Paris pourrait accusé le coup à l'ouverture
Les vieux démons en embuscade
Coincée entre deux week-ends prolongés, un de chaque côté de l'Atlantique, la séance pourrait s'avérer très laborieuse. La place parisienne devra chercher des appuis pour faire mieux aujourd'hui qu'hier, mais cela pourrait s'avérer compliqué.
Malgré des consommateurs demeurés confiants en mai (indice du Conference Board à 134,1 contre 130 attendus), les investisseurs ont, en effet, poussé les indices américains en territoire négatif mardi avec la résurgence des craintes d’une récession économique compte tenu de la hausse des droits de douane. Leur préférence pour les emprunts d’Etat a entraîné une amplification de l'inversion de la courbe des taux. Les rendements des obligations américaines et allemandes ont touché des plus bas depuis deux et trois ans.
Mêmes causes, mêmes effets, les marchés asiatiques ont reculé, cette nuit, dans le sillage de Wall Street.
Les statistiques ne devraient pas être d’un grand secours, même si plusieurs rendez-vous sont au programme. Dans l'Hexagone, on surveillera un peu avant l’ouverture :
- les chiffres définitifs de la croissance du PIB réel du premier trimestre
- les dépenses des ménages du mois d’avril
- les prix à la consommation de mai (données préliminaires) et enfin les prix à la production d’avril
Les chiffres du chômage en Allemagne sont attendus ce matin tandis que, outre-Atlantique, l’indice manufacturier de la Réserve fédérale de Richmond sera dévoilé à 16 heures.
Du mouvement du côté des sociétés
On surveillera Casino. Le groupe a pris acte de la baisse de deux crans de sa notation financière par S&P, intervenue hier après la clôture. Il estime que cela n’a pas d’effet sur la disponibilité ou le coût des ressources financières et confirme ses objectifs financiers. Compte tenu de son objectif de désendettement, il n’y aura toutefois pas d’acompte sur dividende en 2019.
Elior a réalisé un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros au premier semestre (+1,4%), une marge d'EBITDA en repli à 4,7%, et un résultat net à l’équilibre. Le groupe vise une baisse interne de ses ventes de 1% sur l’année, une stabilisation de ses marges et une forte amélioration de ses flux de trésorerie.
On suivra également les valeurs financières qui ont souffert hier d’un regain des crispations politiques autour du budget italien, ainsi que le secteur du paiement (Worldline, Ingenico) après la confirmation du rachat de Total System Services par Global Payment, aux Etats-Unis, pour environ 20 milliards d’euros.
Enfin plusieurs petites opérations ont été annoncées, le rachat de Prixtel par Saint-Gobain (Acheter, 45 euros), d’Easy Welfare par Edenred (Acheter, 48 euros) ou encore la cession de la participation d’EDF (Ecart) dans Alpiq.
Source Investir
Intamin Amusement Rides - Area Sales Manager
5 ansOn fait quoi alors ?