Masques Dans la Rue: MDR?
Avec une moyenne de 4500 nouveaux cas par jour, pour le moment dans une tranche d’âge de la population située entre 20 et 30 ans, l’épidémie de Covid-19 attaque l’automne en force, aux côtés de ses petits camarades qui vont venir jouer les troubles-fêtes : influenzae, grippe, et autres myxovirus…
Nul ne doute une seule seconde que ce n’est pas le moment de baisser la garde. Cet été non plus, du reste, ce n’était pas une bonne idée de se laisser aller. Et pourtant. Les vacances et la nécessaire relance économique ont eu raison des prudences qui s’imposaient à nous. Demain, c’est le retour en entreprise et la rentrée scolaire qui prendront le relai dans la colonne « on ne peut pas faire autrement ». Et c’est vrai. Alors, il n’y a pas le choix. Masques, gels hydroalcooliques, tests PCR et distanciation physique feront partie de la vie normale dès lors que nous nous retrouverons confinés, mais cette fois, dans les salles de réunions, de classe ou dans un amphi. Modulo quelques risques inévitables où nous battrons les masques, dans les restaurants par exemple, ou même avec des amis, la gestion de la deuxième vague, qui n’est autre que la suite de la première, parait être un bon compromis.
Là où j’ai un petit problème, c’est avec le masque obligatoire dans les rues de certaines grandes villes, quelque soit l’heure et l’affluence, le tout assorti d’une amende de 135 euros aux contrevenants. Bien évidemment, exception faite des cyclistes et de joggeurs qui, eux, crachent leurs poumons en montant les côtes. En même temps, hyperventiler avec un bon vieux masque qui marine depuis cinq heures dans la poche… Je disais donc que j’avais un problème. Non pas avec la mesure, elle a le mérite, pour une fois d’être simple à comprendre, mais avec sa logique en termes de gestion du risque.
Pourquoi empoisonner la vie de milliers de personnes pour éviter un risque qui est extrêmement faible, et en accepter un autre, beaucoup plus grand celui-là, dès lors que la vie sociale et économique devient prioritaire ? La réponse est simple : il y a une grande différence entre faire une politique de santé publique et faire de la santé publique en politique. Loin de moi l’idée de rejoindre les manifestations rebelles invitant à ne pas porter le masque, mais j’avoue humblement que dans ma rue déserte, à sept heures du matin, lors que je vais chercher mon pain, le masque sur le nez, j’ai le curieux sentiment d’être ridicule. Masque dans la rue. MDR ?
35 ans d'expérience. Plus de mille PME équipées. Spécialiste de l'IP et du Budget Télécom. Indice de satisfaction GmB 4.9/5 Balma ( 31) - St Paul Cap de Joux (81).
4 ans"rebêles" . C'est le cri du mouton masqué ?