Le temps de rationaliser
Aujourd'hui les grands assureurs opérant en Suisse dans le cadre de la prévoyance professionnelle ne cachent pas le fait que les primes de risque facturées à leurs assurés, servent partiellement à financer/compenser un taux de conversion trop élevé. Les retraités pèsent dans la balance et c'est une tendance lourde...
En d'autres termes, le dirigeant de PME ou le professionnel libéral à la possibilité de rationaliser le coût de ses prestations de risque LPP, parfois de manière significative, en étudiant l'offre de caisses de pension qui ont externalisé le risque de longévité. Ces dernières ne sont ainsi plus tributaires de ce phénomène démographique (vieillissement de la population) qui pèse(ra) à la fois sur les rendements et sur les primes.
Tout en conservant une partie de son salaire assuré dans sa caisse de pension historique, le décideur à la possibilité d'implémenter un second niveau de deuxième pilier avec une autre caisse de pension. Ce deuxième deuxième pilier aussi appelé "bel étage" ou "plan cadre" proposera aux dirigeants, un rapport coût/prestations de risque, souvent plus compétitif que dans le cadre du plan LPP de base. Sans compter, l'évident avantage de diversification puisque les "œufs" ne sont plus tous dans le même panier.
Prendre le temps de comparer, c'est se donner les moyens d'éviter les écueils auxquels la plupart des salariés (non décideurs sur la stratégie LPP de leur employeur) sont confrontés. Les solutions (parfois méconnues) sont là. Les décideurs de l'entreprise ont cette chance de pouvoir les mettre en place pour eux-mêmes et/ou pour leurs cadres, afin de les fidéliser.