Les livres que j'ai lus en 2018 ou la revue de mon année littéraire

Les livres que j'ai lus en 2018 ou la revue de mon année littéraire

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été une passionnée de lecture. Dès que j’ai appris à lire, on pouvait toujours me retrouver dans un coin, un livre à la main. En 2016, j’ai piqué cette ingénieuse idée de mon amie Élisabeth Boucher (qui la tient aussi d’une amie je crois) de noter le nom de tous les livres que je lis dans une année. Pour 2018, j’ai décidé de rajouter aussi un résumé et quelques impressions que l’ouvrage m’a laissées. L’an prochain, je me mets au défi de prendre encore plus de notes, de le faire d’emblée dans un document qui ne nécessitera pas de retranscription autre qu’un copier-coller et de rajouter encore plus d’hyperliens si c’est pertinent.

Je regrette de ne pas avoir pris plus tôt cette habitude, j’aurais aimé savoir combien de livres j’ai lus dans ma «carrière» de lectrice.

Et vous, avez-vous lu certains livres qui se retrouvent sur ma liste? Si oui, qu’en avez-vous pensé? Sinon, avez-vous des lectures à me suggérer pour 2019?


  1. Allers simples: aventures journalistiques en Post-Soviétie, par Frédérick Lavoie. Très intéressant, mélange un peu les genres, mais vraiment pas léger.
  2. Tortues à l’infini, par John Green. Touchante réflexion sur l’angoisse, les troubles mentaux, l’amour et le sens de la vie.
  3. Le monstre, par Ingrid Falaise. Troublant récit vécu de manipulation et de violence.
  4. Le vent l’emportera, par Gunnar Staalesen. Roman policier avec le personnage Varg Veum, un peu triste, mais bien écrit.
  5. Abattre la bête, par David Goudreault. 3e tome d’une trilogie racontant les aventures d’un psychopathe. Vraiment très bien écrit et drôle, malgré la violence et le tragique de ce qui est décrit.
  6. À qui la faute, par Chrystine Brouillet. Un autre opus de Maud Graham bien campé à Québec. Histoire de secrets familiaux, de viols et de meurtres.
  7. Petit cours d’autodéfense intellectuelle, par Normand Baillargeon. Ouvrage aussi exigeant intellectuellement qu’intéressant. J’ai décroché aux passages plus mathématiques, mais lu avec beaucoup d’intérêt plusieurs parties, dont celles sur les médias.
  8. Le joueur de billes, par Cecelia Ahern. Alternance entre le passé, puis le présent d’un père et ceux de sa fille, avec comme trame de fond l’univers des billes.
  9. Les jours meilleurs, par Cecelia Ahern. Histoire d’une journaliste déchue qui réapprend son métier dans le contexte d’une enquête. Un livre dont la lecture m’a fait me sentir bien.
  10. Mon voyage en Amérique, par Kim Yaroshevskaya. Passionnant récit joliment illustré que j’ai lu d’une traite.
  11. Hivernages, par Maude Deschênes-Pradet. Petit récit futuriste dans lequel les humains vivent un éternel hiver raconté à plusieurs voix. Fin ouverte.
  12. Tombée du ciel, par Cecelia Ahern. Genre de comédie romantique où il est question de suicide, de psycho pop et de chocolat entre autres.
  13. Qui es-tu Alaska? par John Green. Histoire d’ados au pensionnat. J’ai eu du mal à accrocher au début, mais je suis contente d’avoir persévéré. Encore des réflexions philosophiques sur le sens de la vie, l’amour et la mort.
  14. Mémoire d’une gardienne de prison, par Marie-Renée Côté. Intéressante incursion dans l’univers carcéral à travers le point de vue d’une gardienne du début à la fin de sa carrière. Parfois drôle, parfois stressant.
  15. Le saut de l’ange, par Lisa Gardner. Suspense extrêmement prenant avec pour héroïne une amnésique ayant subi plusieurs traumatismes crâniens.
  16. La fille pas sympa, par Julia March. Autobiographie d’une autiste Asperger. J’ai eu du mal à le lire parfois, car même si son existence a dû être très difficile par moments, quelque chose dans l’écriture m’a donné l’impression que l’auteure s’apitoyait sur elle-même à l’occasion et j’ai trouvé aussi qu’elle rabâchait certaines choses parfois.
