Oser le collectif
Cette semaine j’ai rencontré une jeune fille, qu'on appellera Léa, et sa mère, pour faire connaissance et envisager une collaboration.
Au cours de ces RDV de découverte, je partage toujours mon parcours professionnel et le chemin qui m’a mené à accompagner les 15-25 ans dans leurs choix d’orientation. Puis, j'écoute pourquoi ils sont là, où ils en sont dans leur cheminement.
Léa, bonne élève dans une école réputée de la capitale, est inquiète pour son avenir. Je suis étonnée : plein de possibilités s'offrent à elle.
Elle me confie que ses choix sont flous. Elle a choisi des enseignements de spécialités Sciences Économiques et HGGSP et se dirige vers une école de commerce. Mais elle ne sait pas trop pourquoi ni ce qu’elle voudrait faire après.
Je lui propose de suivre le cursus Déclic’Sup (accompagnement en groupe de 6-8 personnes en 5 séances visio de 1h30), qui lui permettra de mettre à l'épreuve son choix, et ainsi mieux comprendre ses motivations, ou découvrir une autre piste d’orientation qui l’attire.
Léa fait la grimace, elle préfère entreprendre cette réflexion en individuel. Le collectif ne lui fait pas envie. Vous êtes nombreux à redouter le groupe, ceci dit l’ensemble des jeunes qui ont testé Déclic’Sup ont trouvé que le groupe était très porteur.
Elle demande aussi : « Je voudrais passer les concours Access et Sésame mais je suis un peu perdue pour déterminer les meilleures écoles de commerce auxquelles je voudrais postuler, pourriez-vous me dire ce que vous en pensez ? »
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« As-tu consulté les propositions de Masters dans ces différentes écoles ? » La réponse est « Non ».
Mon conseil : qu'elle se fasse confiance, qu'elle cherche elle-même des informations sur ces écoles pour sélectionner sur des critères personnels. Non pas des critères de ranking ou de réputation, si éloignés parfois de l'expérience réelle de ce qu'elle vivra.
Les apprentissages de Déclic’Sup c’est aussi cela : apprendre à aller chercher de l’information pour mieux connaitre les cursus et les évaluer selon ses propres besoins.
Elle avait l'air ébranlée. La semaine prochaine, je saurai si j'ai convaincu Léa.
Hortense Nivard
7 octobre 2022