Monique, l'ainée, à la longue chevelure noire, Madeleine aux cheveux lisses et châtains, et Marguerite dont les boucles ont des reflets mordorés, puis Robert dont la force physique et les succès scolaires renforcent le prestige auprès des autres... Tous les quatre aux yeux de Fanny paraissent avoir les droits et les avantages de la raison et du savoir.

Il leur arrive parfois d'accepter que Fanny partage leurs jeux, mais bien souvent ils ont leurs activités propres, leurs conversations qui ressemblent à des conciliabules, et Fanny se sent intimidée par eux.


Et puis, il y a les plus jeunes, les Jumelles Brigitte et Claude qui ont eu cinq ans au mois d'Août, elles sont inséparables de Fanny qui s'amuse joyeusement avec elles, mais ne peut s'empêcher de jeter un regard d'envie vers le groupe des aînés  unis entre  eux comme les doigts de la main, et dont les airs mystérieux, ou les fous rires suscitent en elle une curiosité qu’ils ne veulent pas satisfaire...lorsqu’elle se hasarde à les questionner ils répondent par monosyllabes en échangeant des regards de conspirateurs.

Tous ces enfants ne sont pas frère et sœurs, mais cousins germains. Robert, Marguerite, Fanny sont enfants uniques, Monique, Madeleine et les Jumelles sont les quatre filles de Tante Elisabeth et de l'oncle Bertrand.


Dans la grande maison, il y a le cher grand père dont la chevelure et la barbe très blanches sont encore abondant malgré ses quatre vingts ans et Bonne Maman dont la voix calme et le sourire indulgent vous rassurent, mais qu’il ne faut surtout pas fatiguer en ce moment car elle est souffrante. Avec leurs quatre filles ils ont depuis le printemps 1918 abandonné leur petite ville du Nord, dont les Allemands s'approchaient dangereusement, ils ont loué à Poitiers cette maison assez vaste pour loger une quinzaine de personnes, car il faut compter aussi la cuisinière et la femme de chambre qui les ont accompagnés.


Comme la santé de Bonne Maman est trop ébranlée pour assurer la conduite de cette lourde maison, c'est Tante Edwige qui en assume la direction. Elle possède la sérénité de sa Mère, elle est active, prévoyante efficace. Son mari l'Oncle Baudouin est Lieutenant-Colonel d'Artillerie. Il est quelque part au Front, Fanny ne sait pas où, mais elle a entendu dire qu’il s'était battu à Verdun. Leur fille Marguerite est la plus jeune des quatre "grands", mais aux yeux de Fanny son prestige est égal à celui des autres.


La maman de Robert, c'est Tante Alix, ronde et mince, dont les paroles sont vives, et le cœur excellent, Son mari, l’Oncle Gérard est également au Front, tandis que l'Oncle Bertrand, mobilisé, lui aussi est affecté à la poste Militaire, ce qui a permis à Tante Elisabeth d'être moins soucieuse que ses sœurs dont les maris sont en première ligne. Est ce à cause de cela que ses yeux sourient toujours ?

Fanny ne s'est jamais posé la question, mais aujourd'hui elle se demande quand sa Maman va revenir. Sa Maman que ses cousins appellent Tante Annette et qui a une si jolie voix lorsqu’elle lui chante des chansons, par exemple "Les trois mouchoirs de Cholet"de Théodore Botrel.


Ah oui Fanny voudrait bien l'entendre à nouveau cette voix. Quand elle est allée avec Tante Alix la conduire au train de Paris cette absence devait être de courte durée, et puis, après elle a su qu’Annette était tombée malade, il s'agissait de la grippe et Fanny se souvient d'avoir une fois entendu le mot "Grippe Espagnole. Qu’est ce que cela peut bien vouloir dire?


Les jours, et même les semaines ont passés. A l'age de Fanny les semaines paraissent des mois. Elle a appris que sa Maman avait été très malade, mais qu’elle allait maintenant de mieux en mieux. Il fallait qu’elle reprenne des forces pour faire le voyage qui la ramènerait à Poitiers. Mais ce ne serait plus long maintenant.


A cette pensée en ce matin brumeux de Novembre Fanny saute de joie. De la cuisine s'échappent de bonnes odeurs appétissantes, pourtant en ce cinquième hiver de guerre le ravitaillement n'est pas toujours facile, surtout quand il s'agit de nourrir une famille aussi nombreuse.


La femme de chambre qui est partie acheter le pain rentre, ses bras sont alourdis par les paniers, mais son visage est affairé. Dans le vestibule elle se heurte aux quatre grands qui heureusement ont la bonne idée de la décharger.