  17. On flushe pis on recommence (en pratique), par Marie-Milie Dessureault. Suite d’un roman de littérature aigre-douce (le terme que l’Office québécois de la langue française recommande pour remplacer chick lit 😮) que j’ai lue avec beaucoup de plaisir. Oeuvre drôle et touchante.
  18. Derniers adieux, par Lisa Gardner. Suspense très efficace avec des personnages que je suis depuis quelques années. Ça raconte l’histoire d’un tueur en série passionné des araignées.
  19. Le secret des Vietnamiennes, par Kim Thuy. Livre de recettes rempli de petites histoires en forme de tranches de vie et de jolies photos.
  20. Famille parfaite, par Lisa Gardner. Un autre suspense de la même auteure mettant en scène le kidnapping d’une famille aisée. Peut-être un peu prévisible, mais quand même agréable à lire.
  21. Claudette Dion. La soeur de... , par Jean-Yves Girard. Biographie sympathique d’un artiste que je connaissais peu. Lue uniquement pour assouvir mon côté vieille commère et parce qu’il était disponible sous forme de livre numérique.
  22. Je ne suis pas une héroïne, par Nicolas Fargues. Fiction mettant en scène une jeune Noire en quête de sens à sa vie. Pas mon préféré. Je l’ai trouvé mal découpé par moments et j’ai décelé certaines longueurs dans le récit qui auraient pu être élaguées selon moi.
  23. La guerre des mères, par Kaui Hart Hemmings. Mère célibataire préparant un projet de livre de recettes dont elle élabore les plats à partir d’histoires racontées par ses amis.
  24. Une fois dans ma vie, par Gilles Legardinier. On suit un trio de femmes liées au destin d’un théâtre, chacune avec leurs préoccupations, leurs questionnements, le tout avec une touche d’humour.
  25. Dopamine, par Jeanne Dompierre. Récit d’un séjour en désintoxication d’une jeune aux prises avec le trouble de personnalité limite, rédigé au “tu”.
  26. La servante écarlate, par Margaret Atwood. Excellente dystopie dans un monde plus que misogyne où les femmes en sont réduites à des rôles purement accessoires, dont certaines servent de mères porteuses par viol de l’époux de couples aisés et haut placés dans la hiérarchie sociale. J’ai tellement hâte de lire la suite, qu’Atwood est en train de rédiger.
  27. Claude Legault : improvisations libres par Pierre Cayouette. Petit ouvrage sympathique qui jette un peu de lumière sur les parts d’ombre de ce comédien.
  28. Quand t’es née pour un p’tit pain, par Denise Filiatrault et Danièle Lorain. Autobiographie de cette grande dame. Ouvrage intéressant malgré quelques longueurs. Je me suis aperçue que j’en savais assez peu sur elle finalement, sur comment elle est arrivée dans l’industrie du spectacle.
  29. Au 5e, par M.P. Boisvert. Fiction polyamoureuse et déstabilisante avec de multiples narrateurs. 
  30. Peau d’ours, par Carol Rose Daniels. Roman avec pour toile de fond la vie d’une jeune journaliste autochtone qui apprend à se réapproprier ses racines.
  31. Darlène, par Noémie D. Leclerc. Petit roman sympathique qui m’a fait revisiter une partie du quartier autour d’une des écoles secondaires que j’ai fréquentées dans ma jeunesse.
  32. Annihilation, par Jeff Vandermeer. Premier tome d’une trilogie à partir duquel un film a été tourné. Oeuvre touffue, déstabilisante, foisonnante de réflexions philosophiques sur la nature, les relations humaines et la contemplation.
  33. Me voici, par Jonathan Safran Foer. Livre pas mauvais portant sur un homme, une famille, un amour qui se meurt lentement et le judaïsme. Je l’ai terminé plus par entêtement qu’autre chose.
  34. Autorité, par Jeff Vandermeer. Tome 2, suite d’Annihilation. Roman de science-fiction inquiétant et mystérieux.
  35. Un été pour tout changer, par Mélissa De la Cruz. Trilogie mettant en scène trois jeunes filles issues de milieux différents qui deviennent nounous dans les Hampton durant plusieurs étés.
