LE SENS DU TRAVAIL OU UN TRAVAIL AVEC DU SENS

LE SENS DU TRAVAIL OU UN TRAVAIL AVEC DU SENS


 En société il y a 4 catégories de générations qui se partagent le marché du travail.

Les baby-boomers

Elle correspond à la vague de naissances qui a suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale et s'étend jusqu'au milieu des années 60.

La génération X

Elle est parfois qualifiée de « génération sacrifiée ». Née entre le milieu des années soixante et la fin des années soixante-dix, la génération X est arrivée dans un marché du travail plombé par les chocs pétroliers.

Les « Xennials »

La petite-dernière de la famille. Sociologue à l'université de Melbourne, Dan Woodman la définit comme une « micro ou une intergénération entre le pessimisme affiché par la génération X et le joyeux optimisme revendiqué par les Millenials ». Elle concerne les personnes nées entre 1977 et 1983, soit la période où est sortie la trilogie originelle de « Star Wars ».

La génération Y (ou Millenials)

Elle est née entre le début des années 80 et le milieu des années 90. C'est la première véritable génération à grandir avec Internet, l'ordinateur et les jeux vidéo. « Ils sont dans ce que les sociologues appellent le "présentisme", la culture de l'immédiateté.

La génération Z

Pour faire simple, c'est celle née depuis 1995 et qui arrive progressivement sur le marché du travail. Son Z lui vient aussi du mot « zappeur »

Quelques stéréotypes

 De façon générale les boomers désapprouvent la frivolité des générations Y et Z et critiquent leur manque de morale, à savoir de ne pas respecter la valeur du travail. De leur côté les générations Y et Z se sentent incomprises et critiquent à leur tour les boomers leur manque de flexibilité et adaptabilité. Dans la plupart des cas les générations X font effet tampon entre les deux dans les entreprises et rêvent secrètement à plus d’autonomie et de liberté dans leur façon de travailler.

Alors qui détient le sens moral du travail et qu’est-ce le vrai SENS du travail ?

 Si nous nous penchons sur la philosophie du management d’André Compte Sponville et le sens du travail, le travail n’est pas une fin en soi, nous rappelle André Comte Sponville. Il n’est qu’un moyen, et surtout, il est une contrainte.

Les individus ne cherchent pas le travail, mais le bonheur et l’accomplissement. Et les organisations (privées ou publiques) cherchent, quant à elles, le profit et/ou l’efficacité. L’équation est donc compliquée : personne ne cherche le travail pour le travail.

Comment dès lors donner un SENS au travail ?

Le travail n’est pas une valeur morale,

Les valeurs morales sont la justice, la générosité, la bonté...

Le travail n’est pas une valeur morale,

C’est pourquoi il a une valeur marchande,

Le travail n’est pas une valeur morale,

Ce n’est pas un devoir, c’est pourquoi il a un prix

Le travail n’est pas une valeur morale,

Le travail est juste un moyen

C’est pourquoi il doit avoir un SENS.

« La VALEUR (morale) est intrinsèque contrairement au SENS qui est extrinsèque, qui lui, renvoie à toute autre chose qu’à lui-même ».

Le SENS veut dire :

-    Les sensations

-    La signification

-    La direction, le but

Le SENS peut être aussi pour nous :

-    Argent

-    Harmonie avec nos valeurs

-    Adhérer, contribuer à quelque chose de convivial ou aventureux

Qu’est-ce qui fait courir les salariés ? demande le philosophe. Serait-ce la morale ou l’argent ?

Le travail n’a pas de valeur morale en soi, car il se paie, il est une valeur marchande. Or la morale est désintéressée et l’argent, qui répond surtout à un besoin, ne suffit pas à donner ce supplément d’âme qu’est la motivation.

Alors comment créer cette motivation, ce désir comme le décrit  André Compte Sponville ?

Spinoza disait “le désir est l’essence même des êtres humains” et Aristote “Le désir est l’unique force motrice“. Cela nous renvoie à nos responsabilités que « nous sommes tous des professionnels du désir de l’autre »

C’est pourquoi, il est essentiel de comprendre que s’occuper du désir du client renvoie au marketing, s’occuper du désir des salariés renvoie au management, le désir d’un peuple renvoie à leur élu et bien évidement le désir du coaché revoie à son coach.

La mission donc, en entreprise par exemple, est de créer des conditions de travail telles que les collaborateurs se sentent mieux ici plutôt qu’ailleurs.  

  • De meilleures conditions de travail,
  • Davantage de convivialité,
  • Davantage de respect et de reconnaissance de la part du management,
  • Avoir le sentiment de progresser soi-même, de s’épanouir,
  • Avoir le sentiment d’une plus grande utilité sociale,
  • Participer à une aventure collective, appartenir à une communauté,
  • Être en harmonie avec ses valeurs morales.

Car « la seule façon d’avoir et de garder les meilleurs clients est d’abord d’avoir et de garder les meilleurs salariés : la réciproque n’est pas vraie ! » nous dit le philosophe.

Finalement qu’importe les différences générationnelles, les individus ne cherchent pas le travail mais le bonheur et l’accomplissement.

Pour conclure,

L’important est ce qui coûte cher

L’essentiel n’a pas de prix !

Attention toutefois à ne pas sacrifier l’important au profit de l’essentiel car le travail est le plus important de tout les moyens !

 

 

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