Mars - Record MCE en relai, inscrit dans le livre Guiness
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Article du mois - Record MCE en relai, inscrit dans le livre Guiness
72 heures de massage cardiaque en relai. Du 15 au 18 octobre 2023, l’Union nationale des associations des secouristes et sauveteurs (UNASS) a organisé un événement dans le cadre de la journée mondiale « redémarrer un cœur ». Après trois jours de massages en relai, la Guadeloupe entre dans le « Guiness Book ». Au-delà de la performance, ce record témoigne de l’engouement de la population, venue en nombre pour s’initier en masse au massage cardiaque.
Lisa Begouin
La Guadeloupe est un département où la population est peu formée à la pratique du massage cardiaque. « Les arrêts cardiaques représentent 50 000 décès par an au niveau national. C’est un arrêt cardiaque par jour en Guadeloupe », rapporte le docteur Murielle Jaffry, du Samu 971, interviewée par France info Outre-mer. « Nous nous sommes rendus compte que beaucoup étaient intéressés pour apprendre à effectuer un massage cardiaque, mais en pratique peu de personnes passent le cap de la formation. Ils ne trouvent pas le temps, ou s’inscrivent aux formations mais ne viennent pas », détaille Julien Melin, président de l’UNASS Guadeloupe. C’est de ce constat que nait le projet : battre le record du monde de massage cardiaque externe (MCE) en relai, et former la population guadeloupéenne aux gestes qui sauvent.
« UN PROJET FOU »
Une fois l’idée lancée, il faut s’organiser. Cet événement repose sur la mobilisation de la population, ce qui présente un facteur d’incertitude. « Julien Melin m’a parlé du record. Au départ, nous ne savions pas si ce projet était réalisable. Ça paraît fou ! Nous avions besoin de la population pour réussir », souligne Laura Cuvillier, bénévole à l’UNASS Guadeloupe depuis deux ans. Un mois avant l’événement, l’association crée un système « Google Form » avec des créneaux horaires pour se relayer lors du massage cardiaque. « Si un créneau était libre, nous inscrivions nos bénévoles pour le combler. Les entreprises ont joué le jeu : elles ont surtout rempli les créneaux de 8h à 15h en inscrivant leurs salariés. Nous étions ravis de voir l’engouement autour de l’événement », se réjouit le président de l’UNASS Guadeloupe. Ce système d’inscription, via Google, permet à l’UNASS de recueillir 400 inscriptions. Le but fixé ? Atteindre les 72 heures et battre le précédent record, établi à 50 heures. « Je ne suis pas rentrée chez moi pendant trois jours, c'était symbolique de rester », confie Laura.
Les équipes de l'UNASS Guadeloupe ont été fortement mobilisées pour battre le record du monde de massage cardiaque.
72 HEURES ET 2 280 PERSONNES
Les bénévoles de l’UNASS ont mis en place un planning avec un tableau d’affichage où sont inscrits les participants du relai à des horaires précis. « Le but était d’ouvrir ce record à tout le monde. » Seule exigence pour participer : être âgé d’au moins 12 ans. La population se mobilise largement : associations, personnels de l’école de police, membres du GIGN, étudiants, familles... Chacun va et vient selon ses disponibilités. Les membres et bénévoles de l'UNASS sont, quant à eux, présents nuit et jour. Le plus compliqué ? Remplir les créneaux du soir, surtout après minuit. Mais l'UNASS peut compter sur ses bénévoles et l'appui de la population. « Nous avons eu beaucoup de soutien. Des étudiants en fac de médecine et en sport sont venus de 20h à 1h du matin. » Une dizaine de bénévoles se relaient chaque nuit. « Pour dormir, nous faisions des roulements par binôme. Des personnes extérieures à l’UNASS venaient nous donner un coup de main dans la soirée ou très tôt le matin », relate Laura Cuvillier.
Au départ, nous ne savions pas si ce projet était réalisable. Ça parait fou ! Nous avions besoin de la population pour réussir.
