Les mensonges mâtinés de réalité !
Tribune,
Sur une radio, dite périphérique, j’ai écouté Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon, plus connu sous le nom diminué de Philippe de Villiers. Et je ne pourrais vous donner la réponse à cette question que vous ne me poseriez probablement pas : Pourquoi avoir choisi cette partie de son nom, plutôt que d’utiliser « Le Jolis » ou « de Saintignon » ? « Jolis » ou « Saint », ça aurait pu avoir une belle apparence, non ! Enfin, ce n’est pas vraiment ce problème que je me pose après l’avoir écouté. Dans un premier temps, je pourrais vous dire que je suis admiratif sur les choses qu’il a faites comme le puy du Fou. C’est une vraie réussite et je suis certain que les combats qu’il a dû mener pour y arriver sont probablement bien supérieurs à tout ce que l’on pense. Mais je sais que je ne vais pas me faire que des amis en disant la suite. Néanmoins, je suis étonné d’autant de certitude d’un homme qui n’est plus dans la politique depuis aussi longtemps. Je sais que c’est l’époque du retour des vieux chevaux, mais voilà, quand j’entends des propos, comme ceux qui tentent de faire croire que V. Poutine serait presque dans son bon droit, alors je me demande réellement si toutes ces personnalités à la droite de la droite ne seraient pas des isolationnistes. Des gens qui préfèrent tellement la force à l’intelligence, qu’ils ont fini par laisser la perspicacité et la compréhension du monde et des hommes dans un coin sombre de leur logement. Alors, je sais que tous les admirateurs de Ph. De Villiers, vont dire qu’il est, lui, lucide et qu’il sait (oui, mais quoi ?), et ça, c’est la vraie question : Que sait-il vraiment ? D’abord, je sais qu’il est énarque, car oui, il a bien suivi ce cursus, vous savez, celui qui est tellement décrié, pour ne former que des gens ayant des certitudes. Mais finalement, très peu de qualification de meneur d’hommes. Pour la preuve, il suffit de regarder ce qu’ont fait la majorité de ces énarques qui ont dirigé le pays ! Soyons clairs, le problème n’est pas cette formation, qui a été créée pour combler le déficit de qualité des personnels mis à la tête des préfectures, après-guerre. Et d’ailleurs, il fut l’une des personnes qui l’ont dénoncé en créant le syndicat ENA-Indépendance, pour tenter de briser le consensus social-démocrate réalisé autour de la toute puissante CFDT (Confédération française démocratique du travail). Mais cela se passait en 1978, soit il y a 46 ans. Eh oui, voilà l’un des problèmes actuels. Nous avons comme intervenants des personnes dont l’âge moyen est bien supérieur à celui de la retraite et trop souvent au-dessus des 70 ans. Je ne suis pas contre les anciens, j’en suis un. Mais ne rien avoir d’autre, c’est continuer le travail de valorisation du babyboum. Ce sont les mêmes depuis trop longtemps. À gauche, ce sont les idées des années 70, à droite, ce sont ceux des années 80, quand, au centre, nous sommes en 74 avec VGE. Alors, que faire ? Où sont les vrais jeunes quarantenaires capables de prendre le témoin pour faire avancer le pays ? Non qu’il n’y ait pas de bonnes idées, mais je voudrais simplement vous expliquer la réalité des personnes qui veulent nous faire comprendre le temps d’aujourd’hui, le chômage de masse, des aides juste pour ne pas sombrer, sans rien d’autre. Un peu d’argent et surtout aucun bruit. Voilà une des réalités. Je pourrais vous donner comme ça, plusieurs d’exemples, mais surtout ce que voulaient toutes ces personnes, qui étaient dans les arcanes du pouvoir. Ce n’était pas de vague, limiter toutes les velléités de manifestation, jusqu’au jour où celui qui a dû le supporter, c’est E. Macron. Mais voilà, n’ayant jamais été dans le pouvoir, même communal, il n’a pas su réagir, car entouré que de jeunes n’ayant eux aussi aucune expérience. Et surtout, se retrouver en face de politiciens prétendant avoir des connaissances sur la façon de faire !
La réalité, c’est que tous ces politiciens n’ont jamais mis la France, dans la possibilité de trouver les moyens intellectuels de garder sa place, de trouver les moyens d’utiliser l’argent du pays à bon escient et surtout, le moyen de garder son industrie. Alors, messieurs les babyboumeurs, gardez-vous de donner des conseils.
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La prochaine tribune dans les prochains jours. - Philippe Sallanche 2024
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