Le Care et le Cure.
On estime à plus de 200 000 les professionnels de la prévention, de l’accompagnement à la santé et du bien-être, qui reçoivent du public tous les jours.
Ces professions s’inscrivent dans le grand mouvement international caractérisé par le concept Anglo-saxon de « CARE », du « Prendre soin », et ont vocation, dans un domaine de compétence hors du domaine médical, à soutenir et appuyer le concept de « CURE », du « Soin », qui reste le domaine exclusif de la médecine.
Pourtant, ces disciplines sont encore qualifiées à tort de « Médecines douces ou alternatives ». Aujourd’hui, nous devons clairement refuser ces termes, qui sont de toute évidence, des non-sens, et qui ouvrent la porte à toutes les dérives. Soit on est médecin, soit on ne le l’est pas. Soit on pratique la médecine, soit on pratique autre chose.
Dans la mesure où ne sommes pas des « professionnels de santé » Nous devons nous présenter comme des professionnels de « disciplines complémentaires » ou comme des « professionnels du CARE », pour autant que nous ayons suivi une formation exigeante et obtenu une certification validée, pour cela.
La question de la formation est essentielle et celle de la validation l’est encore plus. C’est la raison pour laquelle, il est temps que les pouvoirs publics se penchent avec plus d’attention sur notre cas à d’autres occasions qu’uniquement lors d’évènements médiatiques concernant les dérives sectaires, les abus de confiance ou l’exercice illégal de la médecine.
Nous les alertons depuis longtemps sur le fait que nos professions ne font l’objet d’aucune réglementation et sont maintenues dans une zone grise tant administrative, sociale que fiscale. Nous multiplions nos courriers aux différents ministères pour faire avancer la question, et même si des discussions ont été entamés et qu’il semble que nos interlocuteurs comprennent notre problématique, il apparait que notre dossier ne soit pas prioritaire et qu’il y ait toujours de bonnes raisons pour qu’il soit régulièrement repoussé au fond des tiroirs.
Nous réclamons pourtant, pour nos professions non réglementées, un statut professionnel clair et une homogénéisation des règles qui s’appliquent en matière de certifications professionnelles. Nous n’avons même pas de ministère de tutelle clairement identifié.
Comment peut-on à la fois, ne pas prendre le temps d’écouter nos propositions pour clarifier et sécuriser notre exercice, et passer des heures à rédiger des rapports pour dénoncer les dérives?
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Comment peut-on se plaindre d’un système de santé de plus en plus fragile et refuser la complémentarité et le soutien des professionnels de la prévention, de l’accompagnement à la santé et du bien-être qui se positionnent en renfort pour une meilleure qualité de vie globale?
Pourtant, en matière de santé, aucune discipline n’est toute puissante, et personne ne l’est. La seule voie raisonnable est celle de la coopération et de l’union des compétences.
La santé n’est pas uniquement une question de « soin ».
Le « Prendre soin » a une place toute aussi importante. La qualité de notre environnement et de nos interactions avec le collectif est également à prendre en compte pour- être en totale adéquation avec la définition de la santé selon l’OMS.
Le ministère de la santé ne doit plus être uniquement celui du médical, mais doit intégrer en son sein, l’ensemble de ce qui est favorable à la santé publique.
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1 ansBravo jean pierre TRIADON pour ce bon résumé de la situation et des enjeux du secteur
👩🏫 Formatrice Réflexologue & 🧘♀️ Praticienne en méditation | 🌿 Naturo Santé & Bien-être | 🎯 Si vous êtes en quête de vous réinventer vers la voie professionnelle de la réflexologie, contactez-moi 😉
1 ans💡Un très article instructif et complètement d’accord avec toi jean pierre TRIADON ! Remettre de l’ordre et éviter les dérives et les abus de confiance 😉