  36. Ma vie avec un scientifique, par India Desjardins et Bach. BD joliment illustrée abordant les démarches d’un couple vivant avec des problèmes d’infertilité tantôt de manière touchante, tantôt de façon humoristique.
  37. Des réguines et des hommes, par Julie Myre Bisaillon. Petites tranches de vie d’une femme dont le conjoint est un agriculteur maraîcher patenteux et amateur de Grandeur Nature. J’ai adoré son humour.
  38. L’étrange odeur du safran, par Miléna Babin. Roman mettant en scène une jeune femme et une renarde en cavale, avec un je-ne-sais-quoi d’accrocheur dans l’écriture, mais dont la fin m’a laissée sur ma faim.
  39. Thérapie de groupie, par Laëtitia Loreni. Histoire d’une jeune pianiste sur le point de commettre l’irréparable acceptant de suivre une thérapie particulière pour surmonter son mal-être. Un peu prêchi-prêcha par moments.
  40. De synthèse, par Karoline Georges. Roman d’anticipation respirant le malaise. Réflexion sur l’art, le numérique et la quête de l’image de soi, avec comme toile de fond la relation d’une fille et de sa mère mourante.
  41. L’erreur de la marqueuse, par Nathalie Babin-Gagnon. Drame d’amour déçu où deux voix, celle de la fille et celle de la mère, se superposent, avec comme constantes le baseball et le malaise. Malgré tout le bien qu’on m’en a dit, j’ai été déçue.
  42. Je ne sais pas comment elle fait, par Allison Pearson. Fiction féminine avec comme protagoniste une Britannique ayant un poste important dans le secteur financier et éprouvant de sérieuses difficultés de conciliation travail-famille. Un peu cliché par moments, mais quand même sympathique.
  43. Acceptation, par Jeff Vandermeer. Dernier tome de la trilogie du Rempart Sud. Plus déroutant que jamais, avec une multiplication de narrateurs et des télescopages temporels. C’est très onirique et en mouvance, ça en devient même difficile à suivre. Laisse le lecteur avec plus de questions que de réponses.
  44. L’allégorie des truites arc-en-ciel, par Marie-Christine Chartier. Roman avec narration alternée entre voix féminine et voix masculine, de Camille et Maxime, deux bons amis dont la relation est sur une pente dangereuse.
  45. Encabanée, par Gabrielle FIlteau-Chiba. Microroman poétique à saveur écologiste. Une jeune femme quitte Montréal pour aller, comme le titre l’indique, s’encabaner avec sa plume et ses crayons à dessin à Kamouraska.
  46. 1 week-end sur 2, par Geneviève Cloutier. Roman de littérature aigre-douce (😉) dont l’héroïne est une mère trentenaire qui reconnecte avec sa vie de femme durant un été, principalement en l’absence de ses enfants dont leur père à la garde une fin de semaine sur deux.
  47. Mardi comme mardi, par Michèle Nicole Provencher. Triste histoire parfois racontée avec humour d’une enfant dont les parents se sont séparés et qui est confiée à une couple de gens froids et indifférents quand sa mère meurt du cancer. J’aurais aimé lire plus d’espoir dans cette histoire de résilience.
  48. Ligne brisée, par Katherena Vermette. Histoire d’autochtones à plusieurs narratrices abordant la filiation, les identités métissées, la violence et la quête de soi, sur fond d’hiver.
  49. Le club des miracles relatifs, par Nancy Huston. Récit dystopique mettant en scène Varian, un jeune surdoué emprisonné. J’ai eu du mal à me laisser entraîner dans l’histoire. Petit plus: on y parle de Vladimir Vyssotskiï, le chanteur et acteur russe sur qui j’ai rédigé mon mémoire de maîtrise.
  50. La beauté des jours, par Claudie Gallay. Roman ayant pour héroïne une quarantenaire qui se remet en question. Elle réfléchit aux répercussions des choix qu’on fait et qu’on ne fait pas, avec en trame de fond son admiration pour une artiste contemporaine.
  51. Nanimissuat Île-tonnerre, par Natasha Kanapé Fontaine. Recueil de poésie sur les liens filiaux, l’héritage et la culture autochtones. Ça me rend un peu perplexe la poésie. Autant ça me faisait vraiment vibrer avant, peut-être encore plus un certain temps quand j’en écrivais, autant maintenant, on dirait que je ne sais plus trop par quel bout prendre ça.
