L'heure de vérité approche pour la dette européenne
A la fin de l'année, la BCE va retirer son soutien aux Etats européens. La zone euro doit agir si elle ne veut pas voir les trajectoires de ses membres diverger de nouveau sur les marchés.
C'était la séquence de tous les dangers pour la zone euro. L'enchaînement d'échéances électorales à hauts risques un an durant - des législatives néerlandaises en mars 2017 jusqu'aux élections italiennes en mars 2018, en passant par la présidentielle française, la campagne en Allemagne ou le référendum catalan - risquait une nouvelle fois de mettre à terre l'édifice de l'Union monétaire.
Les élections sont passées. Le populisme a encore gagné du terrain. Les partis anti-européens ont fait une percée en France, en Allemagne ou aux Pays-Bas. La Catalogne veut encore son indépendance, et l'Italie est toujours ingouvernable. Mais la zone euro n'a pas implosé. Elle fait même preuve d'une remarquable résilience. Les taux d'intérêt toujours sages auxquels empruntent les Etats européens sont là pour en témoigner.
La crise des dettes n'est pas un lointain souvenir
Il ne faut pourtant pas en conclure que la crise des dettes souveraines est un lointain souvenir. Car cette accalmie sur les marchés doit beaucoup à l'action de la Banque centrale européenne, qui a racheté un stock considérable d'obligations d'Etat au cours des derniers mois.
A la fin de l'année, la BCE devrait retirer son soutien. Le retour de l'inflation pourrait bien entraîner une remontée des taux, et la nomination probable d'un président allemand pour succéder à Mario Draghi se traduire par un durcissement de la politique monétaire. La zone euro doit donc agir si elle ne veut pas voir les trajectoires de ses membres diverger de nouveau sur les marchés.
Berlin et Paris ne veulent pas entendre parler du mécanisme des euro-obligations, qui reviendrait à mutualiser le fardeau des dettes héritées du passé. D'autres solutions sont sur la table (un panier de dettes découpé en tranches, des émissions d'obligations » junior » moins protectrices pour les créanciers).
Mais elles sont condamnées à n'être que des tours de passe-passe financiers sans de sérieux efforts de désendettement et une intégration plus poussée des politiques économiques européennes.
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Chief Operating Officer | Chief Executive Officer | Head of BU | VP Sales | Growth | ABM | Sales | Management | Strategy | Technology | IT | Engineering | Development | CYBER | CLOUD | DATA
6 ans.b B bb n l.bm . B
Responsable fabrication chez VERRERIES BROSSE SAS
6 ans9
Directeur général chez La Robinetterie Industrielle (LRI)
6 ansLe journal allemand Die Welt a publié, il y a quelques jours (le 15 mars 2018), un article relatant la tenue d’une récente conférence tenue à Berlin, réunissant plusieurs économistes allemands de grand renom, sur un sujet explosif : « L’euro peut-il vraiment survivre et, sinon, que va-t-il se passer ? ». L’article du grand quotidien allemand vaut la lecture. Car on y découvre que les économistes les plus respectés d’Allemagne posent désormais sur la place publique la question de la divergence des soldes Targets et de la viabilité de la monnaie européenne.
Employé chez CPAS - OCMW Molenbeek
6 ansIl suffit d'analyser la polémique concernant le remplacement de nos F16, à savoir que d'une part il y un budget de 15 milliards et d'autre part une proposition américaine pour prolonger leur durée de vie d'encore plusieurs années, et cela à moindre coût !
Directeur général chez La Robinetterie Industrielle (LRI)
6 ansLa zone Euro = la zone de plus faible croissance au monde depuis presque 20 ans désormais, avec des pays autrefois en croissance et raisonnablement endettés, aujourd'hui en stagnation et en faillite virtuelle, sans compter des déséquilibres sans cesse croissants des balances des paiements (target 2) qui rendent certaine la fin de la zone euro à terme, la seule incertitude étant le jour et l'heure :) !