Le Vide.
Ce matin -va savoir ce qui nous passe par la tête- je pense à ces 5 années passées au CESER. Je pense à toutes ces femmes et ces hommes, ouvriers et patrons, jeunes et vieux, pauvres et riches, ruraux et citadins, militants et bénévoles, venant de tellement d’origines différentes, et pourtant soucieux de trouver l’harmonie, le centre de l’union. Je pense à eux, à leur dévouement, à leur tempérance et à leurs excès, à leur diversité et à leurs savoirs.
Ensemble, ils ont travaillé pour qu’un peu de chacun de nous, citoyennes et citoyens de cette très grande Région Nouvelle Aquitaine, puissions être écoutés. Ils venaient des Territoires, comme on dit, avec leur besace de paix et de culture, d’angoisses et de plaintes, de désir d’être ensemble. Et ensemble, ils tentaient de former la Chambre du futur, médium des mutations positives, lanceur d’alerte des souffrances illégitimes, créateurs des demains bienveillants.
Alors en ce Dimanche matin, alors que le jardin s’ébroue de la froideur de l’hiver qui vient, la tasse de thé est un miroir, celui du vide de ne plus vous voir, celui de l’amour que j’ai pour vous toutes et tous. Adieu donc mes amis d’un temps, sages de toujours, que la paix et la sagesse soient avec vous, que ces ans de ´disputatio’ vous élèvent dans la conscience de l’autre, que ce lieu de rencontre nous fasse penser, pour un instant, que notre liberté est surtout celle des autres. Le vide n’est plus, merci de l’avoir rempli de votre richesse.
Merci, merci mille fois.
Small data scientist, géomètre, enseignant, philosophe
7 ansTrès beau cri du coeur Jean-Louis, merci de l'avoir partagé !
Je dis que j'aime et, en même temps, cela me dérange de te savoir loin de nous, Jean-Louis. Tu va nous manquer !!!
Chief Future Officer - CFO pour entreprises en croissance
7 ansTrès beau texte, très émouvant. Merci de ce partage qui vient visiblement du cœur. Nous ne pouvons pas découper notre être émotionnel et le laisser à l'entrée de notre vie pro. C'est une évidence trop souvent niée.