Les conséquences du stress sur votre oralité : 4 TRUCS pour réduire le débit
Lorsque vous prenez la parole en public, le stress va impacter votre maîtrise du sujet. Si vous n’y prenez pas garde ces conséquences vont devenir des "programmes" et s’installer durablement dans votre oralité.
Évidemment, elles peuvent déconcentrer votre audience et brouiller votre message. Vous devez éviter de perdre l’attention du public. Vous devez également éviter de l’agacer car il pourrait très bien vous le faire payer dans une séance de questions ou par une objection pas forcément bienveillante.
Conséquence N°1 : le débit trop rapide
Vous allez commencer votre intervention, votre stress est au maximum… vous ne pensez qu’à une chose : fuir ! Malheureusement ce n’est pas en parlant à la vitesse de la lumière que vous allez diminuer le temps de votre intervention. Plus vous allez parler vite, plus vous allez perdre la maîtrise de votre contenu. Le choix des mots et des messages clés vont être remplacés par de la paraphrase et parfois une totale improvisation qui va vous conduire de façon tout à fait schizophrène à être beaucoup plus long que le temps que vous aviez prévu au départ.
Concernant le vécu de votre public, vous ne ferez que perdre votre audience. Parler trop vite, c’est devenir parfaitement inaudible. Même si vous disposez de capacités oratoires hors normes, l’audience ne parviendra pas à vous suivre. Vous prenez également un risque considérable, celui de dire une chose non prévue ou de vous lancer dans une démonstration alambiquée qui ne mène nulle part.
4 outils pour réduire le débit,
Une préparation chirurgicale à partir de mots clefs (avec le mind mapping par exemple) et non pas seulement de messages clefs
Répéter votre oralité, son rythme, avec un chronomètre. Vous devez reproduire votre séquence avec le même minutage, au moins trois fois. Vous habituer à ce rythme.
Développer votre usage de la répétition qui va nécessiter de revenir en arrière et donc d’éviter l’effet tunnel, accélérateur de débit.
Parlez à votre public, faites de vraies pauses. « ca va jusque-là ? ». Vous devez adapter votre discours au temps dont vous disposez.
Gary Player, champion de golf disait : "C'est amusant, plus je m'entraîne, plus j'ai de la chance" Moins de 2% des orateurs ont réellement un talent, Les autres travaillent.
A suivre, semaine prochaine, les trucs pour respecter la ponctuation et parler vraiment à votre public !
Pascal Pilat,