Les recommandations de la semaine : Arrête-moi si tu peux

Bonjour à toutes et à tous,

Cette semaine, à l'occasion de la sortie de Omar la Fraise réalisé par Elias Belkeddar, nous vous proposons de prendre vos jambes à votre cou pour ces suggestions de cavales au cinéma ! Au programme : courses poursuites, évasions, traques... il y en aura pour tous les goûts ! Alors, préparez-vous car vous risquez d'en avoir le souffle coupé !

Merci à Anastdwt, Docteur_Jivago, oso, Kobayashhi, JKDZ29, Palatina, BrunePlatine, Vilou, Agamemnonophis, ConFuCkamuS et queenBoob pour leurs critiques.

Omar la Fraise, Elias Belkeddar, STUDIOCANAL

23 mai 2023 - Note SensCritique : 5,4/10

Omar, plus connu sous le nom d'Omar la Fraise, est un bandit à l'ancienne. Contraint à la cavale en Algérie, il vit de petites magouilles, accompagné de son illustre acolyte Roger. Après avoir régné sur le milieu du banditisme français durant des décennies, ils doivent ensemble accepter leur nouvelle vie alors qu'ils n'ont vécu jusqu'à présent que dans la débauche et la violence...

• Anastdwt : « C’est un chef d’oeuvre de Elias Belkeddar que je conseille vivement de voir. »

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La Poursuite impitoyable, Arthur Penn, 1966

Note SensCritique : 7,9/10

Échappé de prison et accusé de meurtre, Bubber Reeves revient à Tarl, une petite ville du Texas, pour demander de l'aide à ses proches. Une traque organisée par les citoyens se met en place, tandis que le shérif fait tout pour éviter la catastrophe.

• Docteur_Jivago : « La Poursuite Impitoyable se révèle tout simplement magistral de bout en bout, d'une grande puissance et dimension fascinante et indescriptible à l'image de cette longue fin qui prend aux tripes, ce quatrième long-métrage d'Arthur Penn est une immense claque. »

• oso : « La Poursuite Impitoyable est assurément de la trempe des films qui marquent votre rétine d'une empreinte bien profonde. »

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Je suis un évadé, Mervyn LeRoy, 1932

Note SensCritique : 8,3/10

Après une réadaptation difficile à la paisible vie qu'il menait avant d'être envoyé sur le front de la première Guerre Mondiale, James Allen se retrouve au bagne suite à un hold-up.

• Kobayashhi : « Une composition haletante qui montre un système méprisable qui préfère détruire la vie d'un homme plutôt que de reconnaitre ses torts, quelle claque. »

• JKDZ29 : « Fort, prenant et révoltant, il s’agit sans conteste d’une référence du septième art. »

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Zabriskie Point, Michelangelo Antonioni, 1970

Note SensCritique : 7,4/10

Los Angeles, 1969. La rébellion gronde dans le monde universitaire. Des groupes révolutionnaires organisent régulièrement des grèves massives. Accusé à tort d'avoir tué un policier lors d'une manifestation agitée, Mark, un étudiant, prend la fuite à bord d'un avion de tourisme.

• Palatina : « Rarement une œuvre, sans véritable histoire ni complexité narrative, m’a semblé aussi féconde et subjuguante. En plus d’incarner à la fois un hymne émancipateur et désenchanté de la contre-culture américaine, elle délivre des codes esthétiques et techniques largement repris depuis dans le cinéma contemporain. »

• BrunePlatine : « Les prises de vue naturelles sont extraordinaires, aussi dépaysantes que possible, emplies d'un souffle émancipateur puissant, qui laisse le spectateur bouche bée face à tant de beauté, sollicitant tous les sens. »

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Mr. Long, Hiroyuki Tanaka, 2017

Note SensCritique : 7/10

Tokyo. Envoyé pour un contrat, Mr. Long, tueur à gages de profession, échappe de peu à la mort après avoir manqué sa cible, un membre de gang japonais. En cavale, il doit trouver un endroit où se faire oublier, jusqu'à ce que les choses se tassent. Réfugié dans une petite ville tranquille de la province japonaise, le tueur rencontre Lily, une ancienne prostituée chinoise et son fils, Jun. Aidé par les habitants, il s'installe et crée bientôt un petit restaurant de nouilles, métier pour lequel il se découvre un talent insoupçonné. Combien de temps pourra-t-il mener cette vie mensongère qui semble lui convenir ?

• Vilou : « Entre romance et comédie, trip culinaire et film de yakuzas, Mr. Long est une découverte rafraîchissante. »

• Agamemnonophis : « Film particulier sous bien des aspects, dans son cadrage comme dans sa bande-son très moderne. »

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Le Traqueur de la nuit : Chasse à l'homme en Californie, Tiller Russell, 2021

Note SensCritique : 6,7/10

Derrière le glamour ensoleillé du Los Angeles de 1985 se tapit un tueur en série implacable et diabolique, que deux enquêteurs veulent désespérément capturer.

• ConFuCkamuS : « L'empathie est immédiate, la juxtaposition aux témoignages des images d'archives renforce l'immersion. En parallèle d'une enquête hors-norme, The Night Stalker a pour lui de révéler les machinations en sous-main opérées par une certaine presse à scandale, prête à saper le travail de la police pour un scoop. »

• queenBoob : « Ce documentaire, bien ficelé entre les témoignages et le fil rouge tenu par les deux principaux policiers sur l'affaire, nous emmène dans les bas fonds d'un L.A. peu recommandé. »

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Pour récompenser celles et ceux qui ont lu jusqu'ici, voici une nouvelle interview réalisée par SensCritique :

ALEXANDRE ASTIER : L'Entretien

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