Performance collective
Au commencement était l’organigramme.
Le dirigeant s’adjoignait les compétences de différents Vépés. De base : le Vépé Ventes & Marketing, le Vépé Technique, le Vépé Administration & Finance. Ceux-là, du haut chacun de leur tour d’ivoire, consolidaient les cloisons d’un fonctionnement en silos.
Face à cette guerre de tranchées on créa les Chefs de Projets. Ceux-ci, chargés chacun d’un projet orienté client, étaient rattachés directement au dirigeant et sollicitaient les Vépés, dorénavant relégués au simple rang de gestionnaires et fournisseurs de ressources. Les Chefs de Projets étaient en compétition et il ne devait en rester qu’un, celui qui par ses manœuvres arriverait à mobiliser les ressources au profit de son projet, et au détriment des autres.
Alors on créa l’entreprise libérée. Libérée de quoi ? Libérée des jeux d’alliances et de trahisons, libérée des efforts contre productifs.
Pour cela le dirigeant incarne le projet d’entreprise, la vision, il s’y réfère constamment, la communique et la partage.
Ensuite, en fin stratège il consacre une grande partie de son temps à ses collaborateurs, non pas pour leur dire quoi faire mais pour les écouter sur le comment, et sur leur vécu au sein de la structure.
Enfin, il est le garant d’un cadre précis et ferme sur le lien entre les collaborateurs. Il définit et fait respecter les rituels collectifs.
VISION, INTERACTIONS, PROCESSUS
Arrivé ici, cher lecteur, tu te demandes quel est le lien avec l'illustration ci-dessus. C'est tout simple, je voulais juste rendre hommage à nos beaux champions :-)