Le mot de Daniel Turp - 11 octobre 2016 (No 2016-31)

L’élection de Jean-François Lisée comme chef du Parti Québécois, la remise du prix Hélène-Pedneault à Josée Boileau, le colloque « René Lévesque et le monde » et le film Le peuple interdit — La quête d’indépendance de la Catalogne

Le Parti Québécois a un nouveau chef en la personne de Jean-François Lisée. Celui-ci a été élu au deuxième tour du scrutin au suffrage universel des membres visant à désigner la personne qui succéderait à Pierre Karl Péladeau à la tête de la formation politique créée en 1968 par René Lévesque.

Lors de ce deuxième tour, le candidat Lisée obtenait 50,63 % des suffrages exprimés, alors qu’Alexandre Cloutier récoltait 31,70 % des voix et Martine Ouellet 17,67 %. Au premier tour, les pourcentages des voix par les quatre personnes en lice étaient de 47,03 % (Jean-François Lisée), 29,66 % (Alexandre Cloutier), 16, 46 % (Martine Ouellette) et 684 % (Paul Saint-Pierre Plamondon). Parmi les 73 236 personnes habilitées à voter, 55 142 se sont prévalues de leur droit, ce qui représente un taux de participation de 75,09 %.

Au terme de la soirée de dévoilement des résultats, le nouveau chef a prononcé une allocution qu’il concluait ainsi : « [N]ous, les indépendantistes, notre rêve est plus vivant que jamais. Nous savons que nous n’avons de permission à demander à personne qu’à nous-mêmes. Nous savons que le Québec sera présent au monde. Nous savons que l’avenir nous appartient. Nous savons que s’ouvre devant nous, ce soir, le chemin des victoires ». Pour lire le texte intégral de cette allocution que le nouveau chef a intitulé « Un premier pas sur le chemin des victoires » et en faire aussi le visionnement, vous pouvez cliquer ici.

J’ai transmis mes félicitations à Jean-François Lisée en fin de soirée vendredi et lui ai rappelé que l’Institut de recherche sur le droit à l’autodétermination des peuples et les indépendances nationales (IRAI) serait au service du mouvement indépendantiste au sein duquel le Parti Québécois occupe une place importante.

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La remise du prix Hélène-Pedneault à Josée Boileau

La journaliste Josée Boileau — et mon ancienne étudiante en droit dont je suis très fier — recevra le Prix Hélène-Pedneault de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB). Créé en 2015 par la SSJB, ce prix rend hommage à une femme qui contribue de manière exceptionnelle à l’avancement et à l’affirmation de la société québécoise par son engagement dans la lutte pour l’amélioration de la situation des femmes, dans une perspective de justice sociale et de respect de l’environnement.

La récipiendaire de 2016, Josée Boileau, a de toute évidence effectué une telle contribution. Diplômée en droit de l’Université de Montréal puis en communications de l’Université du Québec à Montréal et de l’Université de Paris III-Sorbonne nouvelle, elle a d’abord été journaliste à La Presse, à la Presse canadienne et au journal Le Devoir. Elle a ensuite été directrice du magazine Le 30, rédactrice en chef du Journal du Barreau du Québec, ainsi que de l’émission Québec Plein Écran à Télé-Québec. Elle fut également adjointe à la rédaction en chef au magazine L’Actualité. Elle a également contribué à des magazines comme Châtelaine et La Gazette des femmes et participé comme chroniqueuse à plusieurs émissions de radio et de télévision, telle Bazzo.tv. De retour au journal Le Devoir comme journaliste en 2001, éditorialiste et responsable de la page Idées de 2003 à 2006. Elle devient directrice de l’information 2007 et occupe de 2009 à 2016 la fonction de rédactrice en chef.

Animatrice et conférencière recherchée, elle a également contribué à plusieurs ouvrages collectifs et vient de publier chez VLB éditeur l’essai Lettre à une jeune journaliste. Au nombre des prix qu’elle a reçus, on compte le prix Judith-Jasmin — catégorie Opinion de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec et le prix Femme de mérite — catégorie Communications, de la Fondation Y des femmes.

Cet événement aura lieu le jeudi 13 octobre 2016 à 19 h à la Maison Ludger-Duvernay située au 82, rue Sherbrooke Ouest à Montréal. Je compte y assister et rendre hommage à Josée Bolieau, une journaliste d’exception !

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Le Colloque « René Lévesque et le monde : nouvelles perspectives »

La Fondation René-Lévesque organise, le vendredi 14 octobre 2016, son quatrième colloque universitaire sur le thème « René Lévesque et le monde : nouvelles perspectives ». Après une allocution d’ouverture d’Yves Duhaime sur « Le Québec et l’international », la première séance de travail portera des « Regards croisés : René Lévesque et quelques grands enjeux de son époque. Les deuxième et troisième séances auront pour thèmes “René Lévesque, la France et la Francophonie” et “René Lévesque et l’Asie”. La quatrième et dernière séance de travail que j’aurai l’honneur de présider abordera la question de “L’interdépendance des États et la reconnaissance internationale du Québec”. Pour connaître l’identité des conférenciers et conférencières et les sujets de leurs communications, vous pourrez consulter la version intégrale du programme en cliquant ici. Vous pourrez vous inscrire au colloque ici.

La veille, le jeudi 13 octobre, monsieur Lucien Bouchard donnera une conférence sur l’œuvre de René Lévesque dans le cadre d’une soirée de financement. Vous pouvez également vous inscrire à cette activité de financement en cliquant ici.

Les deux événements auront lieu dans l’amphithéâtre du nouveau pavillon Pierre-Lassonde du Musée national des Beaux-arts du Québec situé au 179, Grande Allée Ouest à Québec.

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La première du film Le peuple interdit — La quête d’indépendance de la Catalogne d’Alexandre Marchand

Le cinéaste Alexandre Marchand, que j’ai eu le plaisir de rencontrer à plusieurs reprises lors de mes séjours en Catalogne ainsi qu’au Québec, présentera lors du Festival du nouveau cinéma (FNC) de 2016 son premier long métrage intitulé Le peuple interdit — La quête d’indépendance de la Catalogne. Le film est ainsi présenté : “Interdit, sur le plan constitutionnel, de tout droit à l’autodétermination, les Catalans persistent et signent. La fièvre indépendantiste gagne en popularité en Catalogne. Malgré la constitution espagnole qui stipule que l’Espagne est indivisible et que tout référendum s’avère, par le fait même inconstitutionnel, 2,3 millions d’électeurs ont voté lors du scrutin interdit de novembre 2014. Le résultat est éloquent : 81 % des Catalans se sont exprimés en faveur de l’indépendance. Saisissant ce moment historique, Alexandre Chartrand donne la parole aux acteurs de la société civile qui se retrouvent propulsés au cœur de la scène politique nationale”.

La première, à laquelle j’espère avoir assisté à mon retour dans la métropole après le Colloque René-Lévesque, aura lieu le vendredi 14 octobre à 19 h 15 à la salle Lucie et André Chagnon du Cinéma Impérial situé au 1430, rue de Bleury à Montréal. Cette projection se fera en présence du cinéaste et de plusieurs membres de l’équipe.

Et pour ceux et celles qui ne pourront assister à la première au FNC, le film prendra l’affiche du 17 au 27 octobre 2016 au Cinéma du Parc sur le site duquel vous pourrez visionner ici la bande-annonce du film.