Un point n’a pas été anticipé par Julien Melin : certains se lancent le défi de masser le plus longtemps possible. Un challenge bienvenu qui a parfois permis de combler des créneaux horaires. « Nous avions calculé environ 2 minutes de massage par personne, mais ce chiffre a été très variable. Le record individuel masculin est de 5h. Nous avons comptabilisé 2 280 personnes qui se sont relayées, mais ce chiffre est approximatif. » Pour battre le record, il n’y a pas de place pour l’improvisation. En cas de fatigue ou de stress, un deuxième mannequin est disposé à proximité, permettant ainsi à une deuxième personne de prendre le relai avant même que la première n’arrête de masser.
2 280 personnes se sont relayées pendant 72h, 10 minutes et 36 secondes.
PLUS DE PEUR QUE DE MAL
Le président de l’UNASS reconnaît quelques frayeurs concernant le bon déroulé du projet. Pour entrer dans le Guiness Book, il faut apporter les preuves de ce record. C’est pourquoi l’association a installé trois caméras dont l’une diffuse les images en direct sur Youtube, tandis qu’une autre est connectée sur Twitch. Première alerte : après un jour et demi, la plateforme Youtube cesse de diffuser la vidéo car la musique choisie n’est pas libre de droits. « C’est ensuite Twitch qui a censuré notre live parce qu'une trentaine de membres du GIGN cagoulés sont venus participer au relai », explique Julien Melin. Après cette nouvelle déconvenue, l'inscription dans le livre des records dépend donc d'une seule caméra. « Nous avons filmé les 17 dernières heures avec cette caméra restante, non sans appréhension. »
L'organisation doit faire face à une autre problématique : certains mannequins cassent sous la pression des différents relayeurs. Heureusement, le risque a été anticipé. Les équipements endommagés sont rapidement remplacés, et le relai se poursuit dans de bonnes conditions. « Nous avions prévu six mannequins et quatre ont été cassés. »
Le coeur de l'événement, ce n'était pas le record. Ce sont les personnes venues un peu par hasard, et qui ont appris à faire un massage cardiaque.
COHÉSION D’ÉQUIPE
Au-delà du record, l’événement fournit surtout l’opportunité de former la population guadeloupéenne au massage cardiaque. Une zone est ainsi dédiée à l’initiation des volontaires. « Le cœur de l’événement, ce n’était pas le record. Ce sont les personnes venues un peu par hasard, et qui ont appris à faire un massage cardiaque », atteste Jordan Charini, bénévole à l’UNASS Guadeloupe depuis plus d’un an. Des propos relayés par sa collègue bénévole. « Nous avons invité beaucoup de monde à participer. Humainement, c’était une expérience très enrichissante. Et un plaisir fou de partager ce projet : on joint l’utile à l’agréable. » Pour les deux détenteurs du massage cardiaque en solo « l’UNASS est une grande famille ». L’association compte parmi ses membres des jeunes du service civique, également venus prêter main forte lors de l’événement. « Au sein de notre structure, 20 personnes du service civique ont décidé de rester alors que leur contrat était terminé. C’était aussi le but : créer une cohésion d’équipe entre les membres de l'association. »
Pour l’heure, les équipes de l’UNASS se préparent pour un autre projet, mondial cette fois-ci : les jeux olympiques et paralympiques de 2024. « A l’UNASS, on apprend tous les jours. Tout le monde est le bienvenu », conclut en guise d’invitation Jordan Charini.
JORDAN CHARINI - « J'avais envie de voir... »
Lorsque l’événement a été pensé, il n’y avait pas de tableau pour les records individuels. Nous nous sommes renseignés et avons vu qu’il n’existait aucun record de ce type dans le Guiness. Dès le vendredi, tout le monde voulait entrer dans le livre des records et, durant les trois jours, battre le précédent. J’avais envie de voir combien de temps je pouvais tenir. Et l’entreprendre le dernier jour, sinon mon record aurait pu être battu par la suite. 5 heures, ça paraît long, mais les trois premières heures sont passées très vite. On parlait entre nous, ça me distrayait. La seule chose que j’ai ressentie, c’est la douleur dans les bras et les poignets.