"Mes enfants, s'écrie-t-elle, il faudrait aller lire la dépêche qui est affichée au coin de la rue. On dit que la guerre est finie et qu’un armistice est signé".

Il ne s'agit pas pour les filles de sortir seules, elles n'en ont pas encore le droit, mais avant que Robert en ait eu l'idée elles lui ont déjà crié"Vas-y, vas~y" et il est déjà sur le pas de la porte prêt à prendre son élan pour sauter les deux marches qui le séparent du trottoir, et courir jusqu’à la  fameuse dépêche. La porte est restée ouverte, et les quatre cousines dont Fanny qui se sent fière d’être admise dans le groupe forment une grappe de têtes curieuses dont les regards suivent la course de Robert. Il détale à toute vitesse sur les dalles grises du trottoir, sa silhouette s'amenuise. Puis on l'aperçoit qui s’immobilise devant la petite affiche blanche près de laquelle s'arrêtent de nombreux passants. Et le voici qui revient à une allure vertigineuse...il se rapproche...il arrive, sa course effrénée lui a presque fait perdre la respiration, mais il a encore assez de souffle pour crier.


"Les Allemands ont demandé l'Armistice. La guerre est finie". A la surprise succède l'allégresse générale. Robert, le premier saute de joie, à sa voix se mêlent  celles des autres.


"Hourrah  La guerre est finie"


Toutes ensemble les voix enfantines font résonner la maison entière, répétant "Quelle chance, quelle joie, Papa va rentrer!" et Fanny se surprend à rire, et sauter et parler comme les autres. Elle qui, depuis qu’elle a pris conscience des choses, n'a jamais connu que la guerre, elle qui n'a plus de maison, parce que celle-ci a été détruite, plus de foyer parce que son Père a été tué au combat, elle qui la main dans celle de sa Mère a erré depuis le début de la guerre d'un lieu de refuge à un autre, la voici qui danse, chante et crie de joie comme les autres. C'est Robert qui le premier s'aperçoit de cette inconscience.

Il dit à Fanny avec une logique déjà toute masculine « pourquoi es-tu si contente ? La fin de la guerre ne change rien pour toi, tu sais bien que ton père ne reviendra plus puisqu’il a été tué »

Pour Fanny, un voile se déchire violemment, un couperet de guillotine vient de trancher cet élan de joie qui la reliait à ceux qui avaient le droit de se réjouir. Avec sa pauvre logique enfantine, elle ne prend pas le temps de réfléchir, elle ne veut pas être exclue, être à part, et elle s’entend répondre : « mais mon papa va  ressusciter puisque la guerre est finie !»

Elle sait très bien que ce n'est pas vrai, et que le revoir des êtres disparus n'a pas lieu en ce monde, mais dans l’autre… mais la phrase est à peine achevée qu’elle entend à nouveau la voix de Robert qui se moque d'elle.


"Ah voila Fanny qui se figure que son père va ressusciter !"

Et les rires fusent. Mais Fanny ne les entend pas longtemps elle a ouvert la première porte qui se trouvait à proximité de sa main et l'a doucement refermée. Elle est seule dans le salon que l'on chauffe rarement, où l'air est humide et froid, mais elle sait qu’on ne viendra pas la déranger.


Elle a une boule dans la gorge, elle est vexée d'avoir dit cette phrase idiote qui a déchaîné rires et moqueries, mais ce n'est pas cela qui est important. Elle a l’impression d'avoir le cœur dans un étau, parce qu’elle comprend maintenant tout ce qui la sépare des autres. Dans quelques jours ou quelques semaines ceux-ci vont retrouver leur maison, et la porte un jour s’ouvrira pour le retour de leur père. Et ce seront de merveilleuses retrouvailles. La vie qui reprendra pour eux son rythme des années d'avant guerre  cette époque dont Fanny a bien souvent entendu parler par sa Mère la douce Annette. Oh comme il serait bon de se réfugier dans les bras de celle-ci !


Et maintenant que va-t-elle devenir elle Fanny ? Hier elle était comme les autres « réfugiés », comme les autres, séparée de son père. Maintenant différente à part, marquée au fer rouge, où ira-t-elle habiter maintenant ? Chez ses grands parente sans doute et là jamais la porte ne s'ouvrira pour laisser passer ce père connu seulement à travers la tendresse de sa Mère qui inlassablement lui en parle.

Fanny entend que toute la maison est ébranlée par les voix et les rires. La joie des grandes personnes se mêle à celle des enfants: on monte, on descend on s'interpelle. Pourquoi irait-elle les rejoindre ? Qui pourrait comprendre ce qui se passe en elle ?


