Pourquoi Entreprendre ?

Pourquoi Entreprendre ?

On est mercredi, et dans ce nouvel article, je pose la question suivante : pourquoi entreprendre ? C’est une question personnelle, comme « Combien tu gagnes ? » ou « C’est quoi le succès ? ». Ces trois questions, toutes interconnectées, je me les suis posées trop longtemps. Il y a tellement d'opinions, de parcours, de best practices, de process et d'influenceurs dans l'écosystème entrepreneurial que, si on écoute tout le monde, on finit par se noyer. Sans parler des discours bullshit et superficiels dans les bouquins qu'on trouve à la Fnac.

La vraie envie prend racine dans la nécessité de se lancer ou de donner vie a une idée.

Si le projet entrepreneurial est une coquille vide, il n'y a littéralement pas de business. Alors, pour au moins deux de mes projets, j’étais en mode Dora l’exploratrice, pour remplir l'oeuf, essayant de décrypter ce pays imaginaire, guidée par ce que j'avais vu ou lu des aventures de Tapie, Branson et Jobs. Dans le même temps, depuis petite, j'admirais Gisèle Halimi et Simone Veil. Jamais d'accord avec l'injustice sociale, j'avais cette envie de cultiver l'indépendance intellectuelle, qui peut être réalisée dans une démarche entrepreneuriale pour changer les règles pour soi-même et, peut-être, changer de vie. Le tout dans une ambiance où les bruits des camions de pompiers éteignant des feux de poubelles étaient omniprésents. Quand on grandit là-bas, quelles sont les options ? Je ne parle pas du trafic de shit qui foutait le bordel dans Cité. Ironiquement, quelques années plus tard, les fils de… élevés dans des familles aisées me disaient qu'ils faisaient des go-fast quand ils étaient des plus jeunes. Les mêmes gars que j’ai rencontrés dans des soirées de networking à Montréal il y a quelques années, ceux qui ont investi dans la nouvelle industrie du cannabis et la BitCoin mania (ps : je ne mixe pas tout). Illégal un jour, tendance le lendemain. Pas le même background, mais on s'est retrouvés dans les mêmes lieux mais la ils portaient des Weston et chemises blanches.

Pas de Who’s Who ni Botton Mondain, pour moi mais le gratin entrepreneurial était a m'a portée.

Ce qui m’a aidée à exploiter LinkedIn pour trouver des opportunités et faire du cash, c’était les noms lâchés par des contacts pendant des conversations informelles avec des avocats, des anciens de la BPI, des bouquins et les articles de Maddyness. Vous l'aurez compris, sans l'existence de LinkedIn, je n'aurais jamais pu accéder à ces réseaux composés de VCs, B.A, et tech founders. Donc si vous pensez qu'il n’y a pas d’opportunités pour vous sur LinkedIn, restez avec moi encore une minute.

Mes premiers pas dans l'écosystème startup, je les ai faits juste en changeant mon titre sur LinkedIn : "J'aide les entrepreneurs français à explorer le marché nord-américain". Et comme je ne savais pas exactement quoi offrir, j’ai simplement monté un groupe de consultants plus expérimentés que moi, pour construire un service complet, qui comprenait, par exemple, la collecte de lettres d'intérêt pour les dossiers de demande de subventions de la BPI. En parallèle, j'écrivais des articles sur le sujet de la levée de fonds, publiés régulièrement sur LinkedIn.

C’est la combinaison de ce que j’annonçais et faisais concrètement qui m’a permis de développer mon réseau et mon business. Et devinez quoi ? On ne m'a jamais demandé mes diplômes ni mon CV.

Demain, je vous parle du mindset growth hacking enseigné entre deux cafés à Paris avec deux startup founders.

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