Jordan Charini, record du monde masculin en massage cardiaque individuel, 5h
Laura Cuvillier - « Donner le maximum »
Un soir ma mère m’a dit : « tu ne veux pas essayer de faire plus ? ». Je lui ai répondu non. Le record s’élevait déjà à une heure. Le battre me paraissait impossible. Mais mon ego a pris le dessus. J’ai commencé à masser. Pendant un certain temps, personne n’est venu pour me remplacer. Je ne voulais pas seulement battre un record, mais donner le maximum de ma personne. Au bout de 50 minutes, on m’a dit d’arrêter : quelqu’un attendait... Mais je ne faisais que repousser l’échéance. Tout le monde m’encourageait, ça m’a donné la force de continuer. Ils étaient là pour moi, je ne pouvais pas lâcher.
Laura Cuvillier, record du monde féminin en massage cardiaque individuel, 1h30
Actualités 📰
Un binôme infirmier-ambulancier pour réduire les passages aux urgences - 06/03/2024
Depuis février 2024, des infirmiers et ambulanciers peuvent être sollicités par le Samu pour une intervention en binôme au domicile des patients les weekends et les jours fériés en Ille-et-Vilaine (35). Cette expérimentation devrait durer jusqu’au mois de juin.
Diminuer les passages jugés “inutiles” aux urgences. Tel est l’objectif de cette expérimentation dans le cadre des projets labellisés à l’échelon régional du conseil national de la refondation en santé. « Nous nous sommes aperçus, sur le terrain, qu’il manquait un effecteur entre nous et la coordination du Samu », souligne Vincent Tizon, président de l’association des transports sanitaires urgents d’Ille-et-Vilaine (35) et co-porteur du projet.
Comment ça marche ? Suite à l’appel d’un patient au 15, le régulateur peut décider de l’envoi au domicile de la filière Samu-pompier ou des ambulanciers. Lorsque ces derniers interviennent, ils assurent un retour au Samu, et c’est à ce stade que l’intervention du binôme ambulancier-infirmier peut être déclenchée. Posté au sein de l’une des entreprises de transport sanitaire participant à l’expérimentation, le binôme d’astreinte intervient au domicile avec un véhicule armé pour les soins.
« Nous intervenons pour quatre missions. Pour les premières médications et la mise en œuvre des soins de premier niveau, pour évaluer la possibilité d’un maintien à domicile, pour accompagner la gestion des pompes à morphine lors de transferts entre deux établissements ; enfin pour l’évaluation des patients chuteurs à domicile. » explique Rozenn Cassonnet, infirmière libérale et vacataire dans le cadre de ce dispositif.
Pour faire partie du dispositif, les infirmiers doivent détenir une ancienneté de 2 ans dans le diplôme et une attestation de formation aux gestes et soins d’urgence (AFGSU) à jour.
Malaise voyageur dans le métro : un meilleur protocole pour les secours - 01/03/2024
Mardi 27 février 2024, la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a annoncé un changement de protocole en cas de malaise voyageur dans les transports de la RATP. Désormais, le métro ne pourra plus s’arrêter entre deux stations mais devra attendre d’être à quai. Une mesure qui faciliterait l’intervention des acteurs du secours.
« Contrairement à ce que beaucoup ont dit ce n’est pas une décision d’Île-de-France Mobilités, et encore moins de Valérie Pécresse. Tout part d’une proposition du Samu et des sapeurs-pompiers de Paris formulée à la RATP dans le courant de l’année 2023 » a déclaré au journal « Libération » Patrick Pelloux, porte-parole des médecins urgentistes de France et l’un des professionnels ayant porté cette mesure. L’objectif de ce changement ? Remplacer l’ancien protocole de prise en charge dans le métro, datant de 2007 et jugé « obsolète ».
