Lorsque la comparaison nous fait souffrir, osons ne plus le faire ! Et soyons nous-même.
Soyez vous-même, les autres sont déjà pris”, disait Oscar Wilde.
Dans mon dernier article : Et si nous arrêtions de comparer notre relation de couple aux autres ? (3 astuces), je vous parlais de cette tendance à comparer notre relation de couple. Pour aller plus loin, je vous propose un nouvel article sur les conséquences de nous comparer aux autres et comment en sortir avec les bénéfices.
Se comparer aux autres est un sujet que j’entends régulièrement lors de mes accompagnements et moi-même, j’ai été une championne de ce processus ! L’éducation de nos parents, l’école, le système a entretenu et entretien notre façon de nous comparer que cela soit par exemple via la réussite scolaire ou professionnelle.
Aujourd’hui, la comparaison est bien là quotidiennement que cela soit sur les réseaux sociaux, notre mode de vie, la télévision, les magazines et dans tous les domaines, nous nous comparons.
La bonne nouvelle c’est que dans le processus de comparaison, il y en a des « positives » qui peuvent nous porter de manières justes et les « négatives » qui la vont nous impacter. Aujourd’hui, nous essayons de plus en de sortir de ce “moule” pour oser être soi-même de façon « juste pour nous-même ».
Sortir de la comparaison « négative » celle qui nous fait souffrir pour accueillir qui nous sommes vraiment.
Tout un cheminement n’est-ce pas ?
En réalité, il n’y a pas de recettes miracles pour y arriver ! Je suis persuadée que c’est un travail sur soi quotidien, celui d’aller oser se connaître qui nous permettra de sortir de ce cercle infernal qu’est la comparaison « négative ». Je suis convaincue que tout le monde peut y arriver avec plus ou moins de facilités (en fonction de nombreux paramètres) et plus ou moins rapidement, donc à son propre rythme.
La comparaison, autant elle peut-être un véritable combat de tous les jours pour certaines personnes, autant comme j’en parlai dans mon précédent article c’est également humain, car nous avons besoin de point de repère, et celle-ci nous aide à en avoir.
Lorsque je repense à certains de mes accompagnements, la phrase qui revenait souvent c’est : “je ne veux surtout pas ressembler à ma mère ou à mon père” ou à l’inverse “j’aimerai tellement leur ressembler !” Ou encore “j’aimerais tellement faire comme … (en citant une personne importante dans leur vie), mais je ne suis pas capable.”
Il s’agit de phrases que nous entendons ou que nous nous disons régulièrement. Mais c’est lorsque je ne me sens pas capable par exemple que j’entre dans un schéma de comparaison « négative » qui peut faire souffrir.
Quel est le bénéfice de cette comparions négative ?
D’après mon expérience et dans ma vision des choses, il n’y a aucun bénéfice à cette comparaison “négative”, bien au contraire. Nous allons régulièrement entamer/vider notre “réservoir estime de nous-même”.
Est-ce que ce genre de phrases vous parle ? : “je ne suis pas aussi bien que…”, “je ne réussis pas aussi bien que…”, “Je devrai faire comme… mais…” et hop le cercle infernal commence ! Il s’agit d’un processus de comparaison non bénéfique.
Et si se comparer aux autres pouvait être utile tout de même ?
Changement de discours me direz-vous ? Oui et non ! En fait, comme l’indique le titre de mon article, si la comparaison nous fait souffrir : arrêtons celle-ci !
Mais il existe d’un autre côté, une comparaison que je vais appeler “la juste comparaison”. Celle qui nous permet d’avoir des points de repère justes et qui ne va pas ébranler notre identité, ce que nous faisons, la valeur que nous nous donnons ou notre estime de nous-même. Elle peut être même un moteur “sain” et très porteur, si elle est modérée et comme je le nommerai “juste” pour nous-même pour nous connaître un peu plus.
Comment faire pour sortir de ce processus de comparaison “négatif” ?
Lorsque nous sortons de cet espace de comparaison négatif, nous osons juste regarder qui nous sommes avec nos forces et nos faiblesses. Et dans ce cas quels en sont les bénéfices ? TOUT !
Ce que j’entends par TOUT, c’est que nous allons beaucoup plus facilement vivre la vie que nous souhaitons, vivre les relations avec notre partenaire, nos enfants et nos proches de façon plus sereine et surtout accueillir qui nous sommes et l’autre également en toute simplicité.
La prise de conscience de notre mode de fonctionnement est l’étape primordiale. Prendre conscience que nous nous comparons n’est pas forcément simple, car tout dépend de l’environnement ou nous avons grandi. Si nous avons grandi dans un environnement ou la compétition, la comparaison était notre quotidien, cela devient naturel.
Pour en prendre conscience et observer si vous êtes dans une comparaison négative ou dans une juste comparaison, je vous propose dans un premier temps de vous poser régulièrement et de noter les pensées qui vous semblent “négative” dans un petit carnet. D’identifier par rapport à qui et à quoi vous vous comparez ou à quoi et de prendre le temps de noter si cette comparaison est juste pour vous ou non. Une fois que vous avez noté cela, observez comment vous pourriez voir cette comparaison sous un autre angle pour sortir de cette pensée qui vous fait souffrir.
Prenons un exemple concret :
• “Régulièrement, je pense que je ne suis pas une bonne mère de famille, car ma maison n’est pas parfaitement rangée” (c’est la pensée qui revient).
• Lorsque je pense à cela : “je repense à ma mère qui passait ses journées à nettoyer, à ranger derrière nous et ne faisait que cela de ses journées” (modèle de comparaison).
• Puis j’analyse cette pensée : “j’observe que je ne me sens pas bien et que mon estime de moi baisse, car je devrais vraiment mieux faire dans ma maison et même faire plus !” (nous sommes dans une comparaison “négative”).
• Je cherche un moyen de voir les choses sous un autre angle pour sortir de ce processus négatif et pour accueillir qui je suis : ” je peux observer que ce n’est pas écologique pour moi de passer mon temps à nettoyer et que je vais privilégier le fait de jouer avec mes enfants, car j’ai choisi cela pour mon équilibre” ou que “j’ai besoin de temps pour moi pour être sereine et être plus calme” (voir les choses sous un autre angle).
• Résultat : j’arrive à une comparaison “juste” pour moi qui va remplir mon réservoir d’estime de moi ! Bénéfice !
Alors prêt à arrêter de vous comparer ?
A très vite.
Céline Domecq