Pourquoi faut-il que la nouvelle de cet Armistice qui procure à tous tant de bonheur lui broie ainsi le cœur ? C'est vrai elle avait toujours connu la guerre, elle ne se souvient d'aucun événement l'ayant précédée, car elle était trop jeune pour se rappeler quoi que ce soit de ces deux années, une première enfance joyeuse et comblée. Elle ne peut malgré ses efforts parvenir à se souvenir de la toute petite sœur morte à treize mois, alors qu’elle Fanny n'avait pas encore trois ans. Au moins, si elle avait vécu, il lui semble que sa détresse aujourd'hui ne serait pas si grande. Et puis, il y a cette phrase toujours associée au nom de son Père, et qui lui revient à l’oreille : "Mort pour la France. Cette phrase lui semblait très belle, mais aujourd'hui elle résonne dans son cœur comme un glas. Elle sait que des milliers, et des centaines de milliers d'officiers et soldats ont leur nom associé à cette phrase, mais aujourd'hui, il lui parait qu’au milieu de leur réjouissance les vivants ne pensent même plus aux morts. C'est l'Alléluia de la victoire qui résonne et semble étouffer tout autre sentiment. C'est surtout une extraordinaire impression de libération, de délivrance. Cette guerre cruelle qui retenait au loin les maris et les pères a pris fin, ceux-ci vont rentrer. Dans ces foyers enfin réunis la vie reprendra son cours et l'année qui vient verra se multiplier les berceaux. Mais dans la future demeure de Fanny ceux-ci seront absents, à jamais.

A cet instant la porte du salon s'entrouvre et la petite silhouette de Brigitte se glisse vers Fanny. Celle-ci sent le frais visage aux yeux sombres s'approcher du sien, un bras lui entoure les épaules, une voix lui glisse à l'oreille dans un murmure : "Tu viens dis, on s'ennuie sans toi, viens jouer avec nous" déjà Claude a rejoint sa jumelle, elles prennent chacune une main de leur cousine et l'entraînent vers leur chambre au premier étage, l'obscurité relative du vestibule et de la cage d'escalier ne leur permet pas de voir les deux longues larmes qui glissent sur les joues de Fanny, et que celle-ci essuiera furtivement sur le palier.


Cinq minutes plus tard trois voix joyeuses s'élèvent dans la chambre où reposent les poupées qu’il faut se dépêcher d'habiller et surtout de mettre à table auprès de minuscules assiettes avant que ne sonne le repas de midi. Un grand calme envahit Fanny, elle sent seulement au fond du cœur l'impression d'un vide qui ne pourra se combler, la douleur légère et persistante d'une cicatrice qui (mais cela elle l'ignore encore) ne guérira jamais.


En plein cœur de Paris dans le quartier de Notre Dame des Champs, où dans les années du début du siècle il fait encore bon vivre, le Couvent de Notre Dame de Sion étend ses bâtiments spacieux. Une aile est réservée pendant la guerre à l'accueil de Dames Pensionnaires. Annette est venue y passer, avec sa fille une grande partie de l'année 1917, conduisant Fanny le matin au Cours Désir, allant presque chaque après midi chez une de ses tantes dont l'affection est à son égard celle d'une seconde mère.


Devant les évènements qui rapprochaient les bombardements de Paris, Annette et Fanny partirent d'abord auprès d'amis à Argelès Gazost, puis rejoignirent le reste de la famille à Poitiers. Quelques uns de leurs bagages avaient été confiés aux Dames de Sion. En Octobre 1918 Annette partit à Paris afin de les rechercher, quarante huit heures après son arrivée, elle se trouva terrassée par la "Grippe Espagnole" dans ce couvent où elle ne devait passer que quelques jours. Les religieuses la soignèrent avec un dévouement sans relâche, puis vint un jour où l'on put enfin considérer qu’elle était hors de danger.


Et c'est pourquoi, en ce matin brumeux et glacé de Novembre, Annette s'éveille, encore bien faible mais avec l'impression de reprendre goût à la vie. Le petit déjeuner lui a été servi par la jeune sœur converse, qui avec deux autres s'occupe du service des Dames Pensionnaires. Annette a essayé de lire le journal de la veille posée sur la table de chevet, mais très vite se sent envahie par une certaine lassitude, elle laisse tomber celui-ci, et s'abandonne au repos, regardant à travers la fenêtre le ciel gris et le sommet des grands marronniers dénudés par les bourrasques d' automne...Repos absolu, presque sans pensée, sans désir, le corps déserté par la fièvre reprend vie dans un arrêt total d'activité physique, et un apaisement profond de l'esprit, une somnolence insidieuse et progressive survient à laquelle succède un vrai sommeil.