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« Dès qu’il y avait un malaise, il fallait arrêter le métro, donc toute la ligne. Cela pénalisait tout le monde. (…) Pour les secouristes, c’était aussi très compliqué d’intervenir. Les sapeurs-pompiers de Paris ou le Samu marchaient dans le tunnel du métro pour rentrer dans la rame, exfiltrer la personne, la ramener en sécurité et intervenir. On perdait un temps fou. »
Dorénavant, la prise en charge sera réalisée à la station suivante. La personne qui ne se sent pas bien sortira de la rame, seule si elle le peut, ou escortée par un ou plusieurs voyageurs. Elle rejoindra un agent de la RATP qui appellera les secours. « Par contre, si la personne est invalide, le métro restera à quai », précise Patrick Pelloux.
Ce nouveau protocole est en réalité une réplique de ce qui se fait déjà avec les TGV. Les trains ne sont plus arrêtés en pleine campagne, mais dans la gare la plus proche, ce qui permet de gagner du temps pour les patients et les acteurs du secours. « Pas besoin d’aller à Londres ou Tokyo, ce protocole est appliqué pour le métro de Lyon ou le métro de Lille. On a interrogé les collègues et ça fonctionne très bien. Valérie Pécresse essaie de récupérer ces mesures parce qu’elles fonctionnent. »
Le nouveau protocole en cas de malaises voyageurs devrait être appliqué en Île-de-France à partir du mois de juin.
Pompiers en grève : « pour la reconnaissance du métier à risques » - 29/02/2024
Le 8 février 2024, le syndicat de la Fédération autonome des pompiers professionnels et des personnels administratifs et techniques spécialisés (FA/SPP-PATS) a déposé un préavis de grève. Les pompiers se mobilisent pour une meilleure reconnaissance des maladies professionnelles auxquelles ils sont exposés.
« Aujourd’hui, seul le cancer du nasopharynx est reconnu comme maladie professionnelle », déplore Guillaume Civray, pompier toulonnais, délégué de la Fédération autonome. Pourtant, une étude publiée en 2022 par le Centre international de recherche sur le cancer classe le métier de pompier comme « cancérogène pour l’Homme ». Il s’agit d’une des nombreuses études qui affirment que les pompiers ont trois fois plus de risques de mourir de certains cancers par rapport à la population générale.
« Nous sommes exposés à de nombreuses fumées toxiques, notamment lorsqu’on intervient sur des sites contenant de l’amiante ou issues de la combustion de matériaux composés de retardateurs de flammes, que l’on trouve dans les peintures et l’essentiel du mobilier des habitations ou de dérivés de produits pétroliers », détaille le pompier du Var (83).
Pour l’heure, le préavis de grève a été déposé jusqu’au 31 mars.
Coordination médicale de la BSPP : déjà 50 ans ! - 28/02/2024
Mardi 27 février, à l’école de Val-de-Grâce à Paris, se tenait une conférence consacrée aux 50 ans de la coordination médicale de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP). L’occasion de tracer l’historique d’un dispositif qui a largement évolué au fil des années.
Quand et comment la coordination médicale de la BSPP a t-elle évolué au fil du temps ?
Le service de régulation médicale de la Brigade est créé en 1974. La première année, le service connait un succès relatif : 3 à 30 appels sont reçus par jour.
L’année suivante, l’activité augmente avec près de 50 appels par jour. Un médecin régulateur est installé dans une salle individuelle. Une pièce si exigüe que ses utilisateurs l’appellent “le bocal”.
En 1976, le Pr Pierre Huguenard, à l’origine de la création des SAMU, propose à la Brigade une sectorisation de la prise en charge. Dans le même temps, le nombre de sollicitations augmente encore.
En 1977, des travaux d’agrandissement sont entrepris, tandis qu’un deuxième médecin stationnaire intègre le dispositif.
En 1978, l’intégration du 15 comme nouveau numéro d’urgence contribue paradoxalement à la hausse du nombre de départs de véhicules de premiers secours de la BSPP.
Dans les années 80, l’émergence de l’informatique dans la salle de régulation simplifie la prise en compte des sollicitations.
Dans les années 90 et 2000, de nouveaux travaux sont nécessaire face à l’accroissement constant des besoins. A titre d’exemple, en 2005, ce sont près de 1 300 appels qui sont reçus par jour à la régulation médicale de la Brigade.
