Le crowfunding, la solution de financement des start-up et Jeunes Entreprises Innovantes ?
Les start-ups et Jeunes Entreprises Innovantes, lorsque leur activité commence à prendre une certaine ampleur, sont souvent confrontées à un problème persistant : comment alimenter leurs besoins en financement ? En effet, nous sommes dans une époque où les investisseurs privés se font rares, et où il est de plus en plus difficile de trouver un financement. Le Crowdfunding se présente comme une solution de financement alternative idéale. De nombreuses TPE et PME françaises y ont recours pour développer leurs projets, après s’être vu refuser un crédit par les établissements bancaires traditionnels.
LE PRINCIPE DU CROWFUNDING
Lancé il y a 15 ans aux Etats-Unis, le crowdfunding est un système de financement participatif, proposé par certaines plates-formes spécialisées et agréées sur Internet, qui fait appel à l’épargne de contribuables de type « Monsieur et Madame Tout-le-monde ». Ces derniers peuvent en effet investir les sommes qu’ils souhaitent, dans des projets et/ou structures qui leur tiennent à cœur. En contrepartie, ils touchent des intérêts, souvent plus avantageux que ceux d’un livret A classique.
Véritable phénomène économique, le crowdfunding connaît aujourd’hui un essor fulgurant en France. Plus de 296,8 millions d’euros de fonds ont en effet été récoltés dans l’Hexagone en 2015, grâce à ce nouveau procédé. Un chiffre qui a quasiment doublé par rapport à 2014. Grâce aux dons et aux prêts des particuliers, des milliers de projets ont ainsi pu voir le jour.
Au départ, le Crowdfunding avait pour but de permettre aux artistes et porteurs d’idées originales de recueillir des fonds, auprès des particuliers, afin de développer leurs concepts. Le constat initial étai qu’ils ne parvenaient pas à convaincre les banques de leur octroyer un crédit. Mais face au succès rencontré par ce système, les entreprises traditionnelles ont perçu un nouveau moyen de recruter des investisseurs privés, avec beaucoup moins de contraintes qu’un crédit. Aujourd’hui, elles représentent d’ailleurs la grande majorité des porteurs de projets.
LES LIMITES DU SYSTÈME
Le Crowdfunding peut aujourd’hui aider les jeunes entreprises innovantes et les start-up rencontrant des difficultés de financement à obtenir des fonds. Toutefois, le système comporte des limites. En effet, tous les projets ne sont pas [...]
EN SAVOIR PLUS ?
Rendez vous sur le blog d'Innovatech Conseil pour lire la suite de l'article !
Manager et Développeur 2L Courtage -💥Agents immobiliers, évoluez ou disparaissez!🚀 Le monde de l'immobilier bouge, êtes-vous prêts à le suivre❓
7 ansPour l'entreprise, oui. Globalement absolument pas car c'est de l'investissement pour les investisseurs avec un risque de 100%. Faisons bref, en France le taux d'échec (donc fermeture) des starts-up est de 90%. Cela veut dire (en faisant un gros raccourci) que 90% des investisseurs perdent la totalité de leurs investissements. Ou voyez-vous la "solution" hormi pour une société qui se passe ainsi de tout engagement de remboursement? Evidemment, plus la start up a des années d'existence, moins le taux d'échec est important et l'investissement de moins en moins risqué. Mais soyons clair, il faut plus de 10 ans (source Université du Tennessee sur les starts-up américaines qui ont un taux d'échec moyen beaucoup plus faible que le notre à la base) pour que le taux de risque descende sous les 25%. Encore une fois, où voyez-vous la "solution"?