LE JOUR d'APRES ...
Les dernières annonces gouvernementales n'ont rassuré que partiellement la population. La crise du Covid 19 laisse comme une épée Damoclès au dessus de nos têtes , un avenir profilant des incertitudes fondées. Chacun va reprendre son quotidien, mais que sera-t-il à partir du 11 mai?
- L'ouverture des écoles posent des problématiques d'organisation jamais rencontrées au sein de l'éducation nationale. Les enseignants, les parents, les collectivités, nos élus se sont démenés pour sécuriser cette rentrée inédite des élèves. Le nombre réduit d'élèves dans les classes, les parcours de circulation, les marquages au sol, le port du masque, le respect de la distanciation humaine,le gel pour les mains, tous les ingrédients y sont , et pourtant l'inquiétude persiste. Certains parents préfèrent maintenir leurs enfants à la maison en choisissant le concept programme scolaire à domicile ayant fait ses preuves depuis 55 jours; ils reprendront leur travail plus tard..Ce choix révèle le manque de sérénité dans le pays.
-"Les premiers de cordée sont devenus les premiers de corvée"...en effet, les personnels de santé,les pompiers, la police , les éboueurs revendiquaient avant la pandémie, chacun dans son secteur professionnel, de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail;ils abandonnent leurs gilets,banderoles,slogans puis réapparaissent en première ligne au service des Français. Une société pleine de paradoxes mise en lumière par les médias, entre revendications et implications citoyennes,, aucun dialogue n'a sa place ou si peu. La vague du Covid 19 emportant comme une marée les représentations sociales. Tous les métiers de l'urgence , de première nécessité font face aux turpitudes de la pandémie avec une solidarité exemplaire.Pendant ce temps, on attend les masques, info ou intox: ils arrivent, non ils sont bloqués! ils sont réorientés vers un autre pays, une autre région,oui mais la commande était passée avant! Triste réalité! Le peuple réagit , s'organise et confectionne des masques pour servir les plus démunis, les isolés, les personnes âgées. Voilà, tout est prêt, les masques enfin livrés, nous allons affronter une nouvelle crise, cette fois économique...
Les jours de confinement bénéfiques pour enrayer l'épidémie, laisseront des lignes blanches dans la comptabilité des TPE, PME , et si rien n'est anticipé , des déficits en cascades vont surgir après la période estivale.
- Le chômage partiel, levier de compensation face aux pertes salariales , est très vite saisi par les entreprises. Ce dispositif prôné depuis 2008 par une organisation syndicale réformiste, prouve aujourd'hui son efficience pour les PME. Vigilance! jusqu'où pourra -ton financer tous ces salariés privés d'emploi alors que l'état doit déjà mettre une alerte à des groupes qui s'emparent du système pour abonder leur trésorerie. Ces effets d'aubaine sont inacceptables , condamnables au profit des entreprises nécessitantes.
Quid des indépendants, des commerçants, des artisans, encore une iniquité de traitement alors que l'assurance chômage vient de vivre une des plus grandes réformes de son histoire.
-L'Emploi, fragilisé dans certains secteurs, anéanti dans les moins fructueux, à consolider dans les secteurs émergents de l'économie sociale et solidaire, va être la priorité dans les mois à venir. Absorber cette crise nécessitera la contribution de tous, du simple citoyen au plus haut dirigeant de l'état. Chacun à son niveau relancera l'économie, les uns en finançant les projets, les autres en y contribuant activement. Ces projets passeront inévitablement par le passeport écologique, nous devrons faire preuve d'innovation et d'adaptation aux nouvelles technologies de la société.
Faisons confiance à l'intelligence collective en matière d'innovation, d'investissement, de participation en perspective de la nouvelle génération arrivant sur le marché de l'emploi, il est de notre devoir de leur laisser un territoire propice au développement économique.
- Les économistes et les sociologues estiment que 4 millions de foyers auraient été impactés par la crise sanitaire, il est donc urgent de repenser nos modes de vie et de consommation car le budget de l'état ne pourra pas subvenir à toutes les catégories sociales. Une relance économique va s'imposer à nous, en évitant de tomber dans le piège des aides sans aboutissement vers l'emploi, et des dispositifs d'accompagnement PME sans création de valeur ajoutée.
- La période du confinement a généré le développement rapide du télé-travail. Ce dossier devrait inspirer les partenaires sociaux , le patronat, l'état car cette organisation du travail à distance tant en matière de coût pour l'entreprise,que de qualité de service démontre positivement que cette option retenue par les entreprises génère de la satisfaction , une véritable réflexion sur le sujet serait à envisager par le BIT (bureau international du travail).
> En conclusion, si en période exceptionnelle, la contribution s'annonce exceptionnelle, la crise actuelle alimente les débats sur les réseaux sociaux.
- les uns, commentent la gestion de la crise,
- les autres dénoncent le système démocratique,
Enfin, les plus optimistes ambitionnent un sursaut économique et social, à condition que les élus locaux aient la latitude de gérer leur commune ou ville en investissant avec un soutien budgétaire de l'état, des régions.
Un élan de solidarité est né, à l'aube de cette crise économique , imaginons un autre monde doté d'une réelle qualité de vie.. Bon dé confinement à tous et toutes. Restez prudents JG..