Être entrepreneur
Ce fut une bouffée d’air frais, nécessaire à l’oxygénation de mes idées entrepreneuriales, que de participer au Congrès Quartier des affaires du Québec qui s’est déroulé le 19 octobre 2017 à Laval !
Une chose que j’avais comprise, mais que je n’avais pas encore assimilée, est le fait que de devenir une entrepreneure, ça s’apprend. C’est dans l’action que nous avançons. Dorénavant, je devais cesser de croire que d’être en démarrage d’entreprise était une tare. Non ! Ce n’est pas un défaut et certainement pas une diminution de la valeur de mes services. Je sais également que je ne suis pas seule à vivre avec ces incertitudes. Il faut juste savoir se donner du temps et se faire confiance.
Tous ces conférenciers présents à nous partager leur expérience et leur réussite ont commencé quelque part. Tout grand entrepreneur a eu un début de carrière. Certains ont même démarré dans un garage ! Ce qui me réjouit, c’est qu’il y a eu quelqu’un qui leur a fait confiance et leur a donné une chance. Dieu merci !
Voici un lien pour ceux qui sont curieux de connaître ces entreprises nées dans un hangar !
J’aimerais faire une petite parenthèse sur une question de sémantique. J’ai eu une conversation avec une personne qui prétendait qu’un travailleur autonome n’était pas considéré comme un entrepreneur. Dans le mot entrepreneur, il y a le verbe entreprendre. C’est l’action d’avoir décidé de faire quelque chose. Si vous regardez dans le dictionnaire des synonymes, vous lirez : artisan, constructeur, fabricant, bâtisseur, etc.. Sans équivoque, un travailleur autonome est une personne d’action !
L’audace
J’ai assisté à la présentation d’Anne Marcotte qui m’a énormément inspirée et m’a donnée le goût d’écrire cet article. Le titre de sa conférence était : « Comment devenir audacieux d’audace : de secrétaire à millionnaire ! ». Je me suis reconnue dans sa simplicité et son sens de l’humour, mais c’est sa témérité qui a éveillé ma fibre entrepreneuriale. Elle ne s’est pas laissée intimider par les circonstances et elle a cru en ses rêves. Je lui exprime mon admiration !
N’écoutez pas tout ce que les gens vont vous dire, surtout pas ceux qui vont vous formuler : « Et si ça ne marchait pas ? ». Ces personnes vous transmettent leurs peurs. Ce genre de phrase éteint une flamme assez vite si vous manquez de confiance en vous (histoire vécue). Avec le temps et l’expérience, j’ai eu besoin de plus de défis et ma vision des choses a changé. Je me suis mise à penser autrement : mais pourquoi pas ? Pourquoi ne pas risquer ? N’y a-t-il pas un proverbe qui déclare : qui ne risque rien n’a rien ? Si vous avez vraiment envie de vous lancer en affaires, trouvez des solutions et faites-le !
Si vous croyez que vous manquez d’audace pour vous lancer à votre compte, vous avez tort. J’en ai fait des choix risqués dans ma vie et pourtant, je ne me trouve pas téméraire. On ne gagne pas à tous les coups, mais en général, quand on y croit, ce sont souvent les meilleures décisions prises. N’oubliez pas que perdre une bataille ne veut pas dire que vous concédez la victoire.
La conformité
Mark Twain a dit cette phrase : « À chaque fois que vous vous retrouvez du même côté que la majorité, il est temps de prendre du recul, et de réfléchir ».
Vous arrive-t-il de ne pas passer à l’action en vous disant que cela ne se fait pas, ou que vous connaissez déjà la réponse, c’est-à-dire NON ? Freinez-vous vos démarches ou vos décisions à cause des conventions établies ? Moi si ! C’est là que l’audace prend toute son importance.
Un exemple simple pour illustrer mon point. Vous avez appris que s’alimenter entre 17 h et 18 h était le meilleur temps pour souper. Lorsqu’arrive l’heure de se nourrir, même si vous n’avez pas faim, vous vous êtes conditionnés à manger quand même, parce que c’est l’heure. Ne pas se questionner a changé certaines habitudes, vous risquez de tomber dans l’inaction. Si vous laissez l’opinion des autres vous influencer, vous allez tourner en rond.
Je sais de quoi je parle ! J’ai trop longtemps considéré l’opinion des autres et douté des miennes. Maintenant, je fais le pour et le contre et je m’ajuste si nécessaire. C’est dans ces moments-là que je prendrais bien de l’audace intraveineuse !
Savoir-être
Pour continuer ma réflexion sur ma journée du 19 octobre, j’ai découvert un monde où donner est encouragé et valorisé. Nous vivons dans une société de consommation et où les gens sont très dirigés sur eux-mêmes. Une approche centrée sur le client est plus saine. La stratégie de faire une vente à tout prix ne fonctionne plus. Si vous voulez vous lancer à votre compte, il faudra oublier votre égo et partager vos connaissances. Ainsi, vos relations seront basées sur la confiance mutuelle et le respect.
De même, le réseautage est davantage axé sur la relation que sur l’obtention de conclure une affaire. On les voit venir, ceux qui cherchent à prendre plus qu’à donner. Pour ma part, la générosité fait partie de mes valeurs fondamentales et pouvoir être moi-même augmente mon intérêt pour le milieu entrepreneurial. J’ai entendu une belle phrase récemment qui m’a marqué et qui va influencer mes relations d’affaires : « Faites briller les autres quand vous parlez d’eux ».
Pour conclure, on ne devient pas entrepreneur, on vient au monde avec le bagage nécessaire pour le devenir. Cependant, celui qui se distinguera sera celui qui aura un plus grand désir de réussir.