L’espoir constitue la force humaine par excellence. C’est ce qui nous fait avancer, agir, progresser…même dans les pires moments.

L’espoir constitue la force humaine par excellence. C’est ce qui nous fait avancer, agir, progresser…même dans les pires moments.

Mais l’espoir suppose que l’on ait commencé à agir. Les grands succès sont tous le fruit d’une formidable envie de réussir et à la différence de l’optimiste et de l’espérance, l’espoir tout comme la chance, peut être une force importante sur notre chemin. L’espoir est non seulement associé à une vision du résultat souhaité mais aussi aux moyens qui vont y conduire ainsi qu’à la détermination pour dépasser les difficultés inhérentes au changement recherché. Les recherches conduites, et elles sont nombreuses de par le monde depuis de nombreuses années, montrent les bénéfices psychologiques et comportementaux qui peuvent découler de la possession d’un haut niveau d’espoir, et ce dans différents domaines, tels que la santé, l’école, le sport et depuis peu de temps, au travail et dans les organisations qu’elles soient publiques ou privées.  

Qui se ressemble ne s’assemble pas toujours

L’espoir, l’espérance et l’optimisme se ressemblent, mais il y a des ressemblances qui entretiennent la confusion. Nous avons des ressources naturelles pour stimuler et activer l’espoir. À la différence de l’espérance et de l’optimisme, où nous n’avons qu’un rôle passif. Impossible de changer la météo par la seule force de notre volonté. Impossible d’obtenir la réponse positive d’un dieu par le simple fait de prier ou de supplier. Nous pouvons en revanche, consacrer énergie, volonté et détermination en l’espoir. Trouver des moyens et les mettre en œuvre pour atteindre l’objectif fixé sans dépenser un euro.


L’espoir reflète les perceptions d’une personne ou d’un groupe de personnes à leur capacité à :

-       Définir clairement les buts et les objectifs à réaliser

-       Développer et trouver des moyens pour atteindre ces objectifs

-       Initier et maintenir la motivation malgré les obstacles

C’est ainsi qu’il se définit.


Je me questionne souvent sur l’utilité de l’enseignement qui devrait servir à former des esprits critiques et non pas des moutons. Oser faire des rêves de courage, oser présenter la vérité. Personne ne mérite d’être esclave dans une société qui ambitionne d’être moderne. Honorons-nous en affrontant ce que nous redoutons. Ne renonçons jamais à nos rêves les plus chers. C’est cela aujourd’hui pour moi l’espoir, la définition d’une virgule…une toute petite virgule pour continuer à écrire son histoire. Une histoire vivante. Stimuler l’innovation et la création d’opportunités. Créer un nouvel état d’esprit, d’autres habitudes mentales. L’espoir c’est cela. 

Les freins à l’espoir, ces distracteurs qui le détournent.

Les principaux freins à l’espoir sont au nombre de trois :

-       La fatigue

-       Le stress

-       La maladie

Ces distracteurs sont des sujets de préoccupation qui détournent notre attention de nos buts. Chacun à sa façon diminue la volonté et la détermination dans la progression vers l’objectif fixé et l’espoir projeté. Je trouve important de ne pas ignorer les problèmes mais je préfère explorer toutes les conditions du succès. Une recherche conduite à Harvard montre que les performances professionnelles sont liées pour 25% au QI. Et les 75% restants au niveau d’espoir, au soutien relationnel et à la capacité à voir ce distracteur qu’est le stress comme un challenge plutôt que comme une menace.


