Le gouvernement par la contrainte est le contraire d’une bonne gouvernance.
Alors que la guerre des normes est devenue une façon sournoise d’affaiblir un conçurent étranger, la France a le privilège d’être le pays qui contraint et se contraint le plus par un usage anormal et excessif des normes. Encore une fois elle nous donne l’exemple d’un pays dirigé par des bureaucrates ignorant ou sous-estimant totalement les contraintes de l’économie moderne.
La France est placée en 44eme position sur l’échelle des contraintes règlementaires encadrant la vie des affaires. On peut s’en sentir gêné ou irrité, cela n’enlève rien au constat récurrent de la Banque Mondiale qui répercute différentes alertes déjà adressées à notre pays. N’entrons pas dans le débat d’experts que suscite chaque enquête du genre. Mais retenons que notre nation garde solidement accrochée à ses basques une image d’antilibéralisme sectaire de mauvais aloi pour les entrepreneurs. Depuis des années le colbertisme affiché n’était qu’un faux nez de la délégation de pouvoir et de la liberté économique accordées à des intendants régionaux. Au fil des années l’autonomie devenant plus facile - et les craintes de dérapages plus nombreuses - on a dévoyé l’idée de ce libéral qu’était Colbert en renforçant le « pouvoir du contrôle central » sur le local grâce aux normes. On pouvait ainsi gouverner par la contrainte des règles et des normes. La suite est connue. On aura imposé des règles dans la majorité des secteurs économiques afin de renforcer « le corsetage » de tous les secteurs publics et privés.
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Pourtant l’emploi des normes peut-être tout à fait justifié lors de nouvelles activités pour en encadrer les dérapages. Mais cette fois encore : au lieu de leur donner leur autonomie dès que possible, on a multiplié l’encadrement par la norme là où il fallait observer et corriger sans excès en laissant aux tribunaux faire le boulot plutôt qu’a des bureaucrates, comme cela se fait en Angleterre. Bref on aura ainsi les inconvénients des deux modèles. L’ultra libéralisme qui nous transforme en chair à pâté-chômeuse à la première occasion et l’ultra-conformisme qui norme, fige et nécrose toute dynamique économique. La multiplication actuelle des dérogations à ce pouvoir normatif incarne parfaitement la position embarrassée et embarrassante de la France. Tous les activistes l’ont compris qui s’efforcent d’imposer leur loi : Celui qui détient la norme détient le pouvoir !
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2 moisC'est comme cela que la politique énergétique de l'Europe (de la CECA à 2016) a été pervertie pour devenir une politique climatique hors de tout bon sens et hyper contraignante, devenant même une raison partielle de la guerre en Ukraine (voir Furfari)
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Conseil en management de l'innovation
2 moisLa fixation de normes peut stimuler l'innovation, à condition qu'elles fixent les objectifs à atteindre, et non pas les moyens à employer pour y parvenir. Cela se vérifie dans tous les domaines : toutes les formes de constructions, la protection de la santé ou de l'environnement, la formation, l'information, etc.