Mon Vivatech @ Thalys 2019.

Cette année, pour la deuxième fois, Vivatech et Thalys ont fait pitcher des startups dans un Thalys à 300KM/H qui les amenait à Vivatech au Pitch Contest final avec à la clé le grand prix Insane Pitch ThalysxVivatech. Au-delà de cet événement, ce partenariat a permis à 40 personnes internes et 10 voyageurs d’accéder au salon et de profiter de l’effervescence et de l’inspiration de quelques milliers de startups. Mais dans cet océan d’innovation, d’idée et de technologie, que pouvons-nous en retenir ? Je propose de vous faire mon retour sur les deux jours passés à ce salon.

Le premier point qui m’a frappé est la notion d’océan, il n’y a pas de plus belle analogie : lorsque que l’on nage dans l’océan, en suivant le mouvement ; au salon c’est pareil, c’est l’ambiance qui nous entraine et on suit la foule présente. On se laisse porter, on scrute, on observe, on suit un groupe, on se rapproche du bruit, on se déplace sans regarder devant mais les yeux levés, bref on découvre. Et c’est bien un des points importants de ce salon : la découverte……

Ce nuage de mots à été construit à partir des descriptions faites par les startups sur le site  Vivatechnologie.

Mon deuxième point concerne la variété de ce qui est offert, accessible pour les visiteurs. Si chaque stand à son histoire, ses particularités, son attractivité, on peut ressentir une tendance globale. Cette année, contrairement à l’année dernière ce n’est pas la technologie ou l’innovation qui est le plus ressorti, c’est la notion de service.

La technologie émerge en effet à travers les services rendus, elle n’est valorisée que par sa capacité à faciliter le quotidien. Cela peut aussi s’expliquer en partie par le fait que cette année, il n’y avait pas de techno émergente. On parle de IA, Big data, IOT, VR mais ces technologies nous sont déjà devenues un peu familières. Exception faite pour l’hologramme qui était bien plus présent que les autres années. Cette exception montre que l’attraction du service plus que la technologie est une tendance générale de consommation. Le nuage de mots ci-contre est construit à partir des descriptions des starts up sur le site Vivatech. Voyez les mots qui ressortent, ils illustrent ma pensée.

Mon dernier point : quels gains pour Thalys ? Il y avait eu peu ou pas de concrétisation l’année dernière, et je pense que cela sera aussi le cas cette année. C’est donc avant tout l’inspiration et la découverte qu’il faut retenir. 3 « impacts » sont à relever : démystification, compréhension du marché et méthode(s) de travail.Avant tout cette visite du salon permet de comprendre comment fonctionnent les startups et comment on peut travailler en synergie avec elles. Se rendre compte qu’il n’y a pas de magie, qu’il n’y a pas de mur, et que plusieurs types de relations peuvent être mis en place (fournisseur, partenaire, mécénat.).La compréhension du marché ou comment les partenariats entre grands groupes et startups permettent à chacun de trouver et développer les services de demain, tout en créant une communauté d’innovation au sein des entreprises.

Enfin la méthode de travail me frappe particulièrement, si le principe d’agilité ressort dans le discours, c’est en fait une gestion pleine de bon sens qui est mise en avant. Le bon sens dont je parle peut se résumer en 2 points : toujours savoir ce que l’on attend de ce que l’on produit et se donner le droit de se tromper. La réalité économique du marché prouve que c’est en faisant des petits pas, en se donnant des objectifs rapidement atteignables qu’on réduit l‘impact de nos (éventuelles) erreurs.

 L’agilité serait donc avant une question de bon sens. L’inverse s’appelle une « transformation » et c’est un tout autre chemin [que je serai ravi de vous partager dans un autre article ?]


Fabrice GIDON

Fabrice GIDON

Manager Qualité Logicielle chez Groupe Covéa

5 ans

J'ai oublié un point important, c'est l'équipe grâce à qui ces 2 jours ont été possible (et par conséquent cet articl)e. donc merci à mon  binôme dans cette aventure Mathilde Ausort , aux sponsors Frederique Delcroix et Erick Cuvelier, à tous ceux qui ont investi du temps avec une mention spéciale pour Léo Dufour. On recommence quand vous voulez. Fabrice.

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