Enfin, le 11 novembre 2011, la salle de régulation médicale ferme officiellement ses portes, remplacée par la nouvelle salle de coordination médicale. Celle-là même qui réceptionne aujourd’hui les demandes de secours dans la capitale.
ACR : une amélioration de la survie avec la DSED ? - 28/02/2024
Une étude financée par Coeur + AVC a révélé que l’utilisation de deux défibrillateurs, autrement appelée « la défibrillation externe double séquentielle » (DSED), pourrait améliorer le taux de survie des victimes d’arrêt cardiaque. Après le Canada, la Nouvelle-Zélande a débuté l’expérience en janvier 2024.
Durant 4 ans, la DSED a été expérimentée auprès de 4 000 ambulanciers répartis dans 6 services paramédicaux en Ontario au Canada. Les lignes directrices précisent que si la fibrillation ventriculaire ou la tachycardie ventriculaire sans pouls persistent après deux chocs avec la défibrillation standard, la méthode DSED doit être administrée. Deux défibrillateurs doivent être disponibles et le personnel doit être formé à la nouvelle approche. En Ontario, le taux de survie à la sortie de l’hôpital par DSED était de 30,4 % contre 13,3 % pour les patients ayant reçu des soins standards.
Comment ça fonctionne ? La DSED est une nouvelle méthode qui fournit des chocs séquentiels rapides au cœur à l’aide de deux défibrillateurs. Les électrodes sont fixées à deux endroits différents : l’une sur l’avant et le côté de la poitrine, l’autre sur l’avant et l’arrière. Un seul opérateur active les défibrillateurs en séquence, une main passant du premier au second. Selon le récent essai mené au Canada, cette approche pourrait plus que doubler les chances de survie des patients. D’après les chercheurs, le deuxième choc améliorerait les chances d’éliminer l’activité électrique anormale persistante. Il délivrerait une énergie totale plus importante au cœur, en empruntant un chemin différent, plus proche du ventricule gauche du cœur.
En janvier 2024, la Nouvelle-Zélande est devenue le deuxième pays à tester cette nouvelle méthode de défibrillation. Afin de mettre en place ce nouveau protocole, les procédures et lignes directrices cliniques destinées au personnel des services médicaux d’urgence ont été mises à jour. Les hôpitaux et les services d’urgence ont été informés des modifications apportées au protocole. Dans le cadre de la mise en œuvre de la DSED, le service d’ambulance St John procédera à des examens de cas, en plus d’un suivi plus large afin de s’assurer que la sécurité des patients est une priorité.
Bien que les preuves en faveur du DSED puissent être séduisantes, elles reposaient jusqu’à récemment sur de la théorie et un petit nombre d’études d’observation. L’essai canadien a été le premier à comparer directement la DSED au traitement standard. Il est encore trop tôt pour juger de l’efficacité de cette méthode.
Sauvetage d’un chien après 50 heures d’intervention - 26/02/2024
Lundi 19 février 2024, les sapeurs-pompiers sont appelés près de Bragassargues (30) pour porter secours à un chien de chasse bloqué sous une roche. L’animal avait disparu depuis samedi après-midi près de Quissac, dans le Gard (30).
Un sauvetage spectaculaire. Sur place, les soldats du feu parviennent à apercevoir l’animal après avoir retiré plusieurs pierres. Les pompiers sont rapidement rejoints par les équipes spécialisées, telles que le groupement d’intervention en milieu périlleux (GRIMP) du Gard (30) et l’Unité spécialisée en intervention animalière (USIA).
En fin de journée, lundi 19 février, des spéléologues parviennent à nourrir et à hydrater l’animal via un trou situé au-dessus de lui. Le jour suivant, au petit matin, les équipes de secours reprennent leur travail à quelques mètres du chien toujours bloqué. Un premier contact physique est établi entre l’un des pompiers et l’animal.
Grâce aux efforts d’une vingtaine d’hommes, le chien sera finalement tiré du piège rocheux, mercredi 21 février, en fin de journée et rendu à son propriétaire, affaibli mais sain et sauf.
Merci de nous avoir lu, et rendez-vous le 4 avril pour la prochaine édition de "L'intervention" ! 🚑 🚒
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