L'HEBDO de B SMART : Pour que le travail paie
Pour que le travail paie
… Il faut qu’il rapporte.
Je me permets de finir cette phrase de Fabien Roussel, « il faut que le travail paie », phrase qui, nous dit-on, a déclenché l’idée d’une Grande Conférence Sociale, lors de la rencontre de Saint-Denis entre Emmanuel Macron et les chefs de partis. Je me permets de la compléter parce que je sais qu’évidemment Fabien Roussel l’aurait fait différemment : « pour que le travail paie, il faut que les patrons augmentent les salaires ».
Dans un monde idéal, les deux propositions ne sont bien sûr pas contradictoires : si le travail rapporte de plus en plus de richesses à l’entreprise, alors le patron peut augmenter les salaires à la mesure des gains de productivité. Mais nous ne sommes pas dans un monde idéal et l’on peut déjà penser que la productivité sera la grande absente d’une conférence dont l’inutilité est déjà évidente. Le dialogue de sourds tournera autour des baisses de charges pour les uns, des aides aux entreprises et de la ruine de la sécurité sociale pour les autres, les dividendes, les impôts de production et le salaire des patrons seront sans doute de la partie, et hop, emballé, c’est pesé, à la revoyure !
Mais quelqu’un parlera-t-il de productivité ? D’un choc d’investissements, voire, horresco referens, d’un choc de capital ? Il n’est pourtant pas loin ce choc, aux États-Unis le dispositif massif de crédit d’impôts est en train de produire un renouvellement à vitesse accélérée des outils de production. Paradoxalement, c'est de loin la solution la moins coûteuse pour les finances publiques. On peut même faire le pari qu’elle rapporte à moyen terme. Le gouvernement lui-même s’y met avec le crédit d’impôts Industrie verte prévu dans le budget 2024 (mal nommé, il semble exclusivement réservé aux dispositifs énergétiques).
Parce qu’un capital modernisé produit plus de valeur ajoutée, et que c’est sur cette valeur ajoutée que repose ensuite tout notre système : le salaire et les cotisations. Capital-salaire : ce serait bien de faire le lien.
On peut toujours rêver.
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