Questionner l’espoir est une langue que nous pouvons tous parler. Surtout quand on sait que le simple fait de poser des questions influence déjà le résultat. Mais pas n’importe quelles questions. Une construction positive pour un questionnement qui engendre des émotions positives, de la confiance. Charles Richard Snyder dans ses études fait aussi la constatation de certaines ‘barrières’ ou ‘freins’. Ceux-ci pouvant nous limiter dans notre avancement à atteindre notre objectif souhaité. Même avec détermination et énergie. Voici une part de sa réflexion : « …la vie ne permet souvent pas de poursuivre simplement nos objectifs - elle met des obstacles sur notre chemin. Que se passe-t-il alors ? Si certains d’entre nous trouvent une voie principale pour atteindre leurs objectifs, d’autres se perçoivent comme capables de penser à plusieurs voies ou moyens. Face à des obstacles, pensons à des itinéraires alternatifs. Cet état d’esprit sur les voies multiples est particulièrement vrai pour les personnes à fort espoir… »


Plusieurs chercheurs ont échangé sur la manière de faire face aux obstacles. Un peu comme un processus qui peut être appelé ‘résilience’. Une résilience qui semble conférer plusieurs avantages en matière d’adaptation. En 1994, C.R. Snyder confirme : « …les personnes pleines d’espoir ne subissent pas de pertes aussi fréquemment que celles qui en ont moins. Les personnes avec un fort taux d’espoir, en réaction de leurs expériences difficiles s’adaptent à d’éventuelles difficultés et pertes. Elles ont des dialogues continus, positifs et internes d’auto-affirmation (je vais y arriver, je peux, je n’abandonnerai pas…). Une tendance à se fixer des objectifs, à considérer les obstacles comme des défis. Ces personnes qui ont beaucoup d’espoir se concentrent sur les réussites plutôt que sur les échecs. D’autres différences entre les personnes pleines d’espoir et les personnes sans espoir concernent la réactivité émotionnelle. Tout le monde a des réactions émotionnelles négatives, c’est prouvé. Ce qui est intéressant, c’est ce constat lui aussi démontré dans de nombreuses études : les personnes à haut niveau d’espoir ont moins de réactions émotionnelles négatives. Ces personnes sont capables de trouver des solutions de rechange à leurs objectifs initiaux. Voici une des clefs de contournement naturel de l’obstacle dressé contre l’espoir.


Gérer ses émotions est pour l’espoir une porte ouverte vers le succès et l’atteinte de l’objectif fixé. Nos émotions positives reflètent le succès perçu dans la poursuite de nos objectifs. Les émotions négatives reflètent les échecs perçus. Plus nous stimulons nos émotions positives, plus notre espoir se concrétise. Les blocages d'objectifs sont liés à des réponses émotionnelles négatives. Nos émotions sont un sous-produit de la pensée orientée vers un objectif. Et leur gestion, un moteur puissant pour l’atteindre. La réaction émotionnelle positive est plus adaptative. 

Elle permet de générer des moyens alternatifs supplémentaires lorsque les premiers envisagés sont bloqués. En conclusion, la pensée pleine d'espoir facilite non seulement le succès lors de la poursuite d'un objectif sans entrave, mais est particulièrement utile face aux obstacles. 

Quelques principes de bases pour stimuler votre espoir :

  • Se concentrer sur les réussites plutôt que sur les échecs.
  • L’espoir ne s’appuie pas sur la peur qui limite la créativité, mais bien sur la vision positive d’un futur attirant. C’est plus agréable et bien plus puissant.
  • Il reste de nombreuses différences entre l’attitude qu’est l’optimisme et la disposition de l’esprit humain à diriger un espoir en suivant un objectif précis.
  • La stimulation des émotions positives apporte des solutions de rechange en cas de blocage.
  • Quand nous avons besoin de motivation pour nous aider à trouver de nouvelles façons d'atteindre notre objectif et pousser vers sa réalisation, il n'y a pas de substitut à l'espoir

🍀Thierry Palermo🍀... Coach'missaire ✅

👉J’accompagne vos projets. ✨ Coach professionnel certifié, formateur en gestion de l’agressivité 😤, en management et en TOP®️(préparation mentale), animateur en codéveloppement professionnel #jaccueillelextraordinaire

1 ans

Bravo Jean-Marc pour cette ode à l’espoir qui donne une place essentielle à votre volonté. Oser faire. 👏👏

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