  52. Elvis Tremblay, par François Gravel. BD rigolote sur un homme qui se met à imiter Elvis pour avoir du succès avec les femmes. Court, mais efficace.
  53. Désavantage numérique, par Chantal Machabée. Autobiographique que je ne pensais pas aimer lire au début, à cause d’une certaine portion que j’ai trouvée moins bien écrite. Finalement, j’ai trouvé ça très intéressant d’en apprendre sur l’envers du monde du sport et du journalisme qui s’y rattache.
  54. Voyager léger, par Mélissa Verreault. Narre l’histoire d’une jeune femme qui quitte tout sur un coup de tête pour se retrouver et faire le point. Un peu lourd malgré la légèreté annoncée dans le titre. Ressort de l’intrigue que je n’avais vraiment pas vu venir.
  55. Soupers de filles, par Pascale Wilhelmy. Roman d’amitié où le fil conducteur est constitué des soupers unissant une bande de filles oeuvrant dans le milieu artistique. Court et sympathique.
  56. Une Québécoise à Boston, par Marie-Josée Duquette. Guide de voyage qui sort de l’ordinaire, lu pour préparer une escapade que j’ai faite dans cette ville en novembre.
  57. Maisons de verre, par Louise Penny. Un autre roman mettant en scène ce cher Armand Gamache, avec une intrigue finement ciselée et un univers que je retrouve chaque fois avec un immense bonheur.
  58. Les carnets de Douglas, par Christine Eddie. Histoire d’amour, de nature et de musique, qui se lit à toute vitesse tant c’est bien écrit.
  59. Parapluies, par Christine Eddie. Roman à plusieurs points de vue dont celui, dominant, d’une jeune femme dont l’amoureux disparaît du jour au lendemain. Même si cette oeuvre aussi est bien écrite, elle m’a un peu laissée sur ma faim, entre autres parce que la fin laisse plusieurs questions en suspens.
  60. Bien roulée et future mariée, par Annie Lambert. Roman de littérature aigre-douce (je ne m’habitue toujours pas après l’avoir écrit trois fois 😄) portant sur les péripéties d’une jeune femme bien en chair qui prépare son mariage, avec quelques clichés de la future mariée hystérique. Divertissant, mais pas toujours bien écrit. Je n’étais pas certaine de vouloir continuer à le lire au début.
  61. Comment réaliser vos rêves, par Rosette Laberge. Sorte de mode d’emploi pour inciter les gens à prendre tous les moyens pour réaliser leurs rêves. Pas mal.
  62. Hollywood Boulevard, par Mélanie Benjamin. Roman mi-documentaire mi-fiction racontant les hauts et les bas de l’amitié entre Mary Pickford et Frances Marion. Drôle et triste à la fois.
  63. Sur ma peau, par Gillian Flynn. Une journaliste alcoolique et troublée retourne dans sa petite ville natale, Wind Gap, Missouri, pour couvrir les meurtres de petites filles. Ce faisant, elle doit affronter une part très noire de son passé. J’ai adoré. Encore meilleur que la série.
  64. La vie de A à Z, par Debbie Johnson. J’ai étiré la lecture de ce livre magnifique pour faire durer le plaisir. C’est l’histoire d’une actrice anglaise, qui au moment de mourir d’un cancer fulgurant, prépare tout un héritage à ses deux filles et ne les prévient pas de l’imminence de son décès. Celles-ci étant en froid depuis des années, « La vie de A à Z » est une sorte de chasse au trésor et son ultime effort pour les réconcilier. Le sujet est extrêmement touchant, il raisonne en moi encore plus pour des raisons personnelles. Malgré tout, on rit souvent beaucoup en lisant, et les personnages sont vraiment attachants. La barre est haute pour trouver un livre qui me plaira autant.
  65. Wild, par Cheryl Strayed. Parcours initiatique d’une jeune femme qui a entrepris en solo la randonnée de la Pacific Crest Trail. Ça m’a encore plus donné envie de faire un pèlerinage de Compostelle un jour.
  66. Besoin d’un chum pis ça presse, par Johanne Pronovost. Oeuvre de littérature aigre-douce québécoise mettant en scène une jeune garagiste qui monte une comédie à l’aide de sa jeune soeur et de deux jeunes hommes aux personnalités diamétralement opposées pour rendre service à sa mère.
