L'innovation : un océan de possibilités contre la pollution plastique !

Alors que le One Ocean Summit voulu par le Président de la République s’ouvre aujourd’hui à Brest et réunit plus de 65 pays, il est essentiel de rappeler l'impact de la pollution des déchets plastiques sur nos écosystèmes marins. Micro-particules, enchevêtrements de déchets, fibres textiles… la présence massive du plastique dans les océans a de nombreux effets néfastes sur les milieux marins.

Chaque année, 150 millions de tonnes de déchets plastiques sont produits dans le monde, dont 9 millions de tonnes finissent dans l’environnement, notamment nos mers et océans.  Alors, que faire face à ce fléau ? Se passer du plastique ?

La crise sanitaire nous a vivement rappelé que nous n'avions pas toujours d'alternative viable pour le remplacer. N’oublions pas que dans certains pays, l’eau potable n’arrive encore qu’en bouteilles…

Parce qu’il reste si nécessaire, il est urgent de trouver des solutions pour lutter contre la pollution qu’il engendre.

Il n'existe pas une mais plusieurs solutions, à commencer par trouver un moyen de valoriser ces déchets. Un déchet, c’est en définition un élément inutilisable : pour résoudre les problèmes qu’il génère, il faut donc commencer par lui apporter de la valeur.

Carbios : quand le déchet plastique devient… une matière première

Chaque année, 350 millions de tonnes de plastiques sont produits dans le monde. Le PET, notamment utilisé pour les emballages de produits d’entretien, d’hygiène, ainsi que pour les bouteilles d’eau et de sodas, ou encore dans la fabrication d’une majorité de textiles, est le 2e plastique le plus produit au monde. Pour autant, seulement 11 % du PET est aujourd’hui recyclé.

Il fallait trouver une solution au problème de la fin de vie des plastiques : c’est le pari un peu fou que Carbios a fait il y a 10 ans en développant des technologies enzymatiques permettant de valoriser différents types de déchets plastiques omniprésents dans nos océans : c’est le cas avec C-ZYME™, un procédé enzymatique unique qui permet de recycler biologiquement, et donc à l’infini, tous types de déchets en PET, ou encore avec Evanesto® qui accélère la biodégradation des plastiques à usage unique à base de PLA (un bioplastique d’origine végétale).

Nous sommes ainsi la première et la seule entreprise au monde à développer des technologies biologiques pour la fin de vie des plastiques avec le potentiel d’engager l’ensemble de l’industrie dans une véritable économie circulaire.

Plastiques sans matières fossiles, recyclables à l'infini ou encore compostables : grâce à Carbios, le plastique n’est plus un déchet mais devient une précieuse matière première.

Collecter les déchets sur terre avant qu’ils n’atteignent la mer

Mais pour que notre technologie parvienne à jouer le rôle vertueux qui lui incombe, il faut également relever un autre défi que nous devons préparer dès à présent : celui de la collecte du plastique. Il s'agit de parvenir à collecter les déchets plastiques avant qu'ils ne finissent dans nos océans.

Pour cela, il est urgent de développer plus d'infrastructures de collecte des plastiques usagés, et surtout d'éduquer les populations à les utiliser. De nombreuses marques de produits grande consommation contribuent à mettre en place ces infrastructures, aux côtés d’acteurs publics, notamment dans les pays où ces structures manquent cruellement.

La France et l'innovation « BLEUE blanc rouge »

Face à l’immensité de la tâche, il est indispensable que les différentes parties prenantes échangent et rassemblent leurs forces, c’est d'ailleurs tout l’esprit de ce One Ocean Summit qui tend à réunir tous les acteurs de l'océan. Les décideurs publics s'emparent de cet enjeu de la recyclabilité et c'est tant mieux, car la régulation est nécessaire. En revanche, il ne faut pas minimiser le rôle des entreprises et du monde de l'innovation dans cette quête de la circularité.

Car nous ne sommes pas, chez Carbios, les seuls à innover pour sauvegarder nos océans : la France regorge de start-up, de projets de recherche et d'acteurs qui développent des solutions innovantes pour inverser la tendance.

Chez nous en Auvergne, mais aussi partout en France, sur nos littoraux comme dans nos régions, des innovations sont créées et portées par des industriels, des PME, des start-up, mais aussi des citoyens, animés par la même volonté de transformer les déchets en véritables ressources.

Ayons confiance en notre capacité d'innovation, aidons les jeunes pépites françaises qui consacrent leur énergie à trouver les solutions de demain pour une planète bleue en meilleur santé.

Place à l'innovation « BLEUE blanc rouge » !