Perspectives économiques de l'après-Covid : pourquoi l'année 2021 sera encore difficile pour les cadres ?
La crise sanitaire que nous traversons a affecté les entreprises et leur activité de manière considérable. Les confinements, la baisse du pouvoir d’achat des agents économiques, la hausse du télétravail, la mise en pause de certains secteurs d’activité et bien d’autres facteurs ont eu un impact très important sur les TPE, les PME, comme les plus grandes structures.
L’année 2020 a été très dure pour les entreprises.
Qu’en est-il de 2021 ? Le baromètre APEC nous éclaire sur la question de l’emploi qui est un indicateur majeur de la santé économique de notre pays et de ses acteurs.
2020, une année difficile pour les entreprises
2020 peut être qualifiée d’année noire pour les entreprises. Et pour cause, l’économie a été partiellement mise en pause, dans le but de mettre fin le plus rapidement possible à la pandémie de Covid-19. Cette année est marquée par des confinements à répétition, des secteurs partiellement ou complètement paralysés, une baisse du pouvoir d’achat, et aussi par une baisse générale d’activité et du chiffre d’affaires des entreprises.
Effectivement, même si le second confinement de l’automne 2020 a eu des conséquences moins brutales que le premier, 62% des entreprises employant des cadres ont tout de même observé une baisse de leur activité, ce qui est très conséquent. Alors même que nous aurions pu imaginer qu’au fil de l’année 2020 les conditions économiques des entreprises auraient pu s’arranger -pour revenir à une situation « normale »- plus de 52% d’entre elles juge l’activité du dernier trimestre 2020 encore plus décevant que le précèdent !
Tout l’espoir repose donc sur 2021.
Durant toute cette crise économique, la question des recrutements se pose car les conditions pour embaucher de manière sereine ne sont pas réunies. On observe qu’au dernier trimestre 2020, seules 10% des entreprises ont recruté un cadre. Le lien entre niveau des embauches et activité économique est donc bien confirmé.
En effet, lorsque l’avenir de l’activité est incertain, il est jugé quelque peu risqué de recruter, déjà que ne pas licencier est parfois compliqué. Le nombre d’offres d’emploi a donc considérablement diminué en 2020, tous secteurs et régions confondus.
En 2020, il y a eu 52 600 recrutements de cadres de moins qu’en 2019 et les créations d’emploi ont été divisées par deux, entre 2020 et 2019.
Cependant, tout n’est pas négatif en 2020 : par la force des choses, de nombreuses entreprises ont pensé à une réorganisation de leur activité : transformation numérique (presque obligatoire), lancement de nouveaux produits, introduction dans de nouveaux marchés… Nous observons, ici aussi, que le bouleversement de l’activité peut avoir pour conséquence d’amener de nouveaux projets et perspectives.
Qu'en est-il de 2021 ?
Lors de l’année 2020, beaucoup de projets ont été décalés en 2021. Mais alors, comment l’année de l’espoir se passe-t-elle pour l’instant ?
D’après la Banque de France, dès la fin du 1er semestre 2021, l’économie devrait repartir, avec 5,75% de progression annuelle du PIB. Le contexte général est donc plus serein pour cette nouvelle année. Et même si l’évolution de la situation sanitaire semble toujours fragile, les perspectives sont tout de même plus optimistes que l’an dernier. Il semblerait que les entreprises aient plus de facilité à se projeter et à enclencher un processus d’embauche et cela quelle que soit la région de France.
En effet, au niveau des intentions de recrutement, on trouve une progression de 8% au deuxième trimestre de 2021 par rapport à l’année 2020, ce qui est très positif. Néanmoins, il faut nuancer, car ce n’est évidemment pas le cas pour les secteurs les plus touchés par la crise comme l'hôtellerie, la restauration, les compagnies aériennes, le monde de la nuit …
De plus, nous ne retrouvons pas encore les chiffres d’avant-crise : le volume de recrutement de cadres en 2021 est inférieur de 12% à celui de 2019 !
Les entreprises semblent en revanche vouloir poursuivre leur transformation numérique en 2021. Elles misent aussi toujours sur le lancement des nouveaux produits, sur de nouveaux marchés …
Mais dans ce contexte, peu d’entreprises se déclarent aujourd’hui totalement confiantes dans l’évolution de leur niveau d’activité. On remarque en effet que le climat d’incertitude règne encore aujourd’hui. Néanmoins, l’espoir est là : 70% des entreprises espèrent retrouver leur niveau d’activité d’avant Covid d’ici la fin de l’année 2021.
Nous pouvons donc espérer que la situation va s’arranger au plus vite, et revenir à la normale d’ici 2022.
L'importance du marketing dans un tel contexte
Dans la répartition des embauches prévues pour le 1er trimestre de 2021, le domaine du marketing ne représentait que 5%. En mai 2021, les prévisions du recrutement des cadres prédisent que les fonctions commerciales et marketing seront en deuxième position, avec 42 400 recrutements prévus, juste après les fonctions informatiques. Les entreprises semblent donc mesurer l’utilité d’embaucher des expertises marketing.
En effet, pour parvenir à passer au-dessus de cette crise, le marketing peut être un outil très précieux, apportant des réponses précises à l’entreprise. Prendre des décisions dans un contexte incertain est compliqué, c’est vrai, mais anticiper, comprendre, et se préparer aux besoins et attentes des consommateurs, de ses clients est désormais primordial pour pouvoir relancer son activité de manière efficace. Le moment est donc propice au lancement d’une stratégie commerciale réfléchie et adaptée à l’environnement. Il est bien-sûr important de connaître au mieux les besoins de ses clients qu’ils soient des professionnels et des particuliers. Tous ont connu un bouleversement lors de cette crise économique. Que veulent-ils à présent ? De quoi ont-ils besoin ? De quoi ont-ils envie ? Comment, quand, où, et à quel prix ?
Le marketing apporte les réponses !
Alors, même si le pouvoir d’achat des entreprises a diminué, il ne faut pas laisser de côté le marketing, qui permet de trouver, de cibler et de fidéliser sa clientèle sur les moyen et long termes. Lors d’une crise, le marketing n’est peut-être pas le premier poste dans lequel une entreprise, surtout une PME imagine investir. Alors que c’est un aspect fondamental pour comprendre son marché, ses consommateurs et prendre des parts de marché.
Pour répondre à toutes ces problématiques, il est possible de faire appel à un consultant marketing ! Cette alternative permet d’obtenir des réponses précises à ses questions, pour envisager le futur proche plus sereinement, sans prendre de risque économique, étant donné qu’un consultant est bien plus flexible qu’un employé.
Pour conclure ...
2020 a malheureusement été une année très difficile pour nos entreprises. La baisse d’activité, le télétravail, l’incertitude d’une relance économique future, ou encore le fait de devoir s’adapter rapidement ont bousculé un grand nombre d’entreprises, et c’est tout à fait normal. Tout ne semble pas encore rentré dans l’ordre pour l’instant. Néanmoins, la situation semble tout de même s’améliorer.
C’est donc LE Moment propice au retour d’une bonne stratégie marketing, pour rattraper le « temps perdu » et répondre aux attentes marché. Pour cela, rien de mieux que de demander conseil à des professionnels, afin d’être sûr d’être sur la bonne voie.
Source : Prévisions APEC 2021 – Un redémarrage progressif des recrutements de cadres, 07 mai 2021