Le défi du continent

Le défi du continent

Lorsque j’ai fini d’écouter ce message audio ce jour-là, j’étais sous le choc. Mais je voyais l’évidence. Quoi ? La grande majorité des noirs resteront pauvres et esclaves parce qu’ils ne lisent pas ? La philosophie est la suivante : « Cachons les secrets des grands progrès aux noirs, en les mettant dans les livres. Ils ne les liront jamais. En plus, leur synergie reste sans succès parce que, quand ils s’associent pour un but commun, leur égo surdimensionné prend le dessus et chacun pense à son intérêt personnel. Ainsi, l’objectif ne sera jamais atteint tant qu’ils n’ont pas proscrit chacun en toute conscience les intérêts personnels au profit de l’intérêt général ». La vidéo s’est terminée en disant, « même cette vidéo, ils ne la liront jamais ».

Bonjour les amis professionnels, Dirigeants d’entreprise, entrepreneurs africains,

Je vous informe, pour ceux qui ne le savent pas, que nous avons un défi, celui d’accroître l’image de marque des africains. A défaut, dans quelques années, l’Afrique ne sera pas à nous. Ou bien, voulez-vous confirmer l’opinion selon laquelle les africains ne lisent pas, ou relever le défi d’une nouvelle génération d’africains sur qui on s’est trompé de jugement ?

Les richesses sont dans les livres, les séminaires de formations et dans l’apprentissage continu. La richesse part d’abord de l’idée, qu’on peut découvrir souvent dans la pensée de quelqu’un d’autre. Pendant qu’aux Etats-Unis, Tony Robbins déclarent que Tout le monde a besoin d’un coach, en Afrique c’est un privilège pour un coach d’accompagner un entrepreneur ou un dirigeant d’entreprise. Aussi, passent-ils des dizaines d’années dans la léthargie accusant l’Etat qui ne leur donne pas accès aux marchés publiques.

Les gens qui émergent ont appris à compter sur eux-mêmes, à prendre leur destin en main, à se discipliner à lire au moins une heure par jour (ce qui fait 365 heures par an, l’équivalent de 15 à 20 livres), à réaliser le meilleur investissement qu’un homme puisse se donner, celui d’investir en soi. Les gens à succès lisent 50 à 60 livres par an, tandis que ceux qui s’appauvrissent n’arrivent pas à finir un seul livre par an. Ils estiment que les livres coûtent trop chers, qu’ils n’ont pas besoin de formation. Ils préfèrent manger des poissons braisés, de la viande rôtie accompagnée de nombreuses bouteilles de bière ou de vin. Ils préfèrent passer au moins deux heures devant la télé en train de suivre la champions League ou des feuilletons et d’autres films de fiction. Pendant ce temps, l’Afrique qui s’était partage politiquement en 1944 à la Conférence de Brazzaville, se partage maintenant économiquement, sous nos yeux impuissants. Ignorants que toute indépendance est d’abord économique.

 Chers amis, ouvrons les yeux. Quand est-ce qu’on cessera de croire que le temps d’apprendre s’arrête après l’école ? On est sorti Docteur, ingénieur, spécialiste ou technicien supérieur et dès lors on ne veut plus rien apprendre. On pense qu’on connait tout dans notre domaine d’activité, ou bien l’expérience va nous aider. Et on se noie dans la masse moyenne de chercheurs d’emplois, semblables à des gens qui se contentent d’un petit salaire, d’une petite maison, d’une petite vie très égoïste… bref d’un petit avenir et qui subissent la hausse généralisée des prix.

Jusqu’aujourd’hui encore, tous les élèves et étudiants, du moins la plus grande majorité s’attendent à finir leurs études et intégrer BOUIGUES, Bolloré, SHELL, NSIA, Orange… La culture de créer et de développer trouve difficilement sa place dans nos mœurs. On n’a pas encore compris que pour s’enrichir, il faut investir, pour investir il faut avoir une idée de rêve et sacrifier la consommation actuelle.

Zig ZIGGLAR a dit : « Si vous pouvez le rêver, vous pouvez le réaliser ». Mais la plupart d’entre nous, nous rangeons nos idées, nos rêves dans les tiroirs, puis nous nous contentons toute notre vie de travailler pour les idées des autres contre un salaire qui nous empêche de vivre une bonne vie. Puis on se plaint que la vie soit dure nous. On manifeste pour avoir une augmentation de salaire qui ne servira à rien d’autre que l’augmentation du nombre de bouteilles de bière, de paquets de cigarettes, de copines, de maitresses si ce n’est pas pour une voiture ou une maison à crédit … Quel que soit le salaire que nous recevons, 100 mille, 300 mille, 800 mille ou un million francs CFA, nous resterons pauvres tant que nous n’apprenons pas l’éducation financière et l’investissement. En effet, puisque nous resterons des consommateurs recevant nos revenus par la force de travail pour aller dépenser. On n’a pas appris à épargner, à investir et à rentabiliser nos finances. Tandis que la richesse appartient à la classe des producteurs, dès investisseurs et de ceux qui ont une idée pour changer le monde.

L’assertion dit : « Ceux qui cherchent l’argent, l’argent fuira toujours loin d’eux, mais ceux qui cherchent à améliorer la vie de la société, l’argent viendra à eux ».

Africain, un défi nous est lancé, relevons-le…

…Tout comme les Européens, les américains et ensuite les Coréens et chinois en ont relevé les leurs. Sinon, d'autres personnes développeront le continent et vous resterez toujours leurs employés, leurs esclaves (dans le vrai sens du maux grec doulos).

Les perdants se sentiront offusqués dans leur amour propre par ce message, la plupart des gens de la classe moyenne qui finiront de lire ce message s’en iront sans qu’il ne modifie leur comportement. Mais les champions y verront une source d’inspiration, de motivation, ils verront des défis à relever exigeant des disciplines personnelles difficiles mais payantes pour l’avenir.

 

Théodore KOUASSI

Coach & Auteur

Skype: Kytheod *** WhatsApp: +225 47 91 10 59

 

 


KOUAKOUBLA N'DRI

DRH chez HCL Management

7 ans

Oui nous en avons le pouvoir si nous travaillons d'avantage.

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