LE RÔLE CENTRAL DU DÉVELOPPEMENT PERSONNEL DANS L’ACCOMPAGNEMENT DES JEUNES À L’ÉCOLE/AU LYCÉE.

LE RÔLE CENTRAL DU DÉVELOPPEMENT PERSONNEL DANS L’ACCOMPAGNEMENT DES JEUNES À L’ÉCOLE/AU LYCÉE.

Cet article m’a été inspiré par des souvenirs de jeunesse lorsque j’étais au lycée Descartes dans les années 90.

Arrivés en classe de Terminale, mes camarades et moi-même savions que nous arrivions en fin de cursus et qu’il nous fallait dès lors choisir une orientation : mais quelle direction prendre une fois le baccalauréat en poche ?

Pour être franche, peu d’entre nous avaient une idée précise de notre futur processus d’études avec un objectif clair.

La majorité des élèves étaient un peu perdus… ne sachant quelle voie emprunter…

Pour seule aide, il existait à l’époque le Bureau d’Orientation, souvent tenu par une fonctionnaire qui avait une méconnaissance totale du sujet, et dont le seul rôle se limitait à nous distribuer des brochures, nous chuchotant d’une voix quelque peu tremblante : “Cherche bien et tu trouveras forcément une suite adéquate pour la suite de tes études supérieures” !!!

40 ans après… il y a eu l’arrivée d’internet et surtout la “vulgarisation” du Développement Personnel et du Coaching… mais les choses ont-elles pour autant changé au sein des lycées ?

Tout d’abord, et de mon point de vue, les enseignants devraient être les premiers concernés par ces nouvelles méthodes basées sur le savoir-être.

Bien qu’ils soient parfois excellents dans leur domaine, il me paraît indispensable de les former régulièrement aux techniques de base de la communication, soit le verbal, le non verbal et le para verbal. En effet, quelle que soit la matière qu’un professeur enseigne, et aussi intéressante soit-elle, il n’arrivera jamais à captiver l’attention de sa classe, s’il reste assis, immobile pendant 2 heures derrière son bureau, en chuchotant son cours et sans en donner le sens !

Concernant les élèves, il en va de même. Certes, l’arrivée d’internet a facilité l’accès à l’information et à la formation. Cependant, à bien y réfléchir, dans le terme Développement Personnel, il y a le mot “personnel”, ce qui annule toute forme de généralisation et accentue l’idée que chaque jeune devient un cas à part.

De ce fait, nous pouvons affirmer avec conviction que le but de l’école n’est pas seulement de transmettre les connaissances aux enfants, aux élèves, mais aussi de les rendre autonomes et de contribuer à leur épanouissement en les aidant à atteindre leurs objectifs.

MAIS ALORS… COMMENT LES AIDER À CLARIFIER LEUR OBJECTIF ?

Il n’est pas simple de définir un objectif ; c’est pourquoi l’intégration du Développement Personnel dans le système éducatif peut éventuellement offrir aux jeunes les outils dont ils ont besoin pour mieux se connaître, afin de prendre conscience de leurs forces, de leurs axes d’amélioration, mais aussi de leurs valeurs (soit, de ce qui est le plus important pour eux dans la vie). Ainsi, petit à petit ils arriveront à définir un objectif et sauront la direction qu’ils souhaitent prendre pour être non seulement performants, mais aussi heureux au niveau professionnel.

Au-delà de cela, et de cet aspect accompagnement qui aide à la “connaissance de soi” et donc dans l’orientation, l’intégration des Soft Skills dans le cursus scolaire permet aux jeunes de comprendre leurs émotions, de faire croître leur confiance en eux et de développer la notion d’empathie et de résilience dès leur plus jeune âge.

Par conséquent, et après cette brève et humble analyse, ma question est la suivante : qu’attendent les décideurs de l’Education Nationale pour intégrer ces programmes au sein des écoles et des lycées ?

Si certaines personnes du corps enseignant lisent cet article, je me ferai un plaisir de lire leurs arguments et d’ouvrir le débat sur ce sujet qui me tient particulièrement à cœur, tant il en va de futurs parents, de futurs managers, de citoyens beaucoup plus équilibrés pour affronter le monde de demain !

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