L’histoire que raconte Birolli est addictive...
Commentaire d'un lecteur laissé sur la page du Music-hall des espions d'Amazon.fr :
"Je me suis mouché très vite, ensuite j’ai été me laver les mains, rien n’y faisait. Alors j’ai pris une douche, sans résultat. J’ai du accepter l’évidence, je n’y étais pour rien. Les pages du livre de Birolli puaient l’Asie. La vraie, l’indomptable, la cruelle, la fascinante Asie qui m’avait ensorcelée il y a trente ans. L’histoire que raconte Birolli est addictive : c’est un jus noir, un arabica psycho-historico.
Seul compte pour moi, comment il décrit cette saloperie délicieuse qu’est la vie en Asie. Seul lui pouvait raconter les glissements de sens, les frôlements ignobles et les choix pusillanimes ou les condamnations irrationnelles dans laquelle les Européens devaient vivre, et survivre moralement. Shanghai se parfume à la mort et à l’or. Cet air de thé fumé et d’œufs confits a été capturé dans le papier de ce bouquin qui est son premier roman. Quant à sa furtive héroïne, l’insaisissable Natalia, elle est séduisante tant elle est lointaine, et dangereuse. On en arrive à plaindre son amant, le trop humain Fiorini. Difficile à croire que ce livre soit son premier roman tant le verbe est mijoté sans adjectifs. En tous cas, je souhaite qu’il ne soit pas le dernier. Prions pour que la foudre littéraire frappe de nouveau et nous apporte très vite les autres romans de La suite de Shanghai. (Il est prévu que la suite comporte six romans).
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