Pick of the week - Le secteur financier reste au régime sec

Bonjour à tous,

C'est l'heure du Pick of the Week, le meilleur de l'actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire par Ailancy.

Mes meilleurs voeux de santé, de joie et de réussite à vous et à vos proches !

Vincent

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Capital Markets et Banque

• Banques : plus de 60.000 emplois supprimés dans le monde en 2023 (le secteur continue à détruire des emplois, la faute aux gains de productivité et à la faible croissance d'une activité devenue mature. La montée en puissance de l’IA ne fera qu’accélérer le mouvement)
• Pour les banques, le risque cyber franchit une nouvelle dimension (le piratage de ICBC à New York et l’impact sur le trading de bonds du trésor est une illustration du niveau de risque potentiel. Tous les établissements vont renforcer leur dispositif afin d'éviter une disruption du marché)
• Les introductions en Bourse terminent leur pire année depuis 2009 (la hausse rapide des taux a créé des incertitudes pour les émetteurs et réduit l'appétit des investisseurs. La vigueur du private equity a également détourné les émetteurs de la Bourse)
• Les pistes de Société Générale pour redorer son blason en Bourse (2024 sera une année charnière pour la banque. Le recentrage de l’activité va se poursuivre avec une baisse importante des coûts en toile de fond, de quoi renforcer la rentabilité à terme)

Asset Management & Banque Privée

• UK fund launches fall to 20-year low (la gestion d’actifs au Royaume-Uni continue à souffrir suite au Brexit. Les produits locaux manquent d’attractivité désormais, les gérants de taille majeure développant leur plateforme dans l’UE, notamment au Luxembourg)
• Tikehau Capital/ Nikko AM – Alliance franco-japonaise en préparation (Tikehau poursuit son développement avec une alliance capable de renforcer la présence du gérant en Asie. De quoi alimenter la success story et la croissance des actifs)
• Lazard et Elaia veulent lancer une plateforme d’investissement non-coté (le secteur des investissements non-cotés continue à gagner en traction. D’où une multiplication des partenariats dans le domaine. A voir néanmoins si toutes les initiatives atteindront une taille critique)
• Sienna et Crystal s’affrontent pour racheter une partie de Primonial (la vente de l’activité actifs liquides de Primonial se poursuit. Après LFDE, le pôle distribution devrait être cédé, permettant un recentrage sur l’immobilier)
• SFDR – L’Efama plaide pour une meilleure distinction des fonds (les débats autour de la refonte de SFDR font rage, créant toujours un climat d’incertitude. La création d’une catégorie investissement de transition fait en revanche consensus chez la plupart des acteurs)

Digital et Fintechs

• Une offre sur la table pour Orange Bank / Le fonds Ripplewood a présenté un plan de reprise (il est obligatoire d’étudier les offres de reprise avant la fermeture d’une entreprise d'une activité. Peu de chances a priori qu'Orange ne donne suite, vue la complexité de l’opération)
• Revolut est rentable pour le deuxième exercice consécutif (la neobanque a stabilisé son modèle mais doit encore accélérer sur la diversification de son offre pour renforcer sa rentabilité. Le modèle reste fragile, la conquête de nouveaux clients sur les moyens de paiements ne suffit pas)
• La Banque Postale arrête les frais chez Ma French Bank (au tour de LBP d’acter son échec dans les neobanques. L’offre manquait de différenciation pour se faire une place sur un marché encombré. Et la banque doit d’urgence améliorer sa rentabilité, entamée par ses activités de crédit immobilier)
• Mistral AI se hisse parmi les poids lourds de l’intelligence artificielle en Europe (le secteur de l’IA est en pleine ébullition. Plusieurs LLM devraient cohabiter à l'avenir, développer des alternatives européennes est une ardente obligation)

Management

• Emoi syndical chez HSBC France à la veille de la cession de la banque de détail (la situation est ubuesque après une décision de l’inspection du travail. Priver de représentants syndicaux 3500 salariés au moment d’un transfert d’activité, est-ce raisonnable ?)