  67. Récolter la tempête, par Benoît Côté. Roman d’apprentissage d’un jeune adolescent de Saint-Hyacinthe, qui se met à s’intéresser à la philosophie et à la lecture, sur fond du référendum de 1995, et de la crise du verglas.
  68. L’oeuvre incomplète d’Amilcar Torpp, par Pierre Pratt et André Marois. 32 couvertures de polars avec titres en portugais, comme autant de petites nouvelles sombres et étranges, qui se répondent parfois, mais pas toujours.
  69. iLove, par Marion Michau. Sur un coup de tête, une trentenaire part une fin de semaine à Barcelone avec sa meilleure amie pour tenter de trouver l’homme correspondant aux mystérieuses photos dans son iCloud.
  70. L’odyssée d’Yval, par Stéphane Libertad. Odyssée contemporaine d’un écrivain cinquantenaire anxieux qui tente de retrouver goût à la vie. L’homme est père d’un gamin fanatique du Seigneur des anneaux, ce qui fait que le récit est marqué de références à cet univers. Il décide de refaire Compostelle, mais la narration m’a donné l’impression que le personnage semblait déçu de ce que le Chemin est devenu, comme si tout était mieux, plus authentique la première fois. Pas vraiment un coup de coeur.
  71. Le zéro déchet, par Camille Ratia. Petit guide rédigé par une Française. Il propose plusieurs niveaux par rapport à la démarche, en fonction d’où on en est dans notre réflexion, de ce qu’il nous convient de faire à ce stade. Très bien fait et axé sur le pratico-pratique.
  72. My absolute darling, par Robert Tallent. Roman poignant dépeignant la vie un peu sauvage de Turtle Alveston, adolescente californienne renfrognée, qui vit sous la coupe d’un père charismatique et abusif.
  73. Saint-Jambe, par Alice Géricolas-Gagné. Vibrant hommage au quartier Saint-Jean Baptiste de la ville de Québec, sous une forme où se mêlent roman, mythologie, nouvelle, folklore.
  74. L’Unité alphabet, par Jussi Adler-Olsen. Pendant la 2e guerre mondiale, deux jeunes pilotes anglais sont forcés de se faire passer pour des Allemands pour survivre. Vraiment passionnant, mais un peu moins tout de même en ce qui concerne la deuxième partie.
  75. Heimaey, par Ian Manook. Un homme revisite ses souvenirs de jeune adulte en Islande, accompagné de sa fille de qui il espère se rapprocher après la mort de sa femme. Les choses se corsent lorsque son enfant se fait enlever. Très bien ficelé.
  76. À leur tour de larguer les amours. Recueil de nouvelles autour de la rupture amoureuse avec de multiples auteurs masculins, dont Christian Bégin, Stanley Péan, Tristan Malavoy et Alexandre Jardin. Certaines histoires sont vraiment plus réussies que d’autres. Intéressante incursion dans la perception masculine d’un sujet fort délicat.
  77. Trente, par Marie Darsigny. Résultat d’une année d’écriture d’une jeune femme anxieuse, aux prises avec des problèmes de dépendance, qui aspire à une carrière littéraire et qui est convaincue qu’elle ne vivra pas jusqu’à trente ans. Discours émaillé de nombreuses citations et de photos d’une jeune femme larmoyante. Secouant.
  78. Le moule, par Stéphanie Gauthier. Roman sentimental mettant en scène une coach de vie aux pratiques douteuses et un jeune homme anticonformiste. Réflexion sur les conventions versus le vivre et laisser vivre. Fin un peu abrupte.
  79. Un présent infini, par Rafaële Germain. Réflexion très bien écrite sur le temps qui passe, la modernité, la technologie, la mémoire, en même temps que l’auteure évoque des souvenirs précieux et sans doute douloureux de son père, l’auteur Georges-Hébert Germain.
  80. La face cachée des cailloux, par Chantale Gingras. Belle galerie de personnages tout en nuances, qui semblent éloignés les uns des autres au départ, mais que l’histoire finit par réunir. Campé à Québec et rédigé par une femme qui m’a enseigné à l’université.