Soudain Annette se réveille en sursaut, les cloches de Notre Dame des Champs se sont mises à sonner, puis d'autres moins proches puis des dizaines, que dis-je des centaines d’autres, on croirait que le sol et la fenêtre tremblent, tant l'air est ébranlé par ces sons multiples et prodigieux dont la ville entière retentit.


Annette se redresse légèrement, fait un effort pour s'asseoir tout en remontant l'oreiller au creux duquel un instant avant s'abritait son visage pale et aminci, elle regarde autour d'elle, la petite chambre toute simple est toujours pareille, identique à elle-même. Annette n'est pas victime d'un rêve ou d'une illusion. 

Annette n'est pas victime d'un rêve ou d'une illusion. Et cet Alléluia de cloches qui ne ralentit quelques instants que pour s'amplifier davantage ensuite, que signifie-t-il donc ? Dans l'esprit d'Annette les idées se bousculent, mais une vient de naître et celle-ci peu à peu prend forces et chasse les autres : Mais oui, cette envolée de cloches dont tous les timbres s'harmonisent et s'envolent dans une incroyable symphonie, cela signifie que les combats sont arrêtés, que la guerre a pris fin.


La porte de la chambre s'entrouvre avec lenteur, une religieuse s’approche d'Annette, les couleurs de son habit, et celles de son voile sont celles du deuil, mais la lumière de son regard et la douceur de son sourire rayonne la paix. Elle s'approche du lit, elle prend les mains d'Annette dans les siennes.


"Ma petite amie, dit-elle à mi-voix, vous devinez, n'est-ce pas la nouvelle que ces sonneries de cloches sont en train  de vous confirmer."


Annette ne répond pas, ses oreillers ont glissé, elle est de nouveau allongée dans ce lit où tant de soins assidus viennent de la sauver d'une terrible maladie, ses yeux sont remplis de larmes et soudain celles-ci se mettent à couler. Annette ne parle pas, elle essaie de retenir des pleurs qui sont devenus des sanglots, La jeune religieuse approche une chaise, et s'assied au chevet d’Annette. De son mouchoir, elle essuie doucement les larmes de celle ci. Puis, quand elle sent la malade un peu apaisée, elle lui parle. Elle peut comprendre le chagrin d'Annette, un de ses frères a été tué durant la bataille de la Marne, un autre à 'Verdun. "Mon amie très chère,"dit-elle"prions pour que ceux qui se réjouissent aujourd’hui, et nous devons comprendre et admettre leur joie, n'oublient jamais le sacrifice de tous ceux qui sont morts pour la France".

Ces paroles affectueuses et calmes pénètrent comme un baume dans le cœur d'Annette qui d'une voix faible s'associe au Salve Regina" récité avec foi par son amie.


Maintenant que Fanny est Grand Mère, elle s'étonne de revivre avec autant d'intensité ces heures qui furent historiques pour son pays, mais qui ont marqué sa propre vie d'une manière ineffaçable. Et elle dédie à ses petits enfants ces quelques souvenirs.


Qu’ils apprécient à sa juste valeur la paix dans laquelle jusqu’ici, ils ont pu grandir, et le bonheur immense possédé par chacun d'eux de pouvoir s'épanouir dans un foyer que n'ont marqué ni l'absence ni le deuil.

Françoise Gros-Tourneur (1912-2000)

Charles-Edouard Helbecque

International Demand Capability & COE Leader

2 ans

Merci infiniment Anne d'avoir partagé cette page de vie, qui conserve tout son sens année après année et peut-être un peu plus aujourd'hui.

Alain Chancé

Président Quantalain SASU, MolKet SAS, Founder CEO Alainquant LLC | Co-author: Quantum Chemistry and Computing for the Curious | Master’s Degree in Science & Executive Engineering | Qiskit Advocate | IEEE Senior member

2 ans

Mon grand père Marcel Chancé, ancien combattant 1914-1918 a rédigé cette brochure: COMMENT SE TERMINA LA GUERRE 1914-1918, https://laflamengrie.fr/2018/11/30/partrimoine/

Philippe Josse

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2 ans

Merci Anne pour ce témoignage car il est vrai que mes enfants comme d’autres, sont plus marqués par le nouvel engouement pour les promotions du « singles day, 11.11 » qui fleuri sur tous les sites d’e-com, que l’armistice d’une guerre dont ils ont aucune idée! C’est effectivement notre devoir de partager ces mémoires. 🙏

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