Nier la quête de sens professionnelle?         So 00's!
Méthode Coué, répétez après moi: I love my job, I love my job, I love my job...

Nier la quête de sens professionnelle? So 00's!

« La quête de sens professionnelle ; qu’est ce encore que cette supercherie marketing ?» Vous m’en voyez estomaquée, cher Monsieur. Nous avons certes une grosse génération d’écart, une différence de genre et un métier différent, mais ignorer le sens professionnel à notre époque vous faites fort !

 Nous passons la majeure partie de notre temps au bureau. Il y aura des jours plus funs que d’autres, des objectifs plus atteignables que d’autres, et même des collègues plus sympathiques que certains. Au delà de ces éléments, si notre fiche de poste ne colle pas à nos aspirations, nous avons tendance à trainer un peu la patte et à subir notre quotidien au lieu de pleinement le vivre.

 Combien d’entre vous ont entendu parler de la panoplie des « Out » du 21e siècle ? Burn out, bore out, brown out, ces maux professionnels si largement étudiés et médiatisés. On peut en penser ce qu’on veut, néanmoins ils appuient tous à leur façon la réalité de l’inadéquation entre aspirations, compétences et marché réel du travail.

 Nous sommes en droit de rechercher un sens à notre mission professionnelle quotidienne, ce n’est pas une honte, c’est même plutôt sain un minimum d’introspection et d’esprit critique. N’est ce pas un célèbre philosophe qui martèle parfois dans vos têtes « Je pense donc je suis » ? Merci Descartes ! 

« Je pense donc je suis » ? Merci Descartes ! 

 Il est loin le temps où tailleur enfilé et attaché case solidement tenu, le salarié partait « remplir son devoir », « gagner sa vie »… Adieu le métro/boulot/idiot/dodo ! Désormais nous créons notre fiche de poste en temps réel, sur le terrain, au gré des projets, des opportunités et des envies. On s’enrichit et non plus seulement de façon pécuniaire.

 Quand nous parlons de quête de sens nous parlons bien évidemment de la votre, mais nous parlons également de celle de vos collaborateurs. Avec ne serait ce qu’un peu plus de temps d’écoute active, certains managers découvriraient des potentiels insoupçonnés au sein de leurs équipes, ils remotiveraient leurs troupes et accroitraient par la même le sentiment d’appartenance et de fierté. Et se lever chaque matin avec la pêche et l’envie de donner le meilleur de soi, ça ne contribue pas grandement au sens de notre vie professionnelle peut être?

Adieu métro/boulot/idiot/dodo!

 Ces managers existent déjà et je peux vous promettre une chose ; le temps passé à écouter les équipes est largement rattrapé par le gain de motivation et de productivité qui en découle.

 Et si petit à petit, nous tendions tous vers ce petit effort ? Il n’y a pas de petits pas, juste des pas vers l’avant.

Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire

Plus d’articles de Stéphanie TREMOUREUX

Autres pages consultées

Explorer les sujets