  81. Santa, par Hélène Vachon. Une septuagénaire retraitée des services sociaux est engagée pour enquêter sur des vols de cellulaires dans un centre commercial et elle se retrouve à faire le père Noël pour accomplir sa mission. Je ne sais pas pourquoi, avant de réaliser que l’action se déroule au Québec, j’étais certaine que c’était un livre français.
  82. La face cachée de la photo: prendre et diffuser des images en toute légalité, par Francis Vachon. Lu pour le travail. Vraiment instructif pour savoir ce qu’il faut faire et ne pas faire pour agir en toute légalité et protéger le fruit de son travail.
  83. Treize à table, entre autres par Chrystine Brouillet, Patrice Godin, Érica Soucy, Rafaële Germain et Geneviève Brouillette. Savoureux recueil de nouvelles autour des plaisirs de la table et des sensations que procure la nourriture. Les styles varient énormément, mais le plaisir est constant à chaque histoire. Une très belle découverte!
  84. Amun, collectif de nouvelles dirigé par Michel Jean. Réunit pour la première fois des auteurs autochtones de différents horizons, de diverses nations et générations, dont Joséphine Bacon, Natasha Kanapé Fontaine, Louis-Karl Picard-Sioui et Jean Sioui. Multiplie les points de vue et les genres avec succès sans que l’intérêt pour le texte faiblisse.
  85. Chambre 1002, par Chrystine Brouillet. Un petit bijou que j’ai littéralement dévoré. Une cheffe réputée plonge dans un coma mystérieux après un accident de voiture au retour de la remise d’un prix prestigieux. Ses amies lui feront humer de multiples délices concoctés de leurs mains pour la faire émerger. Ode à l’amitié, à la gourmandise, à la gastronomie, aux couleurs et aux parfums.
  86. Faunes, par Christiane Vadnais. Incursion dans l’univers glauque, mystérieux et bizarre de Shivering Height, un lieu fictif où animaux et gens ont des comportements et des destins étranges.
  87. Le zoo, par Gin Phillips. Une jeune mère est coincée dans un zoo avec son fils alors que des tueurs adolescents l’arpentent en assassinant animaux et gens aléatoirement. Pas mal, mais j’ai eu l’impression qu’il manquait quelque chose sans arriver à mettre le doigt dessus.
  88. Courir mieux, par Jean-François Harvey. Guide instructif pour se familiariser avec plusieurs aspects de la course, corriger de mauvaises techniques et créer des programmes d’entraînement en fonction de divers objectifs.
  89. Feue, par Ariane Lessard. Histoire polyphonique plantée dans un petit village, qui multiplie les brouillages temporels et les voix de narration (filles, pères, villageoise, caissier) dans une aura de folie, de misère humaine et psychologique ainsi que d’alcoolisme. Les narrateurs ne sont pas dignes de confiance et c’est au lecteur de recoller les morceaux.
  90. Parce que c’est encore nous, par Mhairi McFarlane. Je m’étais laissée séduire par la couverture sans savoir qu’il s’agissait d’une minisuite de son roman Parce que c’était nous. Il s’agit de deux amoureux trentenaires qui deviennent amoureux des années plus tard, après avoir été amis pendant leurs études. J’ai bien aimé. Je comprends mieux pourquoi l’oeuvre était si courte.
  91. Même les cactus fleurissent, par Carmen Belzile. Roman narrant le lent parcours d’une jeune fille née dans la misère sociale et intellectuelle pour s’en sortir et réaliser ses rêves. À certains endroits, j’ai complètement décroché parce que je trouvais irréaliste que le personnage s’exprime de manière si empruntée. J’ai trouvé l’écriture un peu convenue aussi. Bref, j’espère que ma prochaine lecture me plaira plus.
  92. Je commencerai l’année 2019 avec Shit fuck cunt, par Vicky Gendreau.
Sara-Juliette Hins

Conseillère en stratégie des médias sociaux et en production audiovisuelle

6 ans

Merci Patrick! Je pense que le temps passé chaque semaine dans l’autobus m’aide beaucoup.

Patrick Gaumond

Webmestre de Québec.ca

6 ans

91